Gilles Simon

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Tennis - ATP - Madrid
Simon bute sur Murray


Gilles Simon s'incline face à Andy Murray (n°4), mercredi, au 2e tour (6-4, 3-6, 6-0 en 2h23').

Gilles Simon et Andy Murray se ressemblent. Sur le court Arantxa Sanchez-Vicario, le Français et l'Ecossais jouent contre un miroir. Au programme : variations, sens tactique et rallyes de fond de court. Histoire de rendre hommage à la championne espagnole, titrée à trois reprises sur la terre battue de Roland-Garros (1989, 1994, 1998). Breaké d'entrée, l'élève de Thierry Tulasne recolle dans la foulée (1 partout). Et le combat s'installe. Un combat de breaks, justement. En 58 minutes, le Niçois s'offre trois occasions de s'emparer de l'engagement adverse, Andy Murray huit. Le premier nommé en convertit une, le second une de plus.

Un combat physique
Gilles Simon s'agace, se tourne vers son clan. Plus efficace en première balle (79% contre 49% dans le set initial), le 20e joueur mondial avance de plus en plus, bouscule son adversaire (3/7 à la volée) et améliore son ratio points gagnants/fautes directes (10/10 contre 13/17 dans la première manche). Les deux hommes inversent les rôles. A Murray de s'énerver. Le Tricolore fait mieux qu'à Monaco, le mois dernier, où il n'avait inscrit que six jeux (6-3 en 42 minutes). C'est sur le Rocher, d'ailleurs, que le Britannique a retrouvé le fil de son tennis. Sa marque de fabrique ? Le travail de sape. Une marque que le Français a lui aussi déposée. Mais... Moins mobile et moins frais, Gilles Simon desserre l'étreinte le premier. Et laisse Andy Murray filer vers les huitièmes de finale, où il retrouvera Thomaz Bellucci. - J.G.

Gilles jouera Roddick au 1er Tour de Rome.

63 63 Logique Victoire de Gilles sur Roddick !

L'américain déteste cette Surface et en plus il est hors de forme, c'était mission impossible ..

Prochain Tour face à Chela ou Isner !

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Tennis - ATP - Rome
Simon s'offre Roddick


Gilles Simon n'a fait qu'une bouchée d'Andy Roddick (6-3, 6-3) et a très bien lancé son tournoi de Rome.

Et si affronter Andy Roddick sur terre battue était vraiment un des meilleurs tirages possibles ? Compte-tenu des récentes performances de l'Américain, tête de série n°12 à Rome, on peut commencer à se le demander. Lundi Gilles Simon a donc fait parler la logique du moment en s'imposant largement (6-3, 6-3). Trop rapide, trop précis au retour et en passing, le Français n'a jamais vraiment été inquiété. Même le break subi en début de seconde manche a paru anecdotique.

Sur terre battue, Roddick n'a quasiment aucune chance de déborder un joueur comme Gilles Simon dont la couverture de terrain est une des meilleures du circuit. Et même quand il tente de mettre la pression en montant au filet, il se fait passer la plupart du temps. Simon, lui, confirme qu'il est toujours bien en place dans son jeu et appréciera de ne pas tomber pas sur un Top 5 au deuxième tour comme à Madrid. Il affrontera le vainqueur du match entre Isner et Chela, c'est déjà ça.

Roddick n'en sort pas
Roddick, battu par Cuevas à Miami et Cipolla à Madrid, poursuit sa mauvaise série. Cette fois il se sera épargné la crise de nerfs madrilène où il avait explosé raquette et chaise avant de conspuer la terre entière. Il déteste la terre battue, qu'il appelle ce ''truc'' et on peut comprendre la frustration d'un joueur de ce calibre d'être soudain inefficace dès qu'il met le pied sur l'ocre. Mais son style de jeu et sa technique sont trop allergiques à la surface pour que ça passe. Sorti du Top 10, l'Américain va devoir trouver un nouveau souffle assez rapidement sous peine de ne plus pouvoir peser du tout sur le haut de la hiérarchie mondiale. Son vainqueur du jour ne manque pas de souffle ni de caisse et peut poursuivre sa semaine romaine. - C.B.

46 26 C'est terminé pour Simon, laminé par Chela !

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Tennis - ATP - Rome
Simon s'arrête déjà


Gilles Simon s'incline au 2e tour face à Juan Ignacio Chela, mercredi, à Rome (6-4, 6-2 en 1h32').

Juan Ignacio Chela n'est pas un débutant sur terre battue. A 31 ans, l'Argentin, ex-numéro 15 mondial (en août 2004), y a remporté l'intégralité de ses titres (6). Même s'il s'est incliné d'entrée lors de ses trois dernières tentatives à Monte-Carlo (Olivier Rochus), Barcelone (Richard Gasquet) et Madrid (Adrian Mannarino), il a aussi décroché un quart (Santiago), une demie (Costa Do Sauipe) et une finale (Buenos Aires) un peu plus tôt dans la saison. L'affronter n'est donc jamais une partie de plaisir. Gilles Simon, tombeur d'Andy Roddick (n°13) pour son entrée en lice, l'a appris à ses dépens avec une deuxième défaite en deux sets, mercredi, à Rome (6-4, 6-2). La première remontait à Indian Wells, en 2007 (6-2, 6-2). Sur dur. L'Argentin retrouvera désormais Jürgen Melzer (n° ou Florian Mayer pour une place en quarts de finale. - Rédaction

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Gilles Simon > "Etre beaucoup plus régulier"

Par Marion Chervy, mercredi 11 mai 2011 à 16:20


Gilles Simon, éliminé au 2e tour du Masters 1000 de Rome par l'Argentin Juan Ignacio Chela (6-4, 6-2 en 1h32):

"Il n'y a pas huit mille raisons à trouver, il a mieux joué que moi, tout simplement. Il était plus régulier, il attaquait bien. Je ne peux pas jouer toujours aussi bien que lundi contre Roddick (...) Rien n'est stable pour moi cette saison, sauf les résultats. L'attitude, l'envie, le jeu.... Je suis remonté là où je voulais (Top 20), et tant que je n'aurai pas envie d'aller plus haut, je n'irai pas plus haut, c'est aussi simple que ça (...) Roland-Garros est un tournoi important. La motivation sera la locomotive. Il faudra que je sois beaucoup plus régulier qu'aujourd'hui (mercredi). Mais j'ai fait quelques bons matches cette saison, j'ai emmagasiné un peu de confiance tout de même."

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Gilles Simon > "Jouer à fond Roland Garros"

Par Scott McBeam, jeudi 12 mai 2011 à 10:20


Gilles Simon, éliminé au deuxième tour, à Rome, ne s'est pas formalisé de cette défaite et pense déjà à Roland Garros. Le Français voit ses prestations comme positives et est en forme pour disputer le tournoi, comme il l'a déclaré sur Sport24.

Gilles, comment vous sentez-vous à une grosse semaine du début de Roland Garros ?
"Je me sens bien, c’est vrai. J’espère surtout arriver bien préparé et être bien physiquement pour ce Roland Garros, ce qui ne m’est pas arrivé très souvent malheureusement ces dernières années. Cela me permettra de le jouer à fond et après, on verra ce que cela donne."

Lors des tournois pré-Roland, hormis la défaite contre Chela, on vous a senti justement très bien physiquement, et aussi techniquement. Votre jeu semble bien en place…
"C’est vrai que même si je n’ai pas réalisé de très grandes performances, j’ai été solide et globalement, je suis assez satisfait. Mais tout ce que je souhaite, vraiment, c’est que cela dure. Des fois, vous savez, il suffit d’un petit rien pour faire tout dérailler. Une petite douleur je ne sais pas où, du coup on s’arrête un ou deux jours, on reprend mais dans la tête, on n’est pas libéré… C’est toujours délicat, surtout avant un tournoi comme Roland où l’on arrive avec une grosse motivation et une forte envie de bien s’entraîner, ce qui fait que dès qu’un rouage se grippe, c’est plus déstabilisant."

Il y a un coup qui fonctionne particulièrement dans votre jeu ces derniers temps, c’est le coup droit…
Oui, à ce niveau-là, cela va beaucoup mieux que fut un temps.

La prochaine étape avant Roland Garros, ce sera le tirage au sort du tableau. Comment appréhendez-vous ce moment : vous vous concentrez juste sur votre 1er tour ou avez-vous déjà un œil sur les principaux joueurs de votre partie de tableau ?
Le tableau conditionne beaucoup de choses, c’est certain. C’est André Agassi qui avait dit que l’on ne pouvait pas remporter Roland Garros sans un bon tableau. Après, je ne sais pas encore avec quel numéro de tête de série je m’y présenterais. Mais sur un Grand Chelem, je me concentre surtout sur mon 1er tour, même si je ne peux pas m’empêcher de jeter un œil au reste. Surtout que depuis quelque temps, en Grand Chelem, je ne suis pas gâté ni par le tirage, ni par un coup de chance de voir l’une d’entre elles disparaitre prématurément et m’ouvrir le tableau. Ce sera donc à moi d’y parvenir tout seul.

Gilles jouera Russell au 1er Tour de RG.

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Tennis - RG
Dans la tête de Gilles Simon


Que se passe-t-il dans la tête de Gilles Simon avant et pendant un Grand Chelem ? Le 19e mondial nous livre ses impressions.

Une semaine avant Roland-Garros
«Je me prépare pour un tournoi en format cinq sets. Je sais qu'il faut que je sois prêt physiquement. Je vais taper, je vois que la terre est rapide et je me dis qu'il faut que je m'oriente là-dessus. Pendant une semaine, je me prépare pour me sentir le mieux possible sur cette surface et dans les conditions proposées. Au fil des jours, la ligne de conduite se dessine. Ce sont des petits ajustements. La pression, je ne l'ai que le jour du match.

La veille du match
C'est pareil que le reste de la semaine. Je pense à l'adversaire au moment du tirage au sort. Ce n'est pas une leçon qu'on doit réciter par coeur et ça passe. Tous les jours, ça change. Il suffit qu'il fasse un peu moins beau et les conditions changent. Ce n'est que de l'adaptation.

L'échauffement
J'ai toujours envie que cela se passe très bien. J'ai envie de rater zéro coup droit et zéro revers ce qui n'est pas possible. C'est à ce moment-là qu'on sent que cela monte un peu. Le jour du match, je commence à me projeter car j'ai plus de cartes en main. On se dit aujourd'hui, il y a du vent ou ça pète bien en coup droit moins en revers, etc.

L'entrée sur le court
J'aime bien. C'est un petit kif (sourires). Tu as envie et tu y vas. Tu as le trac parce que tu as envie de bien faire. Mais je n'ai pas le truc du gamin qui se dit : ça y est, j'y suis car cela équivaut à premier tour quasiment à chaque fois. A un moment, tu vois un peu plus loin que simplement aller sur le terrain. Tu sais que tu as joué ce genre de match, que tu vas en rejouer, tu espères bien gagner le match et revenir. Quand je rentre sur le court, j'essaie de me sentir bien, cela passe par regarder autour mais aussi se concentrer.

Au changement de côté
Cela dépend. Quand je suis bien, je ne me pose pas de question, je bois, je mange, etc. Cela va vite une minute trente. Parfois je ne suis pas bien, je réfléchis plus.

La balle de match
Je suis content parce qu'il y a pas mal de soulagement. En général, on a de la tension, on se dit donc : ça y est, j'ai gagné, j'ai un prochain match. C'est un très bon sentiment.

La sortie du court
Ma sortie reflète généralement assez bien mon match. Si je sors avec les boules, c'est que j'ai l'impression d'être passé à côté. Si j'ai l'impression d'avoir faire mon match comme contre Federer (en Australie), je sors en me disant que j'ai perdu et que le mec était plus fort. Tu as une assez bonne analyse dans un match comme celui-là en sortant du court. Tu as un sentiment assez juste, peut-être plus qu'après quelques heures où tu as eu le temps de réfléchir.

La presse
Ca me saoule que je gagne ou que je perde. A chaque match, il faut dire comment tu es, comment tu te sens. Tu es bien, tu n'as pas de noeud et d'un coup, on te demande le pourquoi du comment. Si je pouvais, je ne ferais jamais la presse d'après-match car je trouve qu'elle n'a aucun intérêt. On ne dit jamais rien de bien nouveau, on parle de son match, on n'a pas envie de savoir comment on nous voit. C'est vraiment une corvée pour moi. Je trouve cela inintéressant. C'est bateau. Là tu récites ta leçon. » - Recueilli par Sophie DORGAN

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UN TABLEAU ASSEZ PROGRESSIF
«J'ai un tableau normal de Grand Chelem, assez progressif. Au premier tour, j'affronte Michael Russell. Cela fait un petit moment que je ne l'ai pas vu, mais je le connais parce qu'on disputait les challengers ensemble. On s'entraînait souvent ensemble parce qu'on aimait bien faire des bons combats du fond.»

63 46 61 60 Ca passe pour Gilles mais le Jeu de Russell lui a posé problèmes 2 Sets durant ...

Prochain Tour face à son Compatriote Chardy !

Je serai pour Jérémy !

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Tennis - RG (H)
Simon : «Bien relâché»


A sa main, Gilles Simon domine (6-3, 4-6, 6-1, 6-0) Michaël Russell. Détendu et serein, le Français se sent bien et son coup droit répond présent.

«Gilles Simon, comment analysez-vous votre prestation ?
J'ai réalisé un très bon match. J'ai réussi à entrer sur le court avec une très bonne attitude, j'étais bien relâché et j'ai bien posé mon jeu. J'ai réussi à lui faire mal dès le début. J'ai connu un mauvais passage de cinq jeux qui me coûte le deuxième set. J'étais bien, pas en danger, je menais 6-3, 3-1 (0-30), j'avais beaucoup d'occasions de me détacher et cela s'est mal goupillé. J'ai envie de trop bien faire, je joue bien, je fais beaucoup de points gagnants et j'ai envie de faire que ça (sourires) et ce n'est malheureusement pas possible. Heureusement, j'ai repris ma ligne de conduite, j'ai recommencé très fort au début du troisième set et je me suis senti extrêmement bien jusqu'à la fin du match.

On a l'impression que c'est le genre de joueur contre qui il ne peut pas vous arriver grand chose, est-ce que vous avez ce sentiment ?
Si je joue bien, il ne peut pas m'arriver grand-chose contre ce genre de joueur. Pendant 80% du match, c'était le cas, mais dès que j'ai baissé, je lui ai envoyé un petit signal, il a du coup monté son niveau de jeu. Dès que j'ai perdu un peu de rythme, entre l'agresser au bon moment et attendre un peu plus, j'ai fait un peu plus de fautes. Quand je lui ai laissé un peu plus de temps, il s'est mis à très bien jouer et bien me bouger. On se rend compte qu'il n'y a pas grand-chose. En cinq sets, c'est vrai qu'on est un peu plus tranquille. Quand on perd un set comme ça, on sait qu'il y a un peu de temps, cela aide, mais ça montre bien que dès que tu perds un peu le fil, cela se retourne très très vite.

Est-ce le genre de joueur qui vous permet d'entrer idéalement dans le tournoi, car il vous laisse jouer ?
Oui, il me fait jouer. Ça change car neuf matches sur dix, je joue contre un mec à qui je rends 10 kilos et 10 cm ! Et pour une fois, c'est l'inverse (sourires). C'est un réel avantage, ce n'est pas un hasard s'il y a autant de grands qui jouent. Quand je sers bien, cela fait des services gagnants, je sens qu'il ne m'en fait pas. C'est plus facile pour moi de poser mon jeu dans ces conditions. C'est plus dur quand tu sens que tu prends que des boulets à 220 km/h et que sur ta mise en jeu, la moindre erreur signifie la fin du set.

Vous montez davantage au filet, est-ce que vous prenez du plaisir dans ce genre de filière ?
Quand je monte, je transpire toujours un peu quand même. En ce moment, je prends beaucoup de plaisir en coup droit. En deux mois, j'ai fait plus de coups droits gagnants que ces trois dernières années. C'est un coup que j'ai, qui est une vraie arme dans mon jeu, dont je me servais un jour sur 10. J'essaie déjà de mettre cela en place. La volée, il y a encore un petit chantier.

Que pensez-vous de votre prochain tour contre Jérémy Chardy ?
Quand il est bien, il est dur à jouer. On l'a vu en Coupe Davis. Sur un jour, il peut être très très dur à battre. Son niveau de jeu varie énormément, un petit peu au gré de sa confiance. Je pense que les conditions sont parfaites pour lui. On en parlait un peu avant le tournoi, je sais qu'il aime bien. C'est vif, ça va vite, les balles sont vives aussi, il a tout ce qu'il faut pour jouer un bon tennis et j'imagine qu'il a dû faire un très bon match sur Dimitrov pour gagner en trois sets, c'était un match dur. C'est un joueur qui a besoin de confiance mais quand il commence à gagner des matches, il devient de plus en plus dur à battre.» - Recueilli par Sophie DORGAN, à Roland-Garros