Yanina Wickmayer - 4

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Non, il n'y a certainement pas que des chanteurs qui se cachent derrière les masques du programme VTM. Mais aucun juré de The Masked Singer ne s'attendait à ce que la star du tennis Yanina Wickmayer apparaisse.

Toutes ont pensé à Birgit Van Mol, Cathérine Moerkerke, Goedele Liekens ou Annelies Van Herck. Ce ne sont là que quelques-uns des noms associés au personnage masqué Rose.



Mais au final, ce n'est autre que Yanina Wickmayer qui est soudainement apparue. La star du tennis de 32 ans, qui a mis sa carrière entre parenthèses pour accoucher en avril 2021, avait donné le meilleur d'elle-même avec la chanson Tik Tok de Kesha .



"C'était très difficile", a déclaré Wickmayer par la suite. "J'ai toujours dit que je voulais faire quelque chose en dehors de ma zone de confort pendant ma grossesse. Je pense que j'ai réussi."



"C'était très bizarre, de la première leçon de chant aux répétitions. Ce n'est vraiment pas mon monde. J'adore chanter, mais surtout dans la voiture. J'aurais aimé chanter d'autres chansons, mais j'étais aussi content d'être de retour au complet. -temps." pourrait profiter d'être une maman."

Pas vu en direct mais je pense que je l'aurais reconnue

L'enregistrement de Yanina (avec les costumes ils ou elles ne peuvent chanter en direct).

Nina fera une annonce ce jeudi (a t'elle mis en légende de cette photo).

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Yanina Wickmayer de retour à la compétition

À 32 ans, et maman d’une petite fille en avril dernier, Yanina Wickmayer va renouer avec la compétition, a-t-elle annoncé jeudi en conférence de presse à Wilrijk.

Après une grossesse et 16 mois d’absence, 'Maman Yanina' va, en quelque sorte, commencer sa deuxième carrière. Premier tournoi, début février du côté de Porto.

"Pour la deuxième fois dans ma vie de joueuse de tennis, je commence de nulle part. C’est excitant car c’est une nouvelle aventure qui commence, un nouveau challenge, et j’aime ça. Revenir jouer en étant maman, je trouve que c’est une belle histoire"

"Comme j’ai toujours laissé une porte ouverte par rapport à un retour, j’ai toujours bien entretenu mon corps. J’ai continué à faire des exercices et je suis restée active. Ça m’a clairement aidé après l’accouchement. Mais je dois aussi reconnaître que le chemin pour être à nouveau compétitive a été long. Il y a un fossé entre 'être en forme' et 'pouvoir jouer en compétition'. Physiquement, j’ai pris mon temps et bien respecté les étapes pour assurer mon retour. J’ai écouté mon corps. Je peux dire que physiquement, je suis à 100% prête. Au niveau tennistique, par rapport à mon jeu, on verra après les premières semaines comment je gère tout ça. Au début, on va devoir chercher un peu, c’est sûr".

"Je vais maintenant me battre sur le terrain pour des raisons supplémentaires, pour ma fille et pour ma famille. Ce sera différent. Au niveau de l’organisation, ça va changer aussi. Je souhaite que ma fille nous accompagne et voyage souvent avec nous. Je voulais revenir sur le circuit à condition de pouvoir partager mes émotions avec ma fille. Quand je vivais des moments plus compliqués pendant ma préparation, je me motivais avec cette image de pouvoir soulever un trophée avec ma fille dans mes bras, avec moi. Je vais donner le maximum et on verra où ce maximum m’amènera"

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Ancienne 12e joueuse mondiale, elle veut surtout vivre l’expérience, mais a tout de même les J.O. de 2024 en tête.

Yanina, tout d’abord félicitations pour cette petite Luana pleine de vie que nous avons rencontrée dans les couloirs et aussi pour votre silhouette ! Si on n’avait pas vu la petite, on ne peut croire que vous êtes devenue maman entre-temps…
Merci ! J’ai pratiquement retrouvé mon poids de forme, à un kilo près. J’avais pris 12 kilos durant ma maternité, les premiers ont été faciles à éliminer, pour les cinq derniers, je me suis fait aider par un régime basé sur la génétique et proposé par la firme PronoKal. La même qui avait aidé Bart De Wever à perdre tous ses kilos en trop…


Vous avez dû repartir de zéro pour être à nouveau fit ?
Je ne dirais pas de zéro car j’avais gardé une base physique. Durant une bonne partie de ma maternité, j’ai continué à courir, à faire du vélo, à faire des exercices pour mon dos et mes jambes, ce qui est toujours bénéfique lorsqu’on est enceinte. Je mentirais aussi en disant que deux semaines après mon accouchement, j’étais prête à courir le 100 mètres mais, disons, qu’étape par étape, progressivement, je me suis remise en forme. Et là, depuis deux mois, je peux dire que j’ai sérieusement augmenté l’intensité physique et tennistique. J’ai retrouvé 100 % confiance en mon corps. C’était la condition sine qua non pour que je me lance dans ma deuxième partie de carrière ! C’est pourquoi j’ai pris le temps, d’abord pour vivre les premiers moments importants avec ma fille, et ensuite, pour me reconstruire. La force physique a toujours été une arme dans mon jeu, sans être à 100 %, je ne pouvais pas accepter de repartir sur le circuit. Mais une fois que j’ai recommencé à jouer au tennis, j’ai directement senti que ça me plaisait toujours et que le feu, je l’avais toujours en moi !


Concrètement, comment ça va se passer ?
Le 7 février, je serai à Porto pour disputer un 25.000 $ ! Je recommence au bas de l’échelle comme lorsque j’avais 16 ans… Je dispose d’un classement protégé aux alentours de la 160e place mondiale. Je peux utiliser ce classement dans 12 tournois dont deux fois en qualifs de Grand Chelem. Je pars pour l’instant à tâtons, sans coach, car je veux d’abord voir comment tout ça va se passer, avant d’établir un programme et de penser à un encadrement. Pour l’instant, ma reprise, je l’ai formatée ici, au centre tennistique de Wilrijk. Ma fille participera aux plus grandes tournées, je ne suis pas devenue maman pour ne plus la voir !


Il y a désormais une dizaine de joueuses-mamans, comme Kim Clijsters sur le circuit, ça vous a inspiré ?
Chacune a sa propre histoire et a vécu sa maternité à son propre rythme, donc, je n’ai pas vraiment reçu ou demandé des conseils aux autres. Mais oui, c’est inspirant de pouvoir s’imaginer en train de gagner un tournoi devant sa fille ! D’ailleurs, lors des moments les plus pénibles, lorsqu’il fallait aller s’entraîner après avoir passé une mauvaise nuit, j’avais cette image en tête pour me motiver !


Justement, vous vous fixez quels objectifs ?
Ce ne sont plus les résultats, le ranking ou la station finale qui m’importent. Non, c’est le chemin qui m’intéresse. Être joueuse et maman à la fois, je veux tenter cette aventure ! Voir où sont mes limites en tant qu’athlète sur les courts et en tant que maman en dehors des courts. Bien sûr, intrinsèquement, je veux toujours gagner des matches, mais être maman m’a fait réfléchir. À la fin de la journée, les résultats et les trophées, c’est beau, mais ce qui importe par dessus tout, c’est la personne que tu es. Attention, je ne renie pas toute ma première carrière (NDLR : avec en exergue une place en demi-finale de l’US Open 2009 !) car elle m’a aussi construite, mais j’ai un regard différent aujourd’hui. Quand je rentre à la maison, ma fille s’en fiche de savoir si j’ai gagné un match ou si je viens de terminer un bon entraînement. Elle, ce qui l’intéresse, c’est que je l’aime et que je joue avec elle… Maintenant, tout athlète a besoin d’une sorte de rêve à plus long terme. Le mien sera une participation aux J.O. 2024 de Paris 


Quelque part, avec cette pandémie et toutes les complications qui touchent aussi le sport, vous ne pouviez pas choisir meilleur moment pour tomber enceinte.

Avant toute chose, cette période est difficile pour tout le monde… Mais oui, c’était le bon timing, finalement. J’avais envie de devenir maman et c’est la meilleure décision de ma vie !

Porto (Portugal - ITF - W25 - Dur - indoor)
Simple
Q1 : Yanina Wickmayer (Ncl) - Viktoriia Dema (UKR, 886, n°14) 6/1 6/0 

Q2 : Yanina Wickmayer (Ncl) - Clervie Ngounoue (USA, IW2298) 7/6 4/6 10/5 

1T : Giulia Gatto-Monticone (ITA, 201, n°6) - Yanina Wickmayerq (Ncl) 6/0 3/6 6/2 
1T : Yanina Wickmayer / Kurumi Nara - Anet Angelika Koskel / Ellie Logotheti 6/0 6/0