LIGUE DES CHAMPIONS 2013/2014

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Barcelone pour Kompany, Balotelli pour Courtois
16.12.2013 | Patrice Capelle


Le tirage au sort des 1/8e de finale de Ligue des Champions a livré de belles affiches: à commencer par Manchester City - FC Barcelone.

Vincent Kompany, le capitaine de Manchester City, a en effet hérité de Barcelone, quadruple vainqueur de l'épreuve. Le tirage au sort ce lundi à Nyon a réservé une autre grosse affiche entre Arsenal et le Bayern Munich.

Ce duel entre les Gunners et les Allemands permettra à Thomas Vermaelen et à Daniel Van Buyten de se croiser. Les deux clubs, leaders de leur championnat respectif, s'étaient déjà rencontrés au même stade de l'épreuve l'an dernier, avec un avantage aux Bavarois, tenants du titre.

Axel Witsel et Nicolas Lombaerts joueront eux avec le Zenit St-Petersbourg contre les vice-champions d'Europe du Borussia Dortmund.

Autres Belges encore concernés par ce tirage, Thibaut Courtois et Toby Alderweireld avec l'Atletico Madrid. Le co-leader du championnat d'Espagne a hérité de l'AC Milan avec un match retour à Madrid.

Les adversaires d'Anderlecht en phase de poule, le Paris St-Germain et l'Olympiacos seront opposés respectivement au Bayer Leverkusen et à Manchester United, trois fois vainqueur de cette Ligue des Champions où évoluent Marouane Fellaini et Adnan Januzaj.

Champions d'Europe à 9 reprises, le Real Madrid a hérité de Schalke 04. Enfin, le Galatassaray sera opposé Chelsea, avec Eden Hazard.

Les matches aller sont programmés les 18, 19, 25 et 26 février, et les matches retour les 11, 12, 18 et 19 mars. La finale se jouera à Lisbonne le 24 mai.

1ers 8è de finales aller de LDC :

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Le PSG s'est amusé à Leverkusen

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La grosse option du Barça

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Suite des 8è ALLER de LDC :

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Football, Ligue des champions
Le Bayern toujours trop fort
Par La rédaction, 19-02-2014


Comme l'an dernier, le Bayern Munich est venu s'imposer avec autorité sur la pelouse d'Arsenal en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions (0-2). La messe est déjà quasiment dite pour la qualification.

Arsenal-Bayern Munich 0-2
Bayern Munich : Kroos (56e), Müller (88e)

Comme le PSG et Barcelone mardi, le Bayern Munich a fait un pas de géant vers les quarts de finale de la Ligue des champions. Les Bavarois ont en effet logiquement pris le meilleur sur Arsenal ce mercredi à l’Emirates (0-2). Une victoire obtenue à l’usure, face à des Gunners qui n’ont fait illusion qu’en début de match. Sanogo, de nouveau préféré à Giroud, (7e), Cazorla (8e) et surtout Özil sur penalty (9e) mettaient Neuer à contribution d’entrée. En difficultés durant le premier quart d’heure, le Bayern reprenait peu à peu ses esprits, et le contrôle du ballon. Obligeant le bloc londonien à reculer dangereusement, les hommes de Pep Guardiola mettaient une grosse pression sur la défense d’Arsenal mais ils peinaient à se montrer menaçants… jusqu’au tournant de la rencontre qui intervenait peu avant la pause. Lancé par Kroos, Robben provoquait un penalty et l’expulsion logique de Szczesny (37e). Une aubaine pour les champions d’Europe, même si Alaba perdait son duel face à Fabianski en frappant sur le poteau (40e).

Installés dans les trente derniers mètres londoniens dès la reprise, les Bavarois ne tardaient pas à tirer profit de leur supériorité numérique en seconde période. La délivrance venait du pied droit de Kroos qui nettoyait la lucarne d’une superbe frappe enroulée des 20m (0-1, 56e). Mené et incapable de sortir de son camp, Arsenal subissait sans cesse les assauts d’un Bayern désireux de tuer le suspense de ce huitième de finale. Et à force de concéder des occasions malgré l’acharnement de la charnière Mertesacker-Koscielny (63e, 64e, 70e) les Gunners craquaient une nouvelle fois en fin de match, lorsque Müller doublait la mise de la tête (0-2, 88e). Un deuxième but qui scelle quasi-définitivement l’issue de cette double confrontation. Comme la saison passée, le Bayern est en passe de s’offrir le scalp d’Arsenal. Et cette fois, les Bavarois tâcheront de ne pas prendre le match retour à la légère après avoir fait le plus dur à l’aller.

Le joueur du match
172 ballons touchés, 97% de passes réussies (Opta). Les chiffres sont éloquents et prouvent une fois de plus l’importance de Toni Kroos dans le jeu bavarois. Impressionnant de justesse et de maitrise dans l’entrejeu, l’international allemand s’est également chargé de débloquer la situation, en ouvrant le score d’une superbe frappe enroulée.

On n’a pas aimé
A la peine ces dernières semaines, Mesut Özil a encore déçu. Après avoir manqué un penalty qu’il avait obtenu en début de match, l’international allemand s’est mis à déjouer, perdant de nombreux ballons et la totalité de ses duels. Repositionné sur le côté gauche après l’expulsion de Szczesny, il s’est fait plusieurs reprendre à plusieurs reprises par ses coéquipiers pour son manque de rigueur défensive.

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Le coup parfait de l'Atlético


Sauvé par sa transversale puis son poteau en première période, l'Atlético Madrid s'est finalement imposé en fin de match sur la pelouse de l'AC Milan, ce mercredi en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions (1-0), grâce à Diego Costa.

A Milan, la saison de la frustration continue. Ce mercredi, les Rossoneri ont livré une prestation bien supérieure à leurs standards des derniers mois, mais cela n’a pas suffi pour éviter une nouvelle désillusion en huitième de finale aller de la Ligue des champions face à l’Atlético Madrid (0-1). Peu en réussite jusque-là, Diego Costa a offert un succès extrêmement précieux aux Colchoneros en inscrivant de la tête l’unique but de la partie (83e).

Les promesses de Taarabt, l'erreur de Rami
Privé de ballon en tout début de rencontre, l’AC Milan a peu à peu refait surface et a même trouvé deux fois les montants ! D’abord sur une puissante frappe du gauche de Kaka sur la transversale (15e), puis sur une tête d’Andrea Poli déviée par Thibaut Courtois sur son poteau droit (18e). Sur ces deux actions, c’est Adel Taarabt qui était à la dernière passe, preuve de l’intégration réussie de l’international marocain (qui s’est même montré entreprenant défensivement !) en Lombardie.
En seconde période, l’Atlético a repris les commandes des opérations, se créant plusieurs situations dangereuses mais peu d’occasions. Mais Diego Costa a donc surgi dans les derniers instants de la partie, bénéficiant d’une erreur de marquage de son garde du corps Adil Rami pour amener son équipe à un pas des quarts de finale. Le défenseur français aurait pu se rattraper dans la foulée sur un puissant coup franc (87e), mais sa frappe du droit est passée juste à côté. Frustration, encore et toujours…