Sports de combat à Pékin

Traditionnellement, parmi les différents sports de combat, le judo est l'une des disciplines qui rapporte le plus de médailles à la France ...

On se souvient notamment de David Douillet bien sur, notre double champion olympique !!!

Pékin sera t elle à nouveau favorable aux Bleus ? Suspense ...

Un bien regrettable forfait : celui de Pascal Gentil en taekwondo ... Il était double médaillé de bronze ...

Citation :

Pascal Gentil forfait en taekwondo


Pascal Gentil ne participera pas aux Jeux Olympiques. Le Français, convalescent à la suite d’une rupture partielle de l’aponévrose plantaire du pied droit, doit laisser sa place à Mickael Borot comme titulaire lors des épreuves de taekwondo des Jeux Olympiques.

Pascal Gentil ne touchera pas de médaille olympique. Le Français doit déclarer forfait suite à une rupture partielle de l’aponévrose de son pied droit, une blessure contractée lors d’un entraînement à Vittel le 25 juillet dernier. "Les médecins lui ont prescrit huit jours supplémentaires d'arrêt, sans taekwondo", a expliqué une porte-parole de la fédération.

Le Parisien doit laisser sa place à Mickael Borot. Ce dernier présente un beau palmarès : champion du monde en 2005 et 2006, année pendant laquelle il ravissait également le titre européen. Agé de 33 ans, Borot avait provoqué un début de polémique en début de saison : vainqueur du tournoi de qualification aux Jeux Olympiques à Manchester, et champion de France, il s’était vu refuser sa qualification pour les J.O par la fédération française, au profit de Pascal Gentil.

Coup dur, donc, pour Pascal Gentil qui présente l’un des plus beaux palmarès du taekwondo français avec notamment trois titres de champion d’Europe, quatre victoires en coupe du monde et deux médailles de bronze olympiques à Sydney, en 2000 puis à Athènes en 2004. A 35 ans, et après avoir consenti de grands efforts pour se préparer à ces Jeux Olympiques, il viendra à Pékin en qualité de remplaçant.

L'épreuve de taekwondo aura lieu Samedi 23 août.

Europe1.fr - Pierre Chaperon - Créé le 06/08/08 - Dernière mise à jour à 19h15

Ca débute bien mal en escrime pour la France

Citation :

Sabrées d'entrée !
Escrime - Pékin 2008

Grosse déception pour les sabreuses françaises. Anne-Lise Touya, Carole Vergne et Leonore Perrus ont été éliminées dès leur premier assaut samedi à Pékin. Elles tenteront de se remobiliser pour l'épreuve par équipe. Mais les Jeux commencent mal pour l'escrime tricolore.


9/08/2008 - 08:00

Déception du jour pour la France en Judo : Barbara Harel qui à nouveau passe à côté d'une médaille aux JO ...


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La France décroche son premier titre olympique grâce à la lutte gréco-Romaine

A noter que les frères Guénot sont tous les deux sur le podium : BRAVO DONC A STEEVE ET A CHRISTOPHE !!

Citation :

utte gréco-romaine, Interview


«Un truc de malade»

Sacré champion olympique de lutte gréco-romaine en 66 kg, la première médaille d'or de la France dans ses Jeux, Steeve Guénot avait du mal à réaliser ce qu'il venait d'accomplir.



Steeve, que ressentez-vous après avoir décroché la première médaille d'or de la France dans ces Jeux ?

Steeve Guénot : Je suis fier et ému. On ne peut pas être plus heureux. Mes parents, mon petit frère, ma famille, mes amis étaient là dans la salle aujourd'hui. Je suis super content de leur avoir fait cadeau de cette médaille d'or. C'est un truc de malade ! Il ne pouvait rien m'arriver de mieux. Mais je ne réalise pas encore vraiment.


Etiez-vous venu à Pékin avec cette ambition de remporter le titre olympique ?

Steeve Guénot : J'avais fait deuxième aux Championnats du Monde l'an dernier. Et les Jeux Olympiques, ce n'est pas plus dur. Il y a les mêmes adversaires, on est 20 donc je suis venu ici en me disant qu'il fallait que je fasse au moins aussi bien. Et c'est ce que j'ai fait ! Je fais partie des plus jeunes de l'équipe. Il y a quatre ans, je n'avais que 18 ans, je venais d'entrer à l'INSEP, c'était donc trop tôt pour les Jeux d'Athènes. Mais cette année, après quatre ans d'entraînement à l'INSEP, j'étais prêt. Et je serai encore là en 2012 !


Quel a été le moment le plus difficile dans cette journée ?

Steeve Guénot : Mon match le plus dur était au deuxième tour contre le Hongrois (Ndlr : Tamas Loerincz). Je gagne à l'arraché, sur la fin, après une décision arbitrale. Il y a eu une erreur, les arbitres sont revenus sur leur décision et j'ai pu gagner. Mais j'ai cru que j'allais perdre. Cela a vraiment été le match le plus dur. Les autres, je les ai gagnés en deux manches à chaque fois. Je ne dirais pas que cela a été plus facile mais j'ai eu moins de mal.


Vous avez une relation très forte avec votre frère. Quelle importance a-t-il pour vous ?

Steeve Guénot : Je pense que sans mon frère, je ne serais pas là. C'est même sûr. J'ai toujours suivi son exemple. J'ai toujours voulu faire comme lui. On habite ensemble, on s'entraîne ensemble, on fait tout ensemble. Il est toujours derrière moi pour me soutenir. Je suis un peu assisté.


Votre idole est Alexandre Karelin (Ndlr : un ancien lutteur russe, légende de la discipline). Qu'est-ce que cela vous fait de le rejoindre au palmarès des Jeux ?

Steeve Guénot : Cela me fait plaisir. Mais je suis encore loin de son palmarès (Ndlr : trois titres olympiques en 1988, 1992 et 1996, une médaille d'argent en 2000, 9 titres de champion du monde entre 1989 et 1999). C'est un grand champion. J'espère le rattraper petit à petit. Je n'ai que 22 ans, j'espère apporter encore des médailles à la France dans le futur.


Comment parvenez-vous à concilier votre travail et la lutte ?

Steeve Guénot : Je suis agent de sécurité à la RATP. Ce n'est pas facile de concilier le travail et l'entraînement. Mais l'an dernier, j'ai signé une convention d'athlète haut niveau pour pouvoir aménager mon temps de travail pour m'entraîner et partir en stage. Et depuis le mois de mars, j'étais détaché pour pouvoir me consacrer à la préparation des Jeux Olympiques.


Pensez-vous que cette médaille puisse booster la lutte en France ?

Steeve Guénot : C'est vrai qu'il n'y a pas beaucoup de licenciés en lutte en France. Tout le monde se connaît, ou presque. J'espère que cette médaille amènera plus de monde à la lutte.



Source : sport24.com - le 13 Août 2008 par Emmanuel Quintin

Petite déception avec Teddy qui doit "se contenter" du bronze ...

Citation :

Teddy Riner se contente du bronze


Favori chez les plus de 100kg, le judoka français Teddy Riner a été battu en quart de finale. Il a néanmoins obtenu une médaille de bronze en match de classement.

Teddy Riner a terminé son tournoi avec une médaille de bronze chez les plus de 100kg en battant en match de classement le Géorgien Lasha Gujejiani.

A l'issue du combat, le Français s'est dit fatigué mais néanmoins satisfait de son résultat.

L'or est revenu au Japonais Satoshi Ishii, 22 ans, qui a battu en finale l'Ouzbek Abdullo Tangriev.

En quart de finale, Riner avait été battu par Tangriev, troisième aux championnats du monde 2007. Il s'était incliné en mort subite sur une pénalité pour non-combativité.

Le Français de 19 ans était l'un des favoris pour la médaille d'or au même titre que le Russe Tamerlan Timenov, médaillé d'argent à Athènes et vice-champion du monde, également sorti du tableau principal.

Riner avait battu au premier tour le Tunisien Anis Chedli à la mort subite, puis le Kazakh Yeldos Ikhsangaliyev au deuxième tour par ippon.


Par LEXPRESS.fr, mis à jour le 15/08/2008 09:33:27 - publié le 15/08/2008 09:33:27

Cela dit, même si on est déçus, et ça peut se comprendre, lui doit l'être encore plus que nous ... Je ne comprendrais jamais l'attitude d'une certaine presse qui décerne les médailles d'or avant les épreuves et qui ensuite "brûle" les sportifs et sportives lorsque par malheur ils ou elles se plantent ne serait ce qu'un peu ...

Ca finit bien pour notre escrime : bravo à notre équipe de France masculine d'épée qui nous a permis de décrocher une 3è médaille d'or dans ces JO !!


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Bravo à notre équipe de France masculine de sabre qui nous a décroché l'or olympique ce dimanche : titre d'Athènes conservé !!

Citation :

L'OR, QUATRE ANS APRÈS


L'équipe de France de sabre, composée de Nicolas Lopez, Julien Pillet et Boris Sanson, a conservé son titre olympique acquis à Athènes après sa victoire en finale face aux Etats-Unis (45-37), dimanche à Pékin. Elle apporte à l'escrime française sa quatrième distinction en Chine, après l'or par équipes de l'épée masculine, l'argent de Fabrice Jeannet (épée) et celui de Nicolas Lopez en individuel.

Comme il est bon de revivre Athènes. Là où Julien Pillet, accompagné des deux frères Touya, Damien et Gaël, offraient au sabre français sa première médaille d'or par équipes après une finale épique face à l'Italie. Dimanche à Pékin, Pillet, seul rescapé de l'aventure grecque a de nouveau goûté à l'or, avec deux autres potes. A ses côtés, Nicolas Lopez a reçu sa deuxième récompense de la semaine après l'argent en individuel. Et Boris Sanson, contraint de regarder la cérémonie en coulisses il y quatre ans en raison de son statut de remplaçant, repartira de Chine avec la plus belle des récompenses autour du cou. «Ça n'est pas une revanche, insiste le Bordelais. C'était un souhait, un rêve», abouti après une belle saison.

«Cette année, nous avons remporté la Coupe du monde. Et à chaque fois qu'on la remporte, on gagne le titre. Je me suis dit que c'était un bon présage pour Pékin», a plaisanté Pillet, le plus expérimenté du trio champion du monde en 2006... Un signe donc. Positif bien sûr. Comme tous ceux visibles dimanche dès le quart de finale remporté facilement face à l'Egypte (45-31). Jamais les Français n'ont montré de signe de faiblesse, pas même lors de leur demi-finale au couteau face à des Transalpins revanchards après leur défaite à Athènes. Ils se sont battus, jusqu'au bout. N'en déplaise au talenteux italien Aldo Montano, dont les quelques fourberies n'ont pas suffi à faire flancher des n°1 mondiaux pourtant mal engagés.

«Se serrer les coudes et avancer ensemble. C'est notre force», confiait Sanson, l'homme de cette demi-finale. Menés de 6 touches à l'entame du sixième assaut (25-19), les Tricolores sont à la peine. Et vont chercher leur ticket pour la finale à l'envie, ensemble. Poussé par ses partenaires après une première partie de match trop discrère, le sociétaire du Racing réalise un énorme septième relais permettant à son équipe de prendre la tête pour la première fois depuis le début de la rencontre (35-33). Pour ne plus jamais la perdre. Vainqueurs (45-41), les hommes du maître d'arme Jean-Pierre Daurelle obtiennent un billet pour leur finale, face aux Etats-Unis.

Il y a de quoi se méfier de ces Américains, tombeurs de la Hongrie, championne du monde en titre, et des Russes de Stanislav Pozdnyakov, lors de l'autre demie à l'issue contestée. D'abord déclarés vainqueurs, les sabreurs de l'Est ont essuyé une annulation de la touche, puis une défaite dans la foulée. Au final, il n'y a pas vraiment de match entre la France et les USA. L'équipe triple médaillée mondiale est (bien) emmenée dès le départ par Pillet (5-1), avant que Lopez et Sanson portent à 9 l'écart après (seulement) les trois premiers assauts. Beaucoup plus offensifs, et physiquement moins entamés que leurs adversaires, les Tricolores s'imposent sur une ultime touche de Julien Pillet et laissent éclater leur joie. Comme il va être bon, ce souvenir de Pékin...


Source : L'équipe.fr - Par Peggy BERGERE, à Pékin

La France a décroché le bronze hier vendredi en taekwondo, grâce à Epangue !!

Voilà une excellente nouvelle pour l'escrime française : "La Guêpe" reprend du service !!

Citation :

Escrime-ChM 2010 - Flessel «réattaque pour deux ans»


A presque 37 ans, Laura Flessel annonce ce mardi dans L'Equipe qu'elle participera aux Championnats du monde 2010 à Paris. «Je réattaque pour deux ans» affirme la championne olympique d'épée (1996), remise de sa déception des derniers JO de Pékin. En attendant les Jeux de Londres ?

On a quitté Laura Flessel très déçue après son quart de finale perdu à Pékin. A 36 ans, la "Guêpe" visait en Chine une quatrième médaille olympique après un titre décroché en 1996, une médaille de bronze en 2000, et l'argent à Athènes il y quatre ans. Il n'y a rien eu à part une grande tristesse, mais une remobilisation instantanée. « Dans une compétition tout est calculé, réglé. Et quand on est déstabilisé, il faut savoir se repositionner », avait déclaré la Française aux 13 titres mondiaux (individuels et par équipes) après ce match perdu sur les pistes du Pavillon d'escrime du Centre National de Congrès. Déjà un signe annonciateur de la continuité de sa carrière ? Certains en étaient convaincus, à l'image Michel Sicard. «Laura serait encore là en 2010» s'était avancé le Directeur Technique National à l'heure du bilan des JO. L'annonce est confirmée.

Dans un peu plus de deux ans donc, la Guadeloupéenne sera bien là, au Grand Palais de Paris afin de disputer ce qui devrait être ses douzièmes championnats du monde. Une annonce qui réjouit les huiles fédérales françaises, à commencer par le président, Frédéric Pietruszka. «Les Championnats du monde à Paris, avec ou sans Laura, ce n'est pas tout à fait pareil». «Laura est notre meilleure ambassadrice et c'est une excellente chose pour son équipe», s'enthousiasme quant à lui le DTN dans les colonnes de L'Equipe.

Du côté de la chef de file de l'épée tricolore, il n'a jamais été question de déposer les armes, même après le revers chinois de l'été dernier. «Honnêtement, je n'y ai pas pensé. Il y avait une grande déception, mais je n'ai jamais rien décidé sur des coups de tête et je ne me voyais pas le faire là-bas (...). Je suis quelqu'un qui aime bien réfléchir (...) Je repars pour deux ans.» Quant à l'âge de Flessel aux moments des Mondiaux de Paris (39 ans), les techniciens affirment qu'il importera peu, au contraire. Surtout lorsqu'on sait que la Française soufflera ses bougies le premier jour de la compétition le 1er novembre, et qu'elle croit dur comme fer aux signes. Un résultat suffira t-il à l'emmener jusqu'aux JO de Londres (encore) deux ans plus tard ? «On verra», confesse l'intéressée, en rigolant...


L'Equipe.fr - 30/09/2008 08:00