Ligue 1 - Saison 2013/2014

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Football, Ligue 1
Monaco, la douche froide
Par Jérémy Vasseur, 20-12-2013


Malgré le retour à la compétition de Falcao, Monaco a très mal conclu la phase aller du championnat en s’inclinant à domicile face à Valenciennes (1-2). Une défaite inattendue qui assure au PSG le titre honorifique de champion d’automne.

Monaco-Valenciennes 1-2
Monaco : Rodriguez (84e)
Valenciennes : Abidal (30e, csc), Ducourtioux (58e)

L’AS Monaco ne réalisera pas la meilleure phase aller de son histoire en championnat. Alors qu’une victoire lui aurait permis d’obtenir le total jamais atteint de 44 points, le club de la Principauté s’est raté ce vendredi face à Valenciennes (1-2). La deuxième défaite de la saison pour les hommes de Claudio Ranieri qui sont apparus bien en deça de leurs dernières prestations. S’ils prenaient rapidement les contrôle du ballon face à des Valenciennois disposés en 3-5-2, les Monégasques peinaient à monter en rythme. Leurs enchaînements étaient brouillons et manquaient de vitesse pour inquiéter des Nordistes vigilants. Et chanceux à la demi-heure de jeu lorsqu’Abidal déviait un centre de Musuaku dans ses propres filets (0-1, 30e). Ce but, le premier encaissé par l’ASM en 550 minutes, réveillait finalement les locaux qui appuyaient enfin sur l’accélérateur. L’occasion pour Penneteau de se mettre en valeur (40e, 43e, 52e, 62e)

Mené à la pause, Monaco comptait sur la rentrée de Falcao dès la reprise pour forcer la décision. Mais à force de buter sur une défense nordiste très rugueuse et de se découvrir derrière, l’ASM se faisait piéger sur un contre parfaitement conclu par Ducourtioux (0-2, 58e). Un gros coup sur la tête des Monégasques, peu inspirés malgré la réorganisation en 4-2-3-1 et les entrées d’Ocampos et Ferreira-Carrasco. Il fallait attendre les ultimes minutes pour voir la suspense être relancé. Si Falcao manquait un penalty qu’il avait obtenu (83e), Rodriguez redonnait espoir dans la foulée au Louis II (1-2, 84e). Une révolte trop tardive. Les Valenciennois défendaient comme des morts de faim et obtenaient leur troisième victoire de la saison, synonyme d’espoir dans la course au maintien. Cette issue fait également les affaires du PSG. Sacré champion d’automne avant d’affronter Lille dimanche, le club de la capitale pourrait frapper un très gros coup dimanche avant la trêve.

Le joueur du match
Souvent décrié depuis le début de saison, Nicolas Penneteau a réalisé le match quasi-parfait sur la pelouse de Louis II ce vendredi. Serein dans les airs, le portier valenciennois a réalisé plusieurs arrêts décisifs sur sa ligne. Dont un sur un penalty (certes assez mal exécuté) de Falcao.

On n’a pas aimé
Peu inspiré dans le jeu malgré une bonne réaction après l’ouverture du score, Monaco n’a pas pu compter sur ses remplaçants pour renverser la vapeur. Un mois après sa dernière apparition en championnat, Radamel Falcao est apparu emprunté en pointe, à l’image de son penalty manqué. Lucas Ocampos et Yannick Ferreira-Carrasco n’ont pas montré grand-chose sur les côtés, durant une seconde période asémiste très pauvre.

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Football, Ligue 1
Sochaux finit sur une bonne note
Par Edouard Mathieu, 21-12-2013


Dans un match globalement abouti, Sochaux a décroché une victoire importante dans la course au maintien face à Rennes (2-1). C’est la première victoire d’Hervé Renard depuis son arrivée.

Sochaux – Rennes 2-1
Sochaux : Bakambu (18esp, 71e)
Rennes : Alessandrini (41esp)

Rebondissements. A leur arrivée au stade, les joueurs sochaliens avaient dû faire face aux supporters mécontents. Hervé Renard avait alors demandé 15 minutes d’encouragement avant d’éventuellement siffler. Et les Lionceaux ont été au rendez-vous de ce premier quart d’heure avec de l’intensité, de la volonté, et surtout des occasions. Dès la 11e minute, Bakambu tentait d’aller défier Costil mais, gêné par le retour d’Armand, voyait sa frappe captée par le portier adverse. La domination des locaux étaient ensuite récompensée par un penalty gagné par Roy Contout devant Kana-Biyik. Cédric Bakambu s’avançait pour tromper Costil, pourtant parti du bon côté (1-0, 18e). Mais le FCSM reculait sans savoir subir, et après deux avertissements d’Alessandrini (29e) et Pitroipa (32e), Rennes obtenait également un penalty. Cros cherchant à sauver un corner remettait dans les pieds rennais et Faussurier faisait la faute dans la zone de vérité. Alessandrini réalisait le contre-pied pour ramener son équipe à hauteur (1-1, 41e). Prcic sollicitait ensuite Costil par deux fois (43e, 45e), mais ne réussissait pas à remettre son équipe devant.

Fragilisé par le penalty bêtement concédé, Cros se trouait à nouveau dès la reprise mais Pajot était justement signalé hors-jeu (50e). Malgré une légère domination sochalienne, Rennes se créait une occasion par Saïd dont la frappe déviée mettait en valeur Cros, auteur d’un réflexe monumental (70e). Un arrêt d’autant plus déterminant que sur l’action suivante, Prcic déposait une merveille de ballon dans la profondeur pour Bakambu qui gardait ses nerfs pour battre à nouveau Costil (2-1, 71e). Incapables de se ressaisir, les Rennais s’en remettaient aux coups de pied arrêtés et Armand voyait sa tête sauvée sur sa ligne par Faussurier (84e). Trop léger pour inquiéter des Doubistes peu à peu en confiance qui glanent leur première victoire depuis l’arrivée d’Hervé Renard et quittent symboliquement la dernière place. Rennes finit l’année à une triste 15e place, à seulement 7 points de la zone rouge.

Le joueur du match :
Double buteur, Cédric Bakambu a porté son équipe vers la victoire. L’attaquant de 22 ans, auquel Hervé Renard a rendu hommage à la fin du match, aura à la fois marqué mais aussi défendu énormément, conservant les ballons dans les dernières minutes.

On n’a pas aimé :
Si Rennes n’a pas su se montrer offensivement, il a surtout manqué une pointe aux hommes de Philippe Montanier. En dehors d’une tête non-cadrée en première mi-temps, on n’aura pas vu Nelson Oliveira. L’attaquant portugais était totalement absent et n’a plus marqué depuis la 12e journée…

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Football, Ligue 1
Les Verts plument les Canaris
Par Florent Gazeau, 21-12-2013


Auteur d’une très bonne première période, Saint-Etienne s’est imposé face à Nantes (2-0) et termine l’année 2013 en beauté. Les Stéphanois en profitent pour dépasser les Canaris et s’emparer provisoirement de la 4e place.

Saint-Etienne-Nantes 2-0
Saint-Etienne : Corgnet (24e), Erding (pen, 83e)

On craignait de ne pas voir de spectacle à Geoffroy-Guichard ce samedi après-midi. La raison ? Une pelouse dans un état désastreux et indigne d’un match de Ligue 1. Saint-Etienne a réussi à s’accommoder de ce terrain de jeu catastrophique. Beaucoup plus que les Nantais. Notamment en première mi-temps. Bien en jambes d’entrée, les Foréziens se montraient dangereux : Erding reprenait un centre en retrait de Gradel (3e) avant de placer une volée du droit stoppée par Riou (5e), tandis que Corgnet frappait au-dessus après une belle action collective (9e). Logiquement, Saint-Etienne ouvrait le score grâce à Corgnet. L’ancien Lorientais trompait le portier adverse d’un plat du pied droit suite à une remise d’Erding (1-0, 24e). Cissokho sauvait ensuite les Canaris en dégageant le cuir in extremis devant Tabanou (40e). Les hommes de Der Zakarian sollicitaient réellement Ruffier juste avant la pause, mais le tir de Gakpé était trop croisé (43e).

Erding tue le suspense
En seconde période, les Verts étaient méconnaissables. Hormis une frappe hors cadre de Corgnet (46e), les Foréziens proposaient une partition aux antipodes du premier acte. Les Nantais remettaient le pied sur le ballon et poussaient sans pour autant se créer de grosses occasions. Le promu se faisait même punir en fin de match sur un penalty concédé par Alhadhur, coupable d’une main involontaire dans sa surface. Erding ne tremblait pas et tuait le suspense en inscrivant son cinquième but de la saison (2-0, 83e). L’ancien Rennais avait l’opportunité de corser l’addition, mais Riou réalisait une superbe parade (90e). L’ASSE saura s’en contenter et engrange une cinquième victoire lors de ses six dernières rencontres en championnat. Une belle série qui lui permet de dépasser Nantes (6e) en se positionnant provisoirement au pied du podium.

Le joueur du match
Préféré à Brandao à la pointe du 4-2-3-1 mis en place par Christophe Galtier, Mevlüt Erding a réalisé un très bon match. Ses appels ont beaucoup gêné l’arrière-garde nantaise. Auteur d’une passe décisive et d’un but sur penalty, l’attaquant international turc a grandement contribué au succès des Verts.

On n’a pas aimé
En difficulté dans son couloir gauche, Olivier Veigneau a eu beaucoup de mal face à la vivacité de Gradel. Ce n’est pas pour rien si la majorité des actions stéphanoises ont vu le jour sur ce côté en première mi-temps. Soirée galère pour le latéral nantais puisqu’une entorse du genou gauche l’a contraint à céder sa place (50e). On déplorera aussi la sortie sur blessure de Filip Djordjevic, touché à la cheville dans un duel avec Perrin (37e).

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Football, Ligue 1
Montpellier s’en contentera
Par Antoine Ziadé, 21-12-2013


En manque d’inspiration, Montpellier a obtenu le match nul (0-0) sur la pelouse de Bastia. Au vu du match, un bon point pris avant la trêve hivernale.

Bastia-Montpellier: 0-0

Pour son second match à la tête du MHSC, Rolland Courbis ne va pas faire la fine bouche : ce nul acquis à Bastia (0-0) est un bon résultat. Tout simplement car ses hommes étaient bien plus près de perdre la rencontre que de la gagner. La première mi-temps a été dominée par Bastia, qui a eu la possession du ballon (55%) et les occasions (8 tirs dont 3 cadrés, contre 3 et aucun cadré pour Montpellier). Landreau, qui officiait son 606e match de Ligue 1 n’a pas eu le moindre arrêt à faire. Les Montpellierains, peu inspirés, n’ont produit aucun mouvement collectif et se sont reposés sur les exploits personnels de Cabella pour se créer quelques situations (22e, 25e). Malgré sa domination et plusieurs opportunités de buts (8e, 12e, 29e, 36e), Bastia n’a pas trouvé la faille, la faute à un manque de réalisme mais aussi à un Jourdren vigilant.

La deuxième mi-temps est partie sur les mêmes bases, avec assez peu de rythme. Les entrées peu avant l’heure de jeu de Krasic côté Bastia et Mounier côté MHSC n’ont pas beaucoup apporté, d’autant que le jeu a été haché par les fautes. Et pourtant, Camara aurait pu réaliser le hold up par deux fois ! Une première fois sur un centre de Mounier où il n’avait plus qu’à pousser le cuir dans le but vide, mais Romaric réalisait un sauvetage in-extremis (63e). La seconde lors d’un face à face avec Landreau, remporté par le portier, décisif pour sa première parade du match (83e). Les Corses ont tout tenté pour chercher la victoire avec cette équipe offensive, mais n’y sont pas parvenus. La trêve hivernale arrive à point nommé pour les deux équipes qui vont pouvoir prendre le temps de régler leurs problèmes respectifs, et de se reconcentrer sur la seconde partie du championnat.

Le joueur du match :
Aucun joueur sur le terrain n’a brillé, dans les rangs bastiais comme dans les rangs montpelliérains. L’homme du match, c’est Mickael Landreau, qui n’a pas eu grand-chose à faire, mais qui a sorti la parade décisive lors de son face à face avec Camara. Une 606e en Ligue 1 réussie pour le portier.

On n’a pas aimé :
La pauvreté offensive montpelliéraine. Pratiquement aucun mouvement collectif, incompréhensions entre les joueurs, dernier gestes manqués… L’équipe a encore beaucoup de travail à faire pour espérer se maintenir. Avec un tel niveau, rien n'est acquis.

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Football, Ligue 1
Nice se donne de l’air
Par Florent Gazeau, 21-12-2013


Menés à la pause, les Niçois ont renversé la tendance pour disposer de l’Evian TG (3-1) dans un duel de bas de tableau. Les Aiglons se donnent une bouffée d’oxygène par rapport à la zone rouge et s'offrent une trêve hivernale plus sereine.

Nice-Evian TG 3-1
Nice : Bauthéac (60e, 69e), Bosetti (89e)
Evian TG : Mongongu (pen, 27e).

Les Niçois vont peut-être regretter que la trêve hivernale pointe le bout de son nez. Après une série historique de sept défaites consécutives, Nice s’est retroussé les manches et a retrouvé le chemin de la victoire. Troisième succès de suite pour les Aiglons toutes compétitions confondues. C’est l’Evian TG qui a fait les frais de la bonne forme azuréenne. Pourtant, les hommes de Claude Puel n’avaient pas le sourire à la pause lorsque l’ETG menait contre le cours du jeu. Sur la seule incursion haut-savoyarde de la première période, Tié Bi obtenait un penalty que transformait Mongongu (0-1, 27e).

Bauthéac sonne la révolte
Oui mais voilà, les hommes de Pascal Dupraz ont montré trop peu de choses pour espérer quoique ce soit. Dominé dans les grandes largeurs, le tombeur du PSG a logiquement cédé au terme d’une prestation globalement indigente. Bauthéac reprenait du gauche un très bon centre de Brüls pour remettre les deux équipes à égalité (1-1, 60e). L’ailier niçois s’offrait un doublé sur une action similaire au premier but. Mais avec Pied dans le rôle du passeur décisif (2-1, 69e). En fin de partie, Bosetti tuait tout suspense d’un subtil lob sur Laquait (3-1, 89e). Quatorzièmes, les Aiglons se donnent de l’air au classement en comptant neuf points de plus que Valenciennes, premier relégable. Pour Evian, le matelas de sécurité se réduit à six longueurs mais en dispose d’un joker avec le match en retard à Saint-Etienne.

Le joueur du match
Est-ce une coïncidence ? Depuis le retour de blessure d’Eric Bauthéac, Nice a retrouvé la forme avec trois victoires consécutives toutes compétitions confondues. Certainement pas un hasard. L’ailier niçois l’a montré en inscrivant un doublé et en se montrant virevoltant et percutant.

On n’a pas aimé
D’habitude calme et serein, Mathieu Bodmer a montré une facette de lui qu’on ne connaissait pas. Averti pour protestation et visiblement frustré, le défenseur central niçois n’a pas affiché la même assurance que d’ordinaire. C’est l’ancien Stéphanois qui est fautif sur le penalty. Une faute évitable : l’ex-Lyonnais et Parisien aurait très bien pu éviter de laisser traîner la jambe sur Tié Bi qui l’avait dribblé. On notera la prestation encore quelconque de Dario Cvitanich, muet depuis plus de 500 minutes en Ligue 1. Soirée très difficile également pour Jonathan Mensah, auteur de deux mauvaises relances qui ont coûté deux buts à son équipe.

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Football, Ligue 1
Ajaccio nouvelle lanterne rouge
Par La rédaction, 21-12-2013


Le Stade de Reims a étrillé Ajaccio ce samedi pour le compte de la 19e journée de ligue 1 (4-1). L’équipe corse termine l’année à la dernière place du classement.

Reims – Ajaccio : 4-1
Reims : Charbonnier (59e, 62e), Atar (73e), Ayité (78e)
Ajaccio : Eduardo (78e)

Par Imran Ahmad

Ajaccio n’y arrive décidément pas. Les Corses qui se rendaient à Reims avec l’envie de décrocher leur première victoire à l’extérieur et passer les fêtes de fin d’année au chaud, repartent finalement avec encore plus de doutes qu’ils n’en avaient déjà. Pourtant, le visage affiché en première période était plutôt intéressant. En effet, hormis le spectacle d’avant match avec le coup d’envoi fictif donné par… le père Noël, l’hôte rémois n’a rien proposé de très attrayant à son public. Au contraire ce sont les Corses qui se montraient à leur avantage avec un jeu posé et des débordements-centres qui perturbaient à chaque fois l’arrière garde rémoise, scandaleusement fébrile. Les Champenois obtenaient leur première vraie occasion qu’à la demi-heure de jeu avec Charbonnier qui obligeait Ochoa à un arrêt en deux temps suite à une belle frappe à l’entrée de la surface (31e). Pour le reste : rien, le néant… ce qui offrait aux Rémois une sortie à la pause sous les sifflets de leur public.

Charbonnier canonne
La seconde période était alors d’un tout autre calibre avec des Rémois qui semblaient décidés à faire parler la poudre. D’emblée, Ayité mettait Ochoa en action sur coup-franc (47e). Puis commençait le show Charbonnier. L’attaquant reprenait d’abord en demi-volée le ballon sur une belle remise de Mandi dans la surface pour ouvrir le score (59e, 1-0). Il enchainait ensuite avec une reprise de volée magistrale sur un corner d’Ayité (62e, 2-0). Intenable, l’avant-centre rémois offrait ensuite une passe décisive à Atar qui pouvait tromper Ochoa d’un petit piqué (73e, 3-0). Vexé par cette pluie de buts qui s’abattaient sur eux, les Corses réduisaient le score sur une tête d’Eduardo, oublié aux six mètres. Pourtant, Ayité décidait de corser l’addition en ajoutant un quatrième but pour son équipe (78e, 4-1). Le score en restait là malgré un lob intelligent d’Eduardo sauvé sur sa ligne par Mandi, ou la frappe de Devaux qui venait s’écraser sur le poteau d’Ochoa. Reims peut passer les fêtes au chaud en grimpant à la 7e place et en basculant dans le positif au niveau de la différence de buts (+2). Ajaccio en revanche termine l’année en tant que nouvelle lanterne rouge de la Ligue 1.

Le joueur du match
Double buteur et passeur décisif, Gaëtan Charbonnierest incontestablement l’homme de la rencontre, d’autant que ses deux coups de canons consécutifs sont magnifiques.

On n’a pas aimé
Ajaccio n’en finit plus de sombrer. L’équipe de Christian Bracconi qui reste sur 13 matchs sans victoire, toutes compétitions confondues détient le triste record de la plus mauvais série d’une équipe de L1 cette saison. Et la réception du PSG lors de la prochaine journée ne risque pas d’arranger les choses…

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Football, Ligue 1
Toulouse et Guingamp se neutralisent
Par Christopher Le Caër, 21-12-2013


Pas de vainqueur au Stadium samedi soir entre Toulouse et Guingamp (0-0). Dans une rencontre rythmée, les deux équipes ont eu les occasions, mais ont parfois manqué de réussite.

Toulouse – Guingamp : 0-0

«En faisant un coup à Toulouse, on finira bien l’année»avait annoncé Jocelyn Gourvennec, l’entraîneur guingampais. Une année 2013 en tout point remarquable pour les Bretons, qui ont retrouvé l'élite après neuf ans d’absence. Au Stadium, l'En Avant voulait aussi boucler une première partie de championnat plus que correcte et se rapprocher du maintien. Guingamp a failli réussir son coup samedi soir, mais doit finalement partager les points (0-0) face à des Toulousains, auteurs de résultats en dents de scie depuis le début de saison. Contre une équipe de Toulouse «redoutable sur le plan collectif et dure à jouer» selon le coach breton, les Rouge et Noir ont été dominés dans le jeu et dans les duels, mais ont aussi mal exploité les situations de contres en fin de match. Le Téfécé, diminué par les absences de joueurs majeurs comme Trejo et Yago, qui avaient rejoint Chantôme et Ninkov à l'infirmerie, doit donc se contenter du nul face au promu. Samedi soir, l'EAG voulait aussi se rappeler au bon souvenir de 2009, quand il éliminait les Haut-Garonnais en demi-finale de la Coupe de France (2-1), dans un Stadium médusé. Trois ans et demi plus tard, la bande à Mathis n'a pas eu la même réussite.

Dans une rencontre rythmée, c’est Toulouse qui prenait le dessus et remportait les duels. La domination des Haut-Garonnais en première période n’était pas récompensée malgré les frappes de Regattin au-dessus (6e) et surtout de Braithwaite, qui heurtait la barre (17e). Privé de Martins Pereira (suspendu) ou encore d'Atik, Lemaître et Douniama (blessés), Guingamp retrouvait cependant son meilleur buteur, Mustapha Yatabaré (5 buts cette saison), absent des terrains depuis un mois et demi et la réception de Lille (0-0, 13e journée). Le Malien, associé à Alioui (première titularisation en L1, tout comme Dos Santos au poste de latéral droit), ne trompait pas Ahamada (5e), tandis que Langil trouvait à son tour le poteau (39e). Les débats s’équilibraient quelque peu dans le second acte. Regattin trouvait par deux fois Ndy Assembé sur sa route (46eet 50e) et Braithwaite manquait une nouvelle fois de précision (70e). Le compteur-but du Danois restait bloqué à cinq. Place à la trêve désormais avant de reprendre par la Coupe de France début janvier. Toulouse se rendra à Romorantin, tandis que Guingamp affrontera Bourg-Peronnas.

Le joueur du match :
Christophe Kerbrat s’affirme de match en match. L’ancien milieu récupérateur, repositionné en défense centrale par Gourvennec prouve qu’on a eu raison de lui faire confiance à ce poste. Malgré quelques soucis de placement parfois, l’ancien de Plabennec a tenu la baraque avec son compère Jérémy Sorbon, en ne laissant rien passer. Un gage de sûreté derrière.

On n’a pas aimé :
Le public toulousain attendait sans doute un joli succès en guise de cadeau de Noël. Il devra se contenter du nul, la faute à une équipe toulousaine qui n’a pas su faire les bon choix au bon moment. Les attaques ont été légion, mais trop souvent désordonnées.

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Football, Ligue 1
Le PSG ne s'envole pas
Par Flavien Chailleux, 22-12-2013


Le PSG a raté l’occasion de prendre en large en tête de classement en concédant le nul à domicile contre Lille (2-2). Un match d’excellente facture qui permet à la L1 de conclure 2013 sur une bonne note.

Paris SG-Lille 2-2
Paris SG : Ibrahimovic (36e), csc Basa (72e)
Lille : Mavuba (44e), Kalou (53e sp)

La défaite vendredi de Monaco contre Valenciennes (1-2), n’aura donc profité que partiellement au PSG. Alors que les hommes de Laurent Blanc avaient l’occasion de s’envoler au classement en cas de succès contre Lille, ils ont finalement été contraints au partage des points par un adversaire batailleur et sans complexe (2-2). Meilleure défense de L1 et solide 3e, le LOSC a donc confirmé son statut de candidat au podium même s’il a globalement souffert. Mais Paris, orphelin de Cavani – reparti en Uruguay pour raisons personnelles – ne s’est pas montré aussi impérial à l’accoutumée, avec notamment les présences de Lavezzi et Lucas dont le rendement s’est encore avéré aléatoire. Cela n’a pas empêché le premier nommé de contraindre Enyeama à un sauvetage miracle (22e), tandis que Thiago Silva loupait le cadre à un mètre du cadre quelques instants plus tard (32e).

15e but pour Zlatan
Et Ibrahimovic dans tout ça ? Pas grand-chose, jusqu’à un coup-franc direct – légèrement contré – que le Suédois expédiait dans les filets d’Enyeama (1-0, 36e). Il se distinguait quelques instants plus tard sur une échauffourée avec Mavuba (40e). Ce dernier tenait tête à l’attaquant parisien, mais répondait avant tout sur le terrain. A la réception d’un centre de Kalou, il concluait le premier tir lillois en but juste avant la pause (1-1, 44e).

Le LOSC n’avait pas seulement du répondant, il avait aussi un esprit de conquête sur la pelouse du leader. En ce sens, à la suite d’un penalty obtenu par Béria, Kalou donnait même l’avantage aux siens au retour des vestiaires (1-2, 53e). S’en suivait des situations chaudes à répétition dans la surface nordiste. Si Enyeama réalisait un nouvel arrêt miracle devant Verratti (62e), il ne pouvait rien pour empêcher le but contre son camp malheureux de Basa à la suite d’un corner de Lucas (2-2, 72e). Cette égalisation ne rassasiait pas le PSG, très menaçant dans la dernière demi-heure. Entrés en cours de match, Pastore (81e) et Ménez (90e+4) manquaient l’occasion de revêtir le costume du héros pour ce qui était, peut-être, l’une de leurs dernières apparitions sous le maillot parisien. En souffrance, Lille n’était pas en reste et voyait successivement Origi (88e) et Basa (89e) faire trembler Sirigu. Venu sans pression, Lille a se contentera toutefois amplement d’un nul convaincant, dans la lignée de son excellente première partie de saison. Le LOSC reste dans le sillage du champion en titre tout comme Monaco qui, malgré sa défaite de vendredi, reste dans la course. 2014 s’annonce passionnant…

Les joueurs du match
Rio Mavuba a tenu son rôle de capitaine en montrant l’exemple sur le terrain, notamment en signant le but égalisateur lillois. Il n’a toutefois pas pu empêcher Marco Verratti de réaliser une nouvelle partie étincelante, montrant notamment des qualités techniques dans les trente derniers mètres adverses comme il avait déjà su le faire contre Saint-Etienne en milieu de semaine. Il aurait d’ailleurs pu marquer son 1er but avec Paris, sans un sauvetage de Vincent Enyeama, auteur de plusieurs arrêts décisifs en cours de partie. Seul bémol, sa sortie un peu juste sur l’action du 2-2.

On n’a pas aimé
Les semaines passent et le constat ne change pas. Aux côtés d’Ibrahimovic et Cavani, aucun joueur offensif ne s’impose à Paris. Ezequiel Lavezzi continue d’être le choix par défaut de Laurent Blanc, mais l’Argentin, en dépit d’une bonne volonté incontestable, s’est encore emmêlé les pinceaux. Malheureux dans ses initiatives, il rate notamment une grosse occasion seul face à Enyeama. Mais sa place de titulaire ne pourra cependant pas être remise en cause, puisque Javier Pastore et Jérémy Ménez, sur leurs entrées en jeu, n’ont guère été plus prolifiques.

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Football, Ligue 1
Lyon n'a toujours pas retenu la leçon
Par Teddy Vadeevaloo, 22-12-2013


Après sa mésaventure la semaine dernière face à l’OM, Lyon a vécu le même scénario à Lorient (2-2). Après avoir mené de deux buts, les Rhodaniens se sont fait rejoindre et restent calés en milieu de classement.

Lorient-Lyon 2-2
Lorient : Aboubakar (59e), A. Traoré (90e+3)
Lyon : Grenier (21e), Gomis (49e)

Tout allait si bien pour l’OL. Et tout s’est mal terminé. Encore une fois. Les semaines passent et le scénario se reproduit inlassablement. Une maîtrise lyonnaise, de belles séquences, des buts, mais à la fin, des erreurs de déconcentration qui coûtent cher. Lorient en a profité et décroche un nul aux forceps, après avoir longtemps étalé ses insuffisances techniques et physiques. Car on a surtout vu le club lyonnais durant la majeure partie de cette rencontre. L’audace de Rémi Garde et son 4-4-2 en losange avait ébloui le Moustoir avec quelques séquences de qualité. La connexion Gourcuff-Grenier donnait ainsi de la consistance au jeu lyonnais. La preuve ? La talonnade du premier nommé trouvait à l’aveugle son compère, qui ajustait Reynet sur une frappe limpide du gauche (0-1, 21e).

Maîtrisant cette partie, l’OL faisait à nouveau la différence après la pause sur une séquence rapide. Gomis étant à l’affût d’une frappe de Lacazette mal repoussée par Reynet et offrait un break mérité à son équipe (0-2, 49e). Seulement, Lyon voyait ses démons ressurgir lorsqu’Aboubakar réduisait la marque suite à une belle action collective (1-2, 59e). Une erreur qui coûte cher et qui relançait des Merlus renforcés par les entrées de Traoré, Diallo et Traoré. Moins fringants, à court physiquement, les visiteurs géraient de moins en moins. Et Lorient en profitait pour pousser dans les derniers instants. Après deux alertes de Guerreiro (90e+1) et Diallo (90e+2), Traoré faisait chavirer le Moustoir en reprenant victorieusement de la tête un centre de l’omniprésent Guerreiro (2-2, 90e+3). Revenu de nulle part, Lorient reste devant Lyon au classement. Une fin d’année civile décidément bien cruelle pour les hommes de Rémi Garde, désormais à 14 points du podium.

Le joueur du match
Pour son 200e match de Ligue 1, Yoann Gourcuff a été en verve au Moustoir, face à l’équipe de son père. Disponible dans l’entrejeu, il a rayonné par des choix souvent justes. Il est à l’origine des deux buts lyonnais, avec une talonnade astucieuse sur le premier, et un décalage qui fait la différence pour Bedimo à l’origine du deuxième. Peut-être, enfin, le retour du vrai Gourcuff ?

On n’a pas aimé
Rémi Garde a bien fait d’opter pour un 4-4-2 en losange, qui a porté ses fruits depuis un match de Ligue Europa face à Rijeka fin octobre (1-0). Mais cela n’offre pas encore des gages de sécurité au niveau de l’équilibre de l’équipe. Si offensivement les mouvements sont de qualité, la méforme de certains éléments, comme Milan Bisevac notamment, fragilise le secteur défensif. Et quand on sait qu’une équipe se construit à partir de sa base…