Gilles Simon - 2

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Tennis - ATP - Sydney : Simon forfait


Gilles Simon a déclaré forfait avant le huitième de finale qui devait l'opposer à Jarkko Nieminen à Sydney. Le Français, tête de série n°2, souffre d'une blessure au cou. Il a été remplacé dans le tableau par le lucky loser slovaque Ivo Klec, qui n'a rien pu faire contre Nieminen (6-3, 6-1). Le Finlandais jouera désormais une place en demi-finales face à l'Australien Bernard Tomic, vainqueur de l'Allemand Florian Mayer (7-6[4], 6-2). «J'ai fait un faux mouvement (mardi) en double (associé à Edouard Roger-Vasselin) lors du jeu décisif. Je savais que cela allait être compliqué (de jouer) mercredi. J'ai reçu beaucoup de soins et je me sens mieux mais pas suffisamment pour être sur le court et avoir une chance. S'il n'y a pas de complications, j'ai du temps (avant l'Open d'Australie). Cela devrait durer 3 ou 4 jours, et donc je devrais être rétabli mais ce n'est pas la meilleure préparation», a confié Simon.

Il affrontera Volandri au 1er Tour à Melbourne.

26 63 62 62 Simon sort Volandri mais non sans quelques difficultés.

Levine, Tombeur de Robredo, sera son prochain Adversaire.

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Tennis - AUS (Hommes) : Simon, son mal en patience


Mené 6-2, 2-0 par Filippo Volandri, Gilles Simon a réussi à dompter (2-6, 6-3, 6-2, 6-2) son adversaire et ses douleurs aux cervicales pour rejoindre Jesse Levine au deuxième tour.

« Au début, j’ai eu vraiment peur que ce soit ridicule et que cela fasse 6-2, 6-1, 6-2. » Mené 6-2, 2-0 par Filippo Volandri, Gilles Simon est aussi raide que ses cervicales. Il sert à 120 km/h (128 km/h en moyenne en seconde balle), il se déplace sur des œufs et il subit le poids de ses douleurs au cou, au dos et de son rhume. Puis le match bascule. Pourquoi ? « Il a raté un peu plus et j’ai frappé un tout petit plus fort », répond simplement le Français. Et ce n’est pas plus compliqué que ça.

Avec ses secondes balles de service faméliques, le 87e mondial manque de puissance pour enfoncer le clou et entre dans le faux rythme de son adversaire. Plus le temps passe, plus le Français évacue ses appréhensions et peut s’exprimer. «Quand je rentre sur le terrain, j’ai peur car je sais dans quel état je suis. En début de match, je suis partagé entre serrer le jeu et ne pas me faire mal, avoue le 16e mondial. Au bout d’un moment, je trouve mon rythme et un peu de relâchement. » Gilles Simon propose donc des balles cotonneuses à Filippo Volandri avant de l’aligner en passing ou de partir en long de ligne.

« J'essaie de prendre mon mal en patience et de survivre en attendant »Au fil du match, la souffrance change de camp. Perturbé par des maux de ventre, l’Italien finit sur la jante et le Français peut conclure sur trois aces dans le dernier jeu. Le dernier debout a donc gagné. « J’essaie de prendre mon mal en patience et de survivre en attendant », avoue Gilles Simon qui doit affronter Jesse Levine au deuxième tour. Sans entraînement depuis quinze jours, il ne se prend pas la tête. Ca ne sert à rien de rajouter une douleur à la longue liste.

26 63 76 62 Simon sort Levine !

Il affrontera son Compatriote et Pote Monfils en 16èmes ..

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Tennis - AUS (Hommes) : Simon s'adapte à tout


Malgré des douleurs aux cervicales et la canicule, Gilles Simon tient le choc et sort (2-6, 6-3, 7-6 [4], 6-2) Jesse Levine. Au troisième tour, il affrontera Gaël Monfils.

S’adapter, c’est sa seconde nature. Diminué par des douleurs aux cervicales, Gilles Simon s’adapte. Sans entraînement depuis quinze jours, Gilles Simon s’adapte. Quarante degrés sur le court encore 18 heures, Gilles Simon s’adapte. Comme au premier tour, il prend sa grosse demi-heure pour apprivoiser son corps et son adversaire Jesse Levine (2-6, 6-3, 7-6 [4], 6-2 en 2h50’). « Je joue mal, je me sens mal et je me fais complètement dominer. Je commence le match et je sens que je n’ai pas de solution, soupire le Tricolore. Il prend bien le jeu à son compte, m’envoie à droite, à gauche, il rate très peu, il sert pas mal. C’est dur. »

Après avoir perdu le premier set et sauvé quatre balles de break dans le premier jeu de la deuxième manche, le 16e mondial met en route. « Si je ne sauve pas le jeu de 1-0, ce n’est pas le même match», avoue Gilles Simon. Il sert un peu plus fort (jusqu’à 202 km/h en première balle, 173 km/h en moyenne, 12 aces), il frappe un peu plus fort et neutralise la patte gauche du Canadien avec ses changements de rythme. Mais il faut tenir. Alors il s’adapte et ne panique pas quand il perd son service à 5-4 sur une double faute et une faute en coup droit. Il faut aussi un peu de chance… A 6-5 (Av. Levine), l’attaque de revers d’Air Canada sort de quelques millimètres. Dans le séchoir géant, il peut souffler et le 88e mondial ne se remet pas de sa balle de troisième set.

« A la fin, j'envoie parce que je n'avance plus. Il faudrait arriver à le faire tout le temps. »Avec son physique de marathonien, Gilles Simon fait l’essuie-glace en offrant des balles cotonneuses et pique à la moindre balle courte (46 points gagnants). Quand les jambes commencent à tirer, le Français n’hésite pas à aller vers l’avant (12 points gagnants sur 19 montées) ! « A la fin, je suis rôti, j’envoie parce que je n’avance plus, explique-t-il les traits tirés. Il faudrait arriver à le faire tout le temps. » Dès le premier jeu de la quatrième manche, il enchaîne même service-volée ! Dans les tribunes, Arnaud Clément apprécie. Ce n’est pas la victoire du siècle, mais le 16e mondial résiste encore et attend désormais son pote Gaël Monfils au troisième tour.

Simon bat Gaël au Terme d'un Long Marathon, 64 64 46 16 86 !

A noter dans ce Match EPIQUE un Point de 71 Coups !!!

Il défiera Murray en 8èmes !

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Tennis - AUS (Hommes) : Simon gagne le marathon


En grande souffrance, Gilles Simon est pourtant venu à bout de Gaël Monfils au terme d'un match épique (6-4, 6-4, 4-6, 1-6, 8-6 en 4h43'). Qualifié pour les 8es, il affrontera Andy Murray.

Gilles Simon s'est qualifié pour les huitièmes de finale en battant Gaël Monfils au bout d'un match dantesque de 4h43' et cinq sets (6-4, 6-4, 4-6, 1-6, 8-6), samedi à Melbourne. Les deux Français, qui traînaient des pépins physiques ces derniers jours et semaines, ont été soignés à de multiples reprises, au bras, à la main, aux cuisses et à un genou lors d'un match interminable et parfois surréaliste. Malgré leur handicap, ils se sont engouffrés dans de longs échanges, dont un a culminé à 71 coups, un nombre extrême, pour désigner lequel des deux allait avoir le droit de défier le n°3 mondial Andy Murray au prochain tour. C'est finalement Simon qui est sorti du chapeau après avoir réussi à résister au retour de son ami pour l'emporter au bout de la nuit.

Le soigneur fait l'essuie-glace entre les deux joueurs
A la balle de match, les deux joueurs, amis dans la vie, sont tombés tombés dans les bras l'un de l'autre pour une longue accolade. «Oui, pffff, j'étais presque mort à la fin du... deuxième set. Je ne pouvais rien faire pendant l'heure qui suivait. Après j'ai essayé de donner mon maximum et je pense que j'ai réussi», a-t-il réagi, à bout de souffle, au micro du speaker. Simon, dont la préparation à ce tournoi avait été perturbée à cause de douleurs au cou qui l'avaient contraint de déclarer forfait à Sydney, a appelé à de nombreuses reprises le soigneur, contraint en permanence de faire l'essuie-glace entre lui et Monfils, également sérieusement touché. Monfils s'est fait bander la main droite et s'est fait soigner aux adducteurs, alors que Simon, qui a joué avec une douleur au genou droit, est souvent apparu au bord des crampes et s'est fait masser le bras droit au moment de servir pour le match.
«A chaque fois que je voulais frapper fort, je sentais les crampes venir.» (Gilles Simon)

«J'avais mal partout, c'était le problème, et j'avais seulement 60 secondes à chaque changement de côté», a raconté Simon sur le court. «Normalement je suis prêt pour ce genre de combat mais avec la préparation que j'ai eu ça a été difficile.» Il a terminé le match en servant des balles à 113 km/h, une vitesse qu'on ne voit habituellement pas à ce niveau. «A chaque fois que je voulais frapper fort, je sentais les crampes venir», a expliqué le Français, 16e joueur mondial. Simon avait désormais un peu moins de 48 heures pour se régénérer avant de rencontrer Murray, un défi déjà énorme en temps normal. «J'aurais besoin de récupérer avant de penser à Andy», a bredouillé le Français avant de quitter la Hisense Arena, le deuxième court principal. Il ne parlera pas publiquement après. Il ne le pouvait pas. On annonça donc que sa conférence de presse n'aurait pas lieu. Pour raisons médicales.

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Tennis-AUS : «Il ne manquait plus que le pasteur»


Quand Gilles Simon arrive en conférence de presse ce dimanche, les journalistes britanniques l'attendent. Dans quel état est l'adversaire d'Andy Murray ? « Pas trop mal », répond le 16e mondial après une longue nuit.

« Gilles Simon, comment vous sentez-vous ?
Ça va pas trop mal aujourd’hui (dimanche). C’est comme un lendemain de match très difficile. Ça allait beaucoup moins bien hier soir (samedi). J’ai vécu une fin de match très difficile. Musculairement, j’avais mal partout. Juste après les interviews d’après-match, ça allait. Puis il y avait cinq marches à descendre et j’ai été pris de crampes généralisées. Je me suis allongé dans le parking, je ne pouvais plus marcher, j’ai connu un retour pénible aux vestiaires. C’était très difficile pendant une heure. Sur le coup, c’est violent.

Comment s’est passée la récupération ?
La récupération a été très compliquée. A un moment, ils m’ont envoyé les pompiers, il ne manquait plus que le révérend, le pasteur et le notaire (rires). Il fallait bien manger, prendre des boissons de récup', faire des étirements pendant longtemps puis se faire masser. On est rentré à l’hôtel, j’avais deux physio pour moi (sourires). Ils travaillent deux fois plus vite, on n'a donc mis que deux heures. Cela a fini à cinq heures du matin. Et j’ai bu une petite bière. On ne sait jamais pour la récup' ! Puis j’ai dormi dans la chambre des kinés car ma femme ne voulait pas que mon fils me réveille.

Avez-vous déjà été aussi mal pendant un match ?
Cela ne m’arrive jamais d’avoir autant mal aux jambes après seulement deux heures de jeu. Il y avait le genou, le bras, la gorge (il a un rhume tenace). Mais je savais que je n’arrivais pas ici avec la meilleure des préparations. Je me suis très peu entraîné avant ce tournoi. En Grand Chelem, cela peut être long et dur. Ça l’a été et je n’étais pas prêt à ça. Après deux sets, c’était très difficile et je ne pensais vraiment pas que j’arriverais à gagner ce cinquième set. Je le voyais bien me mettre 6-1 au cinquième.

Comment cela a-t-il tourné ?
Je me demande encore comment. J’ai été surpris de me retrouver en position de pouvoir gagner le troisième set car je ne pouvais vraiment pas jouer dans ce set. Il a commis étonnamment beaucoup de fautes sur tous mes jeux de service. Je ne pouvais plus servir. J’ai failli arrêter car je ne pensais pas que je pourrais aller mieux une heure ou une heure et demie après. Sur le coup, je me disais juste qu’il fallait que je m’étire et j’essayais de trouver un rythme où je n’étais pas trop mal. Physiquement j’étais mort, mais j’y étais à fond mentalement. J’étais trop fatigué pour réfléchir. C’était robotique. Je ne me posais plus de question. Je trouve cet état quand je n’ai plus le choix, ce serait bien d’arriver à commencer comme ça.

Allez-vous entrer sur le court contre Andy Murray dans cet état de relâchement ?
Non, j’aurai peur (rires). Je vais avoir envie de bien faire et je vais être tendu. Peut-être que je serai relâché plus tôt. Là, j’ai juste envie de bien récupérer pour essayer de faire le meilleur match possible demain (lundi). C’est un match que j’ai envie de jouer. C’est un match intéressant et j’ai envie d’arriver dans un état présentable. Il ne faut pas s’inquiéter, je serai sur le terrain. Sur ce que j’y ferai, on verra. Mon objectif sera de rendre le match le plus difficile possible à Andy. Il est très fort, cela va être très compliqué mais je n’ai pas d’autres choix que de faire le maximum. Je vais y aller set par set. Je vais donner tout ce que j’ai tout de suite et on verra combien de temps ça dure. On ne sait jamais. »

Il va morfler vu comment il est crevé ..

36 16 36, Pas de miracle pour Gillou qui a "logiquement" pris cher dans ces conditions face à Murray ...

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Tennis - AUS (Hommes) : Murray rejoint Chardy


Andy Murray s'est qualifié pour les quarts de finale aux dépens de Gilles Simon (6-3, 6-1, 6-3). Il y retrouvera Jérémy Chardy.

Il n'y a pas eu de miracle pour Gilles Simon. Physiquement touché après le combat livré contre Gaël Monfils, le Français n'a pas pu défendre ses chances face à Andy Murray et c'et donc l'Ecossais qui défiera mercredi Jérémy Chardy en quart de finale. Le score parle de lui-même: 6-3, 6-1, 6-3. ''Ca a été une heure et demie pénible, a raconté Simon, auteur de 41 fautes directes en 25 jeux. J'ai essayé de donner mon maximum mais c'était impossible. Je voulais jouer quand même parce que c'est un Grand Chelem. La veille, j'avais juste fait vingt minutes de vélo, reçu des soins, pris des bains froids, etc.''

Mais tout ça ne pouvait suffire face à un adversaire contre lequel il rencontre toujours de grandes difficultés, même à 100% de ses moyens physiques. "Cela dit, avoir fait huitième de finale dans cet Open d'Australie compte tenu des conditions dans lesquelles je l'ai commencé (touché aux cervicales à Sydney la semaine précédente), c'est déjà super."Voit-il Chardy titiller Murray? "La dernière fois que je les ai vus s'affronter, à Cincinnati, l'été dernier, Jérémy avait gagné. Il peut frapper des coups gagnants de n'importe quelle position. Je sais que s'il réussit à gagner le premier set, alors tout deviendrait possible."- J.Re., à Melbourne