ACTU FOOT DIVERSE - 5

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Foot - ESP - 21e j.
Le Barça laisse filer Madrid


Le Barça pointe désormais à sept points du Real après avoir été accroché samedi à Villarreal (0-0). Une bien mauvaise affaire dans la course au titre.

S'il faut chercher un tournant dans la saison, ce sera peut-être celui-là. L'impression laissée mercredi par le Clasico n'était donc pas si mauvaise. Trois jours après le nul du Barça face au Real en quarts de finale retour de la Coupe du Roi (2-2) et la qualification des Blaugrana dans la douleur face à un bon Real, c'est cette fois le champion en titre qui a laissé des plumes dans la bataille. Incapable de marquer le moindre but, pour la troisième fois de la saison seulement, et chez un mal-classé qui plus est, en l'occurrence Villarreal qui traverse pourtant une crise sans précédent, le club catalan s'est sérieusement compliqué la tâche dans la défense de son titre. Et pour cause : le Barça totalise désormais sept points de retard sur son rival, à la mi-saison passée. Rien d'insurmontable il est vrai pour la machine catalane. Mais rien de rassurant non plus quand on voit le jeu qu'elle produit actuellement.

Blessé, Piqué s'ajoute à la longue liste
D'ordinaire, quand ils sont en forme, Messi et ses copains se font un malin plaisir à martyriser leurs adversaires, à les faire tourner en bourrique avant de les achever gentiment mais sûrement. Un scénario bien différent de celui vécu au Madrigal. Car malgré quelques occasions, notamment une de Messi (17e) et deux franches de Fabregas - une frappe sur la transversale (79e) et un manqué incroyable devant le but vide (87e) -, ce sont surtout les joueurs du Sous-Marin Jaune qui se sont montrés dangereux. Par deux fois, sur un cafouillage finalement sauvé in extremis sur la ligne (27e) puis sur un tir puissant de Senna (35e), les Amarillo auraient pu ouvrir le score. Mais à défaut de mieux, ils prennent volontiers ce point chèrement gagné face à un petit Barça. Tout le monde ne peut pas en dire autant. Car déjà pas épargné par les absences, Pep Guardiola a peut-être encore perdu l'un de ses maillons forts pour un moment, en la personne de Piqué, touché au genou gauche et sorti en cours de seconde période (61e). A y regarder de plus près effectivement, le tournant de la saison s'est sans aucun doute produit ce samedi soir. - H.S.

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Foot - ESP
Le Barça «luttera jusqu'à la fin»


Une volonté intacte malgré le retard qui se creuse avec le Real Madrid. Tel était le message de Pep Guardiola à l'issue du nul (0-0) du Barça sur la pelouse de Villarreal, samedi soir. Un résultat qui complique la tâche des Blaugrana dans la lutte pour le titre avec leur rival madrilène, vainqueur plus tôt du Real Saragosse (3-1) et qui possède désormais sept longueurs d'avance sur son principal poursuivant.

«Il reste 18 matches et nous allons lutter jusqu'à la fin. Même si aujourd'hui, cela peut paraître compromis, il reste beaucoup de matches à jouer», a affirmé l'entraîneur catalan après ce 5e match nul à l'extérieur de son équipe cette saison en Liga. «Je veux que mon équipe oublie très vite ce match nul, a poursuivi Guardiola. Car ce (samedi) soir, nous avons fait un excellent match. Il nous a peut-être manqué un poil de réussite en deuxième période, mais nous avons beaucoup couru, beaucoup travaillé. Aujourd'hui, nous méritions de gagner ce match.» «Il faut maintenant repartir de l'avant et nous concentrer sur la demi-finale de Coupe du roi que nous jouons mercredi contre Valence», a-t-il conclu. (Avec AFP)

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Foot - ITA - Juve
Conte : «Un match à 6 points»


L'entraîneur de la Juventus Turin, Antonio Conte, considère que le leader du championnat d'Italie a frappé un grand coup en battant l'Udinese, l'un de ses principaux rivaux pour le titre, samedi (2-1). «C'était un match qui valait six points, a dit Conte à la chaîne Sky Sport. Je me méfiais du type de football de l'Udinese, très bonne en contre-attaque. Nous avons perdu des balles qui pouvaient coûter cher, mais nous avons été capables de remettre les choses d'aplomb. Bravo aux joueurs.»

Conte a salué la performance de son équipe en soulignant les qualités de son adversaire. «A l'Udinese, (Maurizio) Isla, (Pablo) Armero, Asamoah (qui n'était pas là samedi à la CAN avec le Ghana), (Antonio) Di Natale, (Antonio) Floro Flores... sont tous des joueurs de grandes équipes», a-t-il énuméré. L'entraîneur de l'Udinese, Francesco Guidolin, a lui a donné raison en adressant des «compliments à (ses) joueurs. Ils ont tout donné. On peut faire mieux que ça, mais dans ces conditions (des blessés) nous avons eu des occasions, nous avons trop reculé en fin de première mi-temps, en concédant le premier but» de Matri, également auteur du but décisif après l'égalisation de l'équipe du Frioul. (Avec AFP)

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Foot - ITA - 20e j.
La Fio remonte à la 8e place


La Fiorentina est remontée à la 8e place provisoire du Championnat en battant Sienne (2-1) lors du derby toscan, dimanche midi. La Viola a ouvert la marque par son meilleur buteur, le Monténégrin Stevan Jovetic (4e), son 10e but de la saison en Serie A, et doublé la mise par Cesare Natali (63e), à la conclusion d'un bon travail d'Amauri, la recrue hivernale de la Fio. L'Italo-Brésilien, transféré de la Juventus Turin où il était au placard, a fait grosse impression, notamment sur un retourné acrobatique. Sienne a réduit le score en fin de match sur penalty (89e). Le promu reste 17e, avec quatre points d'avance sur le premier relégable, Cesena.

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Foot - HOL - 19e j.
L'Ajax puni par Feyenoord


L'Ajax Amsterdam a été battue (4-2) sur la pelouse du Feyenoord Rotterdam dimanche dans le match au sommet de la 19e journée du Championnat des Pays-Bas. Malgré un bon début et l'ouverture du score signée Christian Eriksen sur une contre-attaque éclair (18e), l'Ajax s'est écroulé en concédant notamment un triplé du jeune attaquant suédois du Feyenoord John Guidetti (19 ans). Eliminé le 19 janvier en 8es de finale de Coupe (2-3 par AZ Alkmaar), l'Ajax conserve sa 4e place du classement, à sept points du leader (PSV), mais voit revenir à hauteur son adversaire du jour, ainsi que Heerenveen, victorieux d'Utrecht (2-0).

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Foot - ANG - Cup
Sunderland poussé au replay


Le 16e de finale de Cup entre Sunderland et Middlesbrough sera rejoué sur la pelouse du second nommé après le nul (1-1) concédé par les Balck Cats dans leur Stadium of Light. Les visiteurs, pensionnaires du Championship (D2), ont ouvert la marque par leur milieu écossais Barry Robson (16e), Sunderland égalisant en seconde période par l'intermédiaire de l'attaquant international Espoirs Fraizer Campbell.

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Foot - ITA - 20e j.
Coup d'arrêt pour l'Inter


Sans réussite chez l'avant-dernier Lecce (0-1), l'Inter Milan enregistre sa première défaite en Serie A en huit matches, perd une occasion de revenir à hauteur de l'Udinese (3e) et se fait même doubler par la Lazio, nouveau 4e.

Massimiliano Benassi a fait des miracles. Le gardien de Lecce a multiplié les arrêts face aux attaquants intéristes. A l'image d'une horizontale au ras de son poteau gauche sur un coup de tête de Pazzini en toute fin de match (89e). Impassable dimanche après-midi, son dernier rempart a permi au relégable de signer son premier succès à domicile de la saison (1-0), deux journées après sa 3e victoire à l'extérieur chez la Fiorentina (1-0). L'équipe des Pouilles reste en zone rouge mais gagne une place (18e), à trois points désormais du premier non-relégable (Sienne).

Si Lecce grignote, l'Inter, elle, est stoppée net dans sa grande remontée : avant de tomber au Stade Via Del Mare, les Nerazurri restaient sur une impressionnante série de sept victoires en Serie A. Ils perdent l'occasion de revenir à hauteur de l'Udinese (3e), battue samedi (1-2) par la Juventus, le leader. L'Inter (5e) se fait même doubler par la Lazio Rome, sans pitié (3-0) sur la pelouse du Chievo, grâce notamment à un doublé de Klose. Bref : mauvaise semaine pour les hommes de Claudio Ranieri, éliminés mercredi en Coupe d'Italie par Naples (0-2 en quarts de finale).

Naples perd aussi du terrain
Avant et après le but de Giacomezzi sur une frappe en pivot (40e), les Intéristes ont pourtant tout tenter pour marquer ou revenir. Milito dans un angle fermé (10e), Sneijder au dessus (25e), Samuel de la tête sur corner (31e) ou encore Maicon sur une violente frappe en fin de match (86e)... Les occasions n'ont pas manqué, Cambiasso (51e) et Milito (71e) se voyant refuser deux buts sur des hors jeu de quelques centimètres à la suite de corners dans les deux cas. Quand ça ne veut pas...

Naples (7e) aussi a déçu, perdant au Genoa (3-2) pour se retrouver irrémédiablement distancé, à 15 points de la Juve. Menée 3-0, après un doublé de l'Argentin Palacio (11 buts en Serie A) et le premier but de la recrue Gilardino pour le Genoa, Naples s'est réveillé trop tard, Cavani (80) et Lavezzi (82) réduisant le score. La Roma a été tenue en échec à domicile par Bologne (1-1), malgré un superbe but de l'ancien Lyonnais Pjanic sur coup franc. En clôture, le Milan devra l'emporter face à Cagliari pour rester à un point de la Juve. - Rédaction

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Foot - Cup - 4e tour
Arsenal, thérapie réussie


Arsenal s'est arraché pour venir à bout d'Aston Villa (3-2) et se qualifier pour les 8es de finale. Menés 2-0 à la pause, les Gunners ont trouvé des ressources insoupçonnées pour l'emporter.

Et si c'était la victoire qu'il manquait jusque-là à Arsenal pour enfin repartir du bon pied ? Car en plein passage à vide, probablement sans précédent depuis l'arrivée au club d'Arsène Wenger en 1996, les Gunners avaient beaucoup plus besoin de se rassurer par le résultat que dans le jeu, dimanche contre Aston Villa. Ça tombe bien, ils n'ont pas été flamboyants, loin de là. Mais ont gagné (3-2). Après trois défaites d'affilée en Championnat, c'est exactement le résultat qu'il leur fallait. D'autant que le scénario n'est pas mal non plus. Menés 2-0 à la mi-temps, les Londoniens ont inversé la tendance en seconde période, le tout en l'espace de sept minutes ! De quoi leur redonner suffisamment de baume au coeur pour surmonter les difficultés actuelles, et de confiance pour se relancer.
Sans idée, sans envie et sans génie, les Gunners avaient été punis à deux reprises en première période pour leur apathie.Et pourtant donc, tout avait bien mal commencé. Dans la froideur de l'Emirates, autant par la température que par l'absence d'encouragement des supporters, les joueurs d'Arsène Wenger avaient vécu un véritable enfer lors des 45 premières minutes. Sans idée, sans envie et sans génie, ils avaient été punis à deux reprises pour leur apathie. Dunne s'était d'abord chargé de mettre en lumière leur manque d'engagement en ouvrant le score de la tête sur corner (33e), au beau milieu de quatre adversaires. C'est ensuite Bent qui s'y était repris à deux fois pour aggraver la marque juste avant la pause (45e+1), profitant là encore des largesses dans la défense adverse. Mais tout cela, c'était avant...

Sagna et Henry de retour
Avant la réaction tonitruante des Gunners. Avant que le stade ne se réchauffe en trois temps. Avant qu'Arsenal ne retrouve son allant, même si c'est sur deux penalties que Van Persie (54e et 61e) a fourni le gros du travail. Il a aussi fallu un brin de chance à Walcott pour forcer le destin (56e). Relégué à 18 points de Manchester City en Premier League, et donc désormais totalement hors du coup pour le titre, le club londonien a néanmoins retrouvé un motif d'espoir avec la Cup. Avec les retours de blessures de Rosicky, Coquelin, Arteta, Henry et Sagna également. Non la saison d'Arsenal n'est pas encore terminée. Et oui, sa thérapie continue. Elle lui réussit même assez bien. - H.S.

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Foot - ALL - 19e j.
'Gladbach tient le rythme


Comme ses trois prédécesseurs au classement, le Borussia Mönchengladbach n'a pas commis de faux-pas ce week-end. Les hommes de Lucien Favre se sont largement imposés sur la pelouse de Stuttgart (3-0), confirmant que le net succès du week-end dernier face au Bayern Munich (3-1) n'avait rien d'un feu de paille. Malgré une défense remaniée, le Borussia n'a guère été inquiété, et a trouvé le chemin des filets adverses par trois fois par Hanke (31e), Reus (81e, son 12e but de la saison) et de Camargo (83e). En face, la présence en pointe du nouvel arrivant et international bosnien Vedad Ibisevic n'a guère pesé.

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Foot - ITA - 20e j.
Milan suit le mouvement


L'AC Milan n'a pas forcé pour s'imposer dimanche contre Cagliari (3-0) et revient à un point du leader, la Juventus.

La Juventus a beau mener un train d'enfer en tête de Serie A, elle ne parvient pas encore à lâcher tous ses rivaux. Si l'Udinese et l'Inter ont lâché du lest ce week-end, ce n'est pas le cas de l'AC Milan, qui continue à s'accrocher. Vainqueur de Cagliari au petit trot (3-0), le club lombard reste en embuscade un point derrière le leader. Et montre surtout à la Vieille Dame qu'il ne lui fera aucun cadeau, ni à personne d'ailleurs, son adversaire du soir peut en attester. Malgré une certaine nonchalance durant la première demi-heure, les Rossoneri ont ensuite fait preuve d'une remarquable adresse devant le but, à partir du moment où ils ont décidé d'accélérer. Zlatan Ibrahimovic a d'abord lancé les hostilités en ouvrant le score d'un somptueux coup franc en pleine lucarne (31e), pour sa quinzième réalisation de la saison.

Nocerino encore buteur, Mesbah encore titulaire
Mais désormais seul en tête du classement des buteurs, le Suédois ne s'est pas contenté de son plaisir personnel. Car c'est encore lui qui a offert le 2-0 à Nocerino, d'une remise de la poitrine tout en finesse à l'entrée de la surface (37e). Le remplaçant de luxe, Massimo Ambrosini, a enfin clos la marque à l'issue d'un mouvement d'école initiée par Emmanuelson et conclu d'un extérieur du pied droit dans le petit filet (74e). Avec Mexès et Mesbah titulaires, lequel a enchaîné son deuxième match d'affilée depuis son arrivée, mais aussi El Shaarawy, auteur d'une excellente entrée et qui aurait lui aussi pu marquer (66e), le Milan n'a pas trop puisé dans ses réserves pour s'imposer. Il a bien fait. Car à l'horizon se profile maintenant un calendrier très chargé, qui involontairement pourrait s'avérer être le meilleur allié de la Juve. - H.S.

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Foot - ESP - 21e j.
Derrière, ça bouchonne sec !


A l'image de Valence (2-2 à Santander), Levante (1-2 à Getafe) et du FC Séville (1-2 à Malaga), les suiveurs du Real et du Barça sont à l'arrêt ou presque. A l'inverse, la Real Sociedad (5-1 contre Gijon) repart de l'avant.

Grand gagnant du week-end après sa victoire de la veille contre Saragosse (3-1), conjuguée au nul du Barça à Villarreal (0-0), le Real Madrid l'est encore un peu plus dimanche après lecture des résultats des autres équipes suiveuses. Toutes ou presque ont perdu du terrain sur le leader, à commencer par Valence, accroché par Santander (2-2). Rapidement mené au score (2e), le troisième larron dans la course à la Ligue des champions a pourtant failli s'en sortir après le doublé réalisé par Aduriz en seconde période (66e et 79e). Mais le Racing, qui joue sa tête en Liga, n'a rien lâché. Et ses efforts ont fini par être récompensés en toute fin de match, grâce à Espinosa (88e). Quatrième au coup d'envoi, Levante a fait encore moins bien en s'inclinant à la maison face à Getafe (1-2). Deux contre-performances qui n'empêchent toutefois par les deux équipes de camper sur leurs positions au classement. Le FC Séville en revanche n'en finit plus de piétiner. A nouveau battu, à Malaga cette fois (1-2), après deux nuls consécutifs, les Andalous glissent au onzième rang.

La Real Sociedad se donne de l'air
Plus tôt dans la journée et plus loin dans la hiérarchie, la Real Sociedad s'était donné un peu en atomisant à domicile le Sporting Gijon (5-1), un rival dans la lutte pour le maintien. Une victoire bien venue après la gifle reçue la semaine dernière de la part de l'Atletico (0-4), et qui permet au club basque de s'éloigner un peu plus de la zone dangereuse. Auteur d'un doublé éclair en début de rencontre (2e et 3e), Zurutuza a grandement contribué à la victoire de son équipe. Mais le Français Antoine Griezmann aussi, puisque c'est lui qui a clos la marque dans le temps additionnel (90e+3), pour le plus grand bonheur de son entraîneur et compatriote Philippe Montanier, qui peut souffler. - Rédaction

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Foot - L2 - 21e j.
Le nouvel élan de Monaco


Depuis l'arrivée des dirigeants russes, Monaco va bien mieux. Face à Lens ce lundi (20h30), les hommes de Marco Simone ont l'occasion de valider leurs deux précédents succès à l'extérieur.

Comme Lens - adversaire ce lundi pour le dernier match de la 21e journée de Ligue 2 -, Monaco a retrouvé des couleurs en ce début d'année. Propriété du milliardaire russe Dmitry Rybolovlev depuis le 23 décembre, le club de la Principauté prolonge la période des fêtes. Invaincue depuis quatre journées en Ligue 2, l'équipe de Marco Simone reste même sur deux victoires consécutives à l'extérieur. Une bonne spirale due en partie à l'arrivée des nouveaux dirigeants selon Marama Vahirua : «Je pense qu'il fallait une nouvelle dynamique. Avec la descente en Ligue 2 l'an dernier, une spirale négative s'était installée. Tout le monde voulait bien faire mais on n'y arrivait plus. L'arrivée des Russes a donné un nouvel élan et une vraie énergie positive».

Sur ce qu'elle montre depuis quelques semaines, l'ASM a les moyens de s'extirper de la zone rouge mais devra encore batailler un certain temps pour s'en éloigner définitivement. Minée par un départ catastrophique, la saison est d'ores et déjà ratée selon l'ancien Nantais : «On a fait n'importe quoi par moments. Maintenant, on a réussi à inverser la tendance. Mais c'est un peu tard pour espérer remonter en Ligue 1. Le plus important, c'est de sauver les meubles et de penser à la saison prochaine pour ne pas rester trop longtemps en Ligue 2».

Trois des cinq recrues hivernales dans le groupe
La course à l'armement a d'ailleurs déjà commencé sur le Rocher. Cinq recrues - Andreas Wolf (Werder de Brême), Ibrahima Touré (Ajman Cub), Nacer Barazite (Vitesse Arnhem), Danijel Subasic (Hajduk Split) et Gary Kagelmacher (Beerschot Anvers) - sont venues renforcer la formation et devront apporter un plus pour le Tahitien : «Nous en avions vraiment besoin par rapport à notre début de saison. C'est une nouvelle vague, ils arrivent au bon moment. Ils sont impliqués et plein d'envie sur le peu que j'ai pu observer pour l'instant. J'ai hâte de voir comment ça va se passer».

Vahirua n'aura pas à attendre trop longtemps pour observer l'influence de ses nouveaux coéquipiers sur les résultats de l'équipe. Hormis l'Allemand Wolf et Subasic, ils sont tous dans le groupe retenu par Marco Simone pour cette affiche entre deux clubs encore en L1 l'an dernier. Un succès, même s'il ne permettra pas aux Monégasques de sortir de la zone de relégation, aura au moins le mérite de les ramener à hauteur du 17e, Le Mans. Un premier pas non négligeable pour une équipe relégable depuis la 6e journée, soit presque cinq mois...

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Foot - ESP - 21e j.
Le Real aussi envoie du jeu


Le leader madrilène, qui possède sept points d'avance sur le Barça, sait aussi proposer du jeu grâce à Özil et Kaka. Dani Güiza, lui, aurait pu jouer au loto tellement il a été chanceux. Notre bilan.

Lors du quart retour de Coupe du roi face au Barça (2-2), le Real Madrid avait déjà montré de belles dispositions offensives, montrant que les Catalans n'avaient pas le monopole du jeu. Ce week-end, face à Saragosse (3-1), les hommes de Mourinho ont encore fait le spectacle sous l'impulsion d'Özil mais aussi de Kaka, qui «renaissent», selon AS. «Özil est l'homme clé de la fugue madrilène en tête de la Liga grâce à ces cinq passes décisives et à son but lors de ce mois de janvier», explique le quotidien madrilène qui titre sur un Allemand «meneur du changement». Kaka, qui retrouve ses jambes d'antan, est un fan de l'ancien milieu offensif du Werder, qui a déjà offert quinze passes décisives cette saison toutes compétitions confondues : «C'est un plaisir de le voir jouer. Je m'entends bien avec lui, c'est un joueur très intelligent.» Le Brésilien dit «se sentir de nouveau très important pour l'équipe.» «C'est le Real des techniciens», s'enflamme Marca qui sort deux statistiques. Dans l'histoire de la Liga, jamais une équipe n'avait marqué 70 buts en vingt journées. Une seule fois un club leader avec sept points d'avance après vingt rencontres a perdu le titre : le Real de Queiroz en 2004 avait fini par s'incliner face à la superbe fin de saison de Valence.

L'homme du week-end
Si Getafe a gagné à Levante (2-1), qui n'avait perdu qu'une seule fois chez lui auparavant, c'est notamment grâce à Daniel Güiza. L'ancien attaquant de Fenerbahçe a ouvert le score avant d'adresser une passe décisive à Castro grâce à... une énorme chance. A la 32e, il a vu son tir repoussé par Munua lui rebondir dessus avant de filer au but. A la 82e, il a encore contré le dégagement de Munua et la balle a filé vers son coéquipier qui a marqué dans le but vide. Il y a des jours, comme ça...

Nous avons aimé
La victoire de Grenade chez le Betis (2-1). Le promu, revitalisé par l'arrivée d'Abel Resino, a produit 45 minutes de jeu de haut niveau en première période. Après une victoire en cinq matches, les équipiers de Noé Pamarot se sont donc relancés. Ils peuvent construire sur le bon match face aux Sévillans.

Nous n'avons pas aimé
Le tacle terriblement dangereux d'Isco (Malaga) sur le tibia gauche de Negredo (Séville). Le joueur local a été expulsé pour un deuxième jaune qui aurait mérité d'être rouge !

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Foot - ALL - 19e j.
Le Hertha de retour en D2?


Champion de D2 la saison dernière, le Hertha Berlin n'est qu'à deux points de la zone rouge. Huntelaar s'est montré avec Schalke tandis que Ballack n'est plus en odeur de sainteté à Leverkusen.

L'an passé encore, l'Allemagne était le seul championnat européen qui n'avait pas de club de la capitale dans son championnat de première division. Mais le Hertha Berlin avait été sacré champion de D2 et avait été promu en Bundesliga. Huit mois plus tard, la Vieille Dame est au bord du gouffre, à deux points de la zone rouge. Lors des huit derniers matches, les Berlinois n'ont pris que quatre points ! «Je suis très déçu par la performance de l'équipe, a regretté Michael Skibbe après le match perdu contre Hambourg (1-2). Nos performances depuis le début de saison ont été largement en-dessous de la moyenne. Nous n'avons presque plus de jokers.» «Nous n'avons pas de coui... Pas de confiance en nous, du stress. Si nous jouons comme ça, ce sera très dur de se sauver», a explosé André Mijatovic, le capitaine de l'équipe. Ce dernier sera suspendu avec Lell face à Hanovre, Janker est blessé et Hubnik très incertain. Quand ça va mal...

L'homme du week-end
Huntelaar, auteur de son seizième but de la saison en Bundesliga contre Cologne (4-1), n'est pas qu'un chasseur. Il est aussi un joueur d'équipe, puisqu'il a réalisé deux passes décisives lors de cette rencontre.

Nous avons aimé
L'énorme match de Dortmund contre Hoffenheim (3-1). Le Borussia, qui a eu la balle 87% du temps, a déroulé comme rarement cette saison. Sur la dernière réalisation du champion, Grosskreutz a réalisé une passe décisive en talonnade pour Kagawa. La classe.

Nous n'avons pas aimé
La passe d'armes à Leverkusen entre Robin Dutt et l'agent de Michael Ballack. L'ancien milieu international allemand n'a pas été utilisé face au Werder Brême (1-1). «Ballack est un bouc émissaire. Dutt s'en sert pour cacher ses propres problèmes», avait déclaré Michael Becker à l'agence SID.
C.O.

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Foot - ALL - M'Gladbach
Favre ne s'emballe pas


Quatrième de la Bundesliga à un petit point du trio Bayern Munich - Borussia Dortmund - Schalke 04, M'Gladbach n'en finit plus de surprendre. «C'est sûr, on est l'équipe surprise de la saison, s'est réjoui l'entraîneur Lucien Favre. Mais on sait tous où nous en étions il y a quelques mois. On joue avec la même équipe qui s'était sauvé de la relégation. Et on a perdu (cette saison) à Fribourg et Kaiserslautern (18e et 17e), alors on garde les pieds sur terre.»

Facile tombeur du Bayern (3-1) puis de Stuttgart (0-3) lors des deux dernières journées, l'autre Borussia a les armes pour jouer les trouble-fête. «Je ne regarde pas si souvent le classement et pense plutôt au prochain match», a nuancé l'entraîneur suisse. Ce sera samedi sur la pelouse de Wolfsburg. (Avec AFP)