Michaël Llodra

64 61 Bravo Mika !

Je n'étais pas super tranquille avant ce Match car il se disait plus ou moins touché physiquement ... Ouf, tout semble ok à ce niveau là !

Il le faudra parce qu'au Prochain Tour ce sera le redoutable John Isner qui lui sera opposé !
Bataille féroce d'Aces en vue

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Tennis - ATP - Bercy
Llodra en deux temps


Mené 4-2, Michaël Llodra s'est bien repris pour s'imposer (6-4, 6-1) contre Potito Starace et rejoindre John Isner au deuxième tour.

Deux temps, trois mouvements. Deux temps pour se mettre en jambes. Après avoir été mené 4-2, Michaël Llodra aligne sept jeux d'affilée et inflige un 10-1 à Potito Starace. Trois mouvements pour se relâcher. A Bercy, Belgrade n'est pas loin. Dans les têtes et sur le court. Tout lui rappelle l'objectif de cette fin de saison. Sur le central du POPB, il prend la suite de son coéquipier, Arnaud Clément. Il voit son capitaine Guy Forget dans les tribunes et même son adversaire s'y met avec un maillot floqué d'Italia dans le dos comme en Coupe Davis.

En difficulté depuis quelques semaines, le Français a besoin de se rassurer. Premier signe de tension : son service. Il coince avec deux doubles fautes à 2-2. Deuxième signe de tension : les jambes. Crispé en début de match, il voit son coup droit s'envoler et ses premières volées moins tranchantes. Après vingt minutes de jeu, le bras se libère et il retrouve ses bases. En jouant simple, il joue juste et l'Italien ne possède pas les armes pour le contrer. Sur une surface plus rapide que l'an dernier, les enchaînements sont plus percutants et le physique revient avec le relâchement.

Deux temps, trois mouvements. Il prend possession du terrain et ne quitte plus sa filière : service-volée. Il ôte quelques scories dans son jeu, se débloque avec quelques bons retours en revers et déroule pour s'imposer (6-4, 6-1 en 1h06') et rejoindre John Isner au deuxième tour. Une autre histoire avec une récente défaite à Bâle alors qu'il a servi pour le match à 6-4, 5-4. Contre le 49e mondial, c'était deux temps, trois mouvements. Contre le 19e mondial au service de canonnier, ce sera un temps, deux mouvements. - S.D., au POPB

63 64 Grosse Perf' de Mika face à Isner, BRAVO !

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Tennis - ATP - Paris
Llodra avec autorité


Auteur d'un match très solide, Michaël Llodra domine (6-3, 6-4 en 1h00') John Isner pour retrouver Novak Djokovic au troisième tour.

Michaël Llodra mène 6-3, 3-1 après quarante et une minutes de match et John Isner claque son premier ace pour gagner le jeu. Pour contrer la puissance au service de l'Américain de 2,08 m, le Français montre toutes ses qualités de joueur de double : le retour, les réflexes et la capacité d'adaptation. Le vainqueur du double à l'Open d'Australie (deux fois) et à Wimbledon trouve une ouverture grâce à un retour de revers gagnant sur une seconde balle et un incroyable retour de coup droit bloqué sur une première balle à 223 km/h. Le marathonien de Wimbledon prend un premier coup sur la tête.

Sous le regard de son entraîneur Olivier Malcor, de son capitaine Guy Forget, de son coéquipier Arnaud Clément et d'Amélie Mauresmo, Michaël Llodra connaît les données du problème : ne pas se frustrer et rester concentré. Il a servi pour le match à 6-4, 5-4 à Bâle la semaine dernière et il n'a pas oublié. John Isner l'aide dans cette démarche. Il ne sert pas très bien (57%, 4 aces), se montre pataud et ne possède aucune occasion de break. Quand le 19e mondial joue bien, le court se transforme en table de ping-pong. Quand il joue mal, le terrain prend des dimensions humaines où sa taille devient un sérieux handicap.

Et le Parisien ne rate rien ou presque : 31 points gagnants, seulement six fautes directes et 14 aces. Dès le début du deuxième set, il concrétise sa capacité à faire jouer son adversaire pour un break sur un jeu blanc et dix points d'affilée pour mener 3-1. Il faut tenir et quand arrive le moment de conclure, le souvenir de Bâle revient sur un courant alternatif avec une double faute, un ace, une double faute, un ace pour finalement parapher la rencontre (6-3, 6-4) sur deux secondes balles. Une petite heure, deux petits sets, aucune balle de break à sauver, cela s'appelle un match très sérieux. - S.D., au POPB

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Tennis - Bercy
Llodra : «Je n'ai rien à perdre»


Après sa victoire contre John Isner, Michaël Llodra se projette sur son prochain match contre Novak Djokovic. Un avant-goût de Coupe Davis...

« Michaël Llodra, comment analysez-vous votre match ?
Ce matin, je me sentais très bien en jambes lors de mon échauffement avec Arnaud (Clément). Aujourd'hui, je savais qu'il fallait être très tonique et disponible au retour pour pouvoir jaillir. J'avais pris la décision de retourner recouvert, puis j'ai mixé. Contre lui, il faut essayer de ne pas se frustrer. J'étais très bon au retour parce que je l'ai souvent fait jouer. Je suis assez content de ma performance parce que je n'ai pas commis de fautes bêtes et j'ai été très solide au service. J'avais beaucoup de jus, cela faisait longtemps que je ne m'étais pas senti aussi bien physiquement.

Est-ce aussi une question d'envie ?
Effectivement, cela doit beaucoup jouer. La tournée asiatique était un peu plus difficile. Je n'ai pas de coach alors je me laisse peut-être un peu aller de temps en temps même si j'ai vraiment bossé physiquement. J'avais peut-être envie de briller inconsciemment sur mes deux derniers objectifs : la Coupe Davis et Bercy. Aujourd'hui, c'est positif car c'est la première fois que je gagne deux matches d'affilée à Bercy et j'ai la chance de jouer contre Djokovic demain (jeudi). Je n'aurai rien à perdre, il est tenant du titre et tout le monde voit Djokovic m'écrabouiller.

Et vous, comment voyez-vous ce match ?
Je suis sûr qu'il y aura Guy (Forget, capitaine de l'équipe de France) avec Lionel (Roux, entraîneur de l'équipe de France) dans les tribunes (sourires). Il faut faire abstraction de l'enjeu du match. C'est un troisième tour à Bercy. Ca va être intéressant. Vous allez forcément me parler d'un match particulier en vue de la Coupe Davis (sourires)... Mais c'est différent car ce sont des matches au meilleur des cinq manches en Coupe Davis avec la pression de la finale et les conditions seront différentes. Quand vous avez le maillot de l'équipe de France, vous avez une certaine responsabilité envers le groupe et la France. C'est une autre approche. Demain (jeudi), je n'aurai rien à perdre, je peux jouer mon match libéré. Je vais essayer de lui proposer un jeu différent, le priver de temps.

Y a-t-il une place en simple à aller chercher pour la Coupe Davis lors de ce match ?
J'ai joué le quart et la demie en simple. J'essaie de jouer à fond ma carte en simple comme en double. Maintenant, chaque rencontre est différente. Je ne vais pas me focaliser sur le simple ou le double, je joue mon tournoi de Bercy. On va essayer de se faire un bon stage, bien se préparer. Guy fera sa sélection. On a tous envie de briller. Mon unique souhait est qu'on soit tous en forme pour essayer de soulever ce Saladier d'Argent. Savoir qui va jouer en simple ou en double, je m'en fous royalement.» - Recueilli par S.D., au POPB

En 8èmes, il jouera donc Nole, RIEN à perdre comme il dit lol ...

SENSATION à Bercy avec l'EXPLOIT de Mika face à Nole, 76 62 !

Je n'ai pas su voir ce Match mais d'après ce que j'en ai lu, Mika a été la chercher sa Victoire ! Il a réalisé l'un des Meilleurs Matchs de sa Carrière, si ce n'est LE Meilleur !

Ce genre de Perfs va poser un p'ti casse tête à Guy car au départ Mika n'était pressenti que pour le Double de DC et là ben ...

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Llodra marque les esprits


Vainqueur de Novak Djokovic en deux sets en huitièmes de finale du Masters 1000 de Bercy (7/6 6/2), Michaël Llodra a marqué des points en vue de la finale de Coupe Davis contre la Serbie.

Les joueurs français ont beau dire qu’ils n’y pensent pas, ce dernier tournoi de l’année fait office de test, voire de sérieuse répétition à moins d’un mois du voyage à Belgrade. Guy Forget est ainsi là pour juger chaque prestation de ses ouailles. Celle réalisée ce jeudi par Michaël Llodra est de tout premier ordre et pourrait même modifier une nouvelle fois la hiérarchie des simples dans la tête de Guy Forget, surtout au lendemain de la correction reçue par Gilles Simon face à Robin Söderling (6/4 6/0).

Djokovic gâche 2 balles de set
Opposé à Novak Djokovic, tenant du titre à Paris, le Français s’est montré tout aussi efficace que face à John Isner au tour précédent, réalisant les bons choix. En jambes cette semaine, il parvenait à enchaîner services-volées malgré les retours dangereux du Serbe. Sur un court très rapide, qui fait la part belle aux attaquants, aucun des deux hommes ne cédait son engagement dans le premier set. Dans le tie-break, Djokovic prenait les devants après un beau passing de revers croisé (3 points à 1) mais ne convertissait pas les deux balles de set qu’il obtenait (6-4), Llodra sortant alors le grand jeu en retour ! C’est d’ailleurs sur un retour gagnant que le Parisien empochait la manche (8 points à 6) alors que la foule scandait des «Mika ! Mika !»

Le casse-tête de Forget
A la surprise générale, Djokovic perdait son sang-froid. Suite à une bonne défense de Llodra, il expédiait un smash dans le couloir avant d’offrir son service sur une double-faute (1/2) ! Le Serbe manquait ensuite trois balles de débreak à 3/2. Dès lors, il ne parvenait plus à inscrire le moindre jeu et laissait filer son rival vers les quarts de finale (6/2). Cette victoire marquera-t-elle psychologiquement Djokovic ? Peut-être. Reste à savoir s’il retrouvera Llodra à Belgrade sur une surface plus lente. Seul Forget connaît la réponse.

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Tennis - ATP - Bercy
Du Grand Llodra


Auteur d'un match parfait, Michaël Llodra domine (7-6 [6], 6-2) le tenant du titre, Novak Djokovic. Le tout à trois semaines de la Coupe Davis...

« C'est qui le plus fort ? C'est papa.» Théo a bien raison. Face à Novak Djokovic, Michaël Llodra a donné raison à son fils en s'imposant (7-6 [6], 6-2 en 1h33'). Et avec la manière. Comme son compère, Gaël Monfils, le Parisien joue à la maison et fonctionne beaucoup à l'envie. Moribond en Asie, touché physiquement et mal à l'aise à Montpellier, il est galvanisé à Bercy. «Je vais jouer libéré», a annoncé le 34e mondial.

Il tient parole et le tie-break illustre ses propos. A six points à quatre, le tenant du titre sert pour le premier set. L'échange s'engage et il efface son mini-break sur un revers gagnant croisé. A sept points à six, il s'offre sa première balle de set. Le Serbe sert une deuxième balle. Il n'a pas le temps de faire sa reprise d'appuis, il ne peut que constater les dégâts : retour gagnant sur un revers bloqué. Une occasion = un set.

Après 1h08' de match, il voit ses premières balles de break à 7-6, 1-0. Le numéro 3 mondial craque, tente un ace à 204 km/h sur une deuxième balle et commet une double faute. Il faut tenir. Quand la pression monte, il s'appuie sur ses fondamentaux : le service et la volée. Mené (0-40) à 3-2, il sort deux premières balles et une grosse seconde pour s'extirper du piège. Novak Djokovic dodeline de la tête, le masque est tombé. Déguisé en début de match avec une moustache, un noeud papillon et des lunettes, il perd le sourire.

Sur cette surface très rapide, Michaël Llodra lui propose un vrai casse-tête. Avec son slice de revers, le Français met au supplice le coup droit du Serbe. Avec ses coups de poker permanents, il ne lui donne pas de rythme. Et le plus important : il ne surjoue pas. Il joue très, très bien. Tout simplement. Sa dernière volée de coup droit en extension, synonyme de victoire, confirme sa performance. Ce jeudi à Bercy, Novak Djokovic n'a pas tout perdu. Il a a gagné un peu de repos avant la finale de Coupe Davis. Comme le souligne le capitaine Guy Forget en plaisantant, «si Djokovic n'a pas encore appelé Belgrade pour leur dire de faire une surface encore plus lente, il ne va pas tarder.» - S.D., au POPB

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Tennis-Bercy
Llodra : «Je peux viser plus haut»


Après la plus belle victoire de sa carrière contre Novak Djokovic, Michaël Llodra se qualifie pour son premier quart de finale en Masters 1000. Mais il veut «viser plus haut».

«Michaël Llodra, que ressentez-vous après cette grande victoire ?
C'est fabuleux. J'en avais rêvé de jouer ce genre de match sur le central de Bercy. En plus c'est un jour férié, le stade était plein, il y avait ma famille et mes amis au bord du court. C'est une joie immense. Quand j'étais jeune, je venais à Bercy et je me disais que ce serait top d'être là un jour et de vivre des émotions fortes. Je suis fier parce que j'ai vraiment réalisé un match fabuleux sans surjouer. J'ai très bien joué dans les moments importants.

Comment analysez-vous ce match ?
Il faut arriver à ne pas se frustrer, je ne retournais pas très bien son service au début, mais j'ai essayé d'être opportuniste et audacieux, notamment sur la balle de set. Il n'y a pas de secret, il faut savoir un peu provoquer le destin. Aujourd'hui, je me suis fait violence. Dans le passé, je me serais peut-être satisfait d'une victoire sur Isner et d'un troisième tour à Bercy. Aujourd'hui, j'ai envie d'aller voir plus loin et ne pas m'arrêter là. Je peux viser plus haut.

Etiez-vous dans un état d'hyper concentration ?
Quand j'arrive à me retrouver dans ce genre d'état mental, je peux saisir les occasions. Aujourd'hui, j'essaie de me servir des erreurs du passé, notamment à Montpellier où je n'avais pas très bien joué contre Montanes. Aujourd'hui, je suis resté concentré sur ce que j'avais à faire, je ne me suis pas éparpillé parce que je ratais un point.

Pouvez-vous décrire cet état mental ?
A chaque fois que j'ai réussi des grands matches, je me suis toujours retrouvé dans un état de concentration extrême où je suis simplement concentré sur chaque point sans me projeter. Par exemple, quand je suis mené 0-40, je ne m'affole pas, je vais chercher ma serviette, je suis dans un rituel de point par point, je ne panique pas et j'arrive à lui claquer pratiquement cinq services gagnants. Il faut que je travaille là-dessus pour essayer de me retrouver dans cet état et ce schéma corporel. Je sens que je fais peur à l'adversaire quand je suis dans cet état.

Cette victoire vous donne-t-elle un ascendant psychologique pour la Coupe Davis ?
Je ne sais pas. Battre Djokovic montre qu'on peut faire appel à moi, mais je sais que ce sera un match complètement différent au meilleur des cinq manches et sur une surface plus lente. J'ai montré à mon capitaine qu'il pouvait compter sur moi. Mais je n'ai pas trop envie de penser à la Coupe Davis. Je veux profiter au maximum de mon premier quart de finale en Masters 1000. Je n'ai pas envie de m'arrêter là.» - Recueilli par S.D., au POPB

C'est Bien, à un âge avancé, de se découvrir des Ambitions Nouvelles ! Je trouve ça chouette

Il jouera Davydenko en 1/4. Le russe mène assez nettement au H2H contre Lui mais vu son EXPLOIT du Jour, qui sait ?

ALLEZ MIKA !!!!!!!!!!!!!!!

Matthieu a écrit:

Il jouera Davydenko en 1/4. Le russe mène assez nettement au H2H contre Lui mais vu son EXPLOIT du Jour, qui sait ?

ALLEZ MIKA !!!!!!!!!!!!!!!

Si il joue aussi bien il peut le faire mais voilà il a fait une grande perf mais l'aura-t-il " digérer cet exploit ?

Il confirme ! BRAVO MIKA ! 75 61 face à Davydenko !

C'est dans ce genre de contextes qu'on voit à quel point la notion de CONFIANCE a une ENORME IMPORTANCE en Sport de Haut Niveau.
Mika fait clairement LE TOURNOI DE SA VIE, galvanisé à la fois par le Public, par la volonté de se mettre en évidence avant la DC et par la Confiance que lui a apporté le Match face à Nole.
Il est "sur son nuage" Ca durera le temps que ça durera, je ne me fais guère d'illusion lol, mais c'est "beau" car ce sont des EXPLOITS en soi et en plus, il ne gagne pas ces Matchs là en profitant de la faiblesse de ses Adversaires. Il va les chercher ses Victoires, en pratiquant un Tennis HYPER OFFENSIF, fait de multiples Coups Gagnants !
Le plus IMPRESSIONNANT est certainement cela, de voir l'"anachronique" Jeu de Service-Volée être à nouveau en mesure de battre les Meilleurs Ca nous replonge 15 à 20 ans en arrière ..

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Llodra tient parole !


Au lendemain de sa victoire sur Novak Djokovic, Michaël Llodra s’est offert le scalp d’un autre cador du circuit, Nikolay Davydenko. Il retrouvera Robin Söderling en demi-finales.

Il s’est passé quelque chose dans la tête de Michaël Llodra cette saison. Le trentenaire a visiblement pris conscience de ses possibilités en simple. «Je ne me fixe plus de limites», expliquait-il jeudi après sa victoire sur Novak Djokovic. Pas question donc de se satisfaire d’un quart de finale à Bercy, le premier de sa carrière en Masters 1000.

Un passage à vide sans conséquence
On aurait pourtant pu croire pendant un instant que le Parisien allait être rattrapé par la pression. Deux jeux catastrophiques de sa part, à l’image de cette volée de revers trop longue d’un demi-mètre, permettaient ainsi à Nikolay Davydenko de se détacher au score (4/2). L’absence était toutefois de courte durée. Encouragé par la foule, Llodra retrouvait son agressivité, suivant ses retours au filet. Déstabilisé, le Russe commençait à se dérégler et offrait l’égalisation à son adversaire sur une double-faute (4/4) ! Derrière, Llodra, qui remportait 13 des 14 derniers points disputés, empochait un jeu blanc (5/4). A la dérive, le Russe prolongeait le suspense de la première manche mais craquait après 47 minutes sur un coup droit dans le couloir (7/5).

Söderling en demi-finales
Dès lors, le match devenait à sens unique. Davydenko, non qualifié pour le Masters de Londres, avait-il déjà la tête aux vacances ? Peut-être. Quoi qu’il en soit, il perdait les cinq premiers jeux du deuxième set (5/0) ! Llodra, seul joueur non tête de série en quarts de finale, ne craquait pas au moment de conclure (6/1). Il retrouvera Robin Söderling, tombeur d’Andy Roddick (7/5 6/4), en demi-finales samedi.

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Tennis - ATP - Bercy
Llodra, c'est carré


Michaël Llodra, vainqueur (7-5, 6-1) du Russe Nikolay Davydenko, jouera à Bercy sa première demi-finale en Masters 1000, contre Robin Söderling.

La constance en tennis est une inconstance perpétuelle. Comme son jeu, Michaël Llodra a souvent personnifié l'homme d'un coup d'éclat. Cette saison, il cherche à confirmer. Quand il bat Novak Djokovic sur le central du POPB et atteint sa première demi-finale en Masters 1000, il prévient : « Je vise plus haut.» Après sa victoire (7-5, 6-1 en 1h15') contre Nikolay Davydenko, il glisse aux spectateurs entre « le dire et le faire », souffle et sourit.

Pendant vingt minutes, l'écart entre « le dire et le faire » se sent. Privé de son arme majeure, le service (38% de premières balles après cinq jeux de service, 43% au total, 9 aces, 5 doubles fautes), le Français souffre et se retrouve mené 4-2. Les retours du Russe le mettent au supplice et il ne trouve pas son rythme. Mais il cherche et provoque sa chance en brouillant les cartes. Le vainqueur de l'édition 2006 aime la cadence, le 34e mondial décide de provoquer son destin en jouant quelques chip and charge en retour et des slices en revers. Sous pression, Nikolay Davydenko se précipite (14 fautes directes) et finit par commettre une double faute qui remet en selle Michaël Llodra.

Llodra, le jeu de la constance
Entre « le dire et le faire », il ne se pose plus de question. Il fait. Il ne cherche pas à briller, il cherche à gagner. Ca change tout. A 5-5, le Tricolore sauve trois balles de break sur deux belles volées et un ace. Le match vient de basculer. Le Russe encaisse alors un dix points à un et sept jeux d'affilée. Nikolay Davydenko a déjà la tête aux vacances et Michaël Llodra n'a pas « dit son dernier mot ».

Il n'exulte pas, sort du central avec son fils Théo sur les épaules et pense déjà à son prochain tour contre Robin Söderling. Dans les années 90, le petit "Mika" balance des tribunes des avions en papier sur le central. Aujourd'hui, il joue toujours, mais le rêve s'est transformé en réalité. Et le jeu de la constance lui fait toucher son rêve. - S.D., au POPB

Citation :

Tennis - Bercy
Llodra : «Une deuxième carrière»


Plus posé, Michaël Llodra a trouvé le bon équilibre entre son goût du spectacle et sa soif de résultat. Et il vise toujours plus haut.

«Michaël Llodra, que ressentez-vous après cette qualification pour votre première demi-finale de Masters 1000 ?
La victoire d'hier (jeudi) est plus spectaculaire, mais aujourd'hui (vendredi), c'est aussi une grande victoire parce que je franchis un nouveau cap avec une première demi-finale à Bercy. Elle est sans doute émotionnellement moins forte parce que je n'ai pas joué un grand tennis, mais j'ai été vraiment très solide dans les moments importants. Je ne me suis pas affolé quand j'étais breaké au premier set. C'est tout simplement fabuleux, mais je n'ai pas envie de m'arrêter. Je n'ai pas de douleurs ou de pépins, il faut capitaliser et essayer d'aller le plus loin possible. Je suis convaincu qu'il y a une place à jouer dans ce tournoi.

Le Michaël Llodra « tout fou » a-t-il disparu ?
Il n'a pas disparu (sourires). J'arrive à gérer de mieux en mieux ma carrière. J'ai 30 ans, un peu plus d'expérience. Cela ne m'empêche pas de dégoupiller de temps en temps, mais il y a un moment pour tout. Avec l'aide de certaines personnes, j'ai su cadrer les choses et aujourd'hui, je me sens bien dans mes baskets. J'ai presque une deuxième carrière qui s'offre à moi. Quand on a 30 ans, on est encore bon pour le service, je ne me sens pas du tout grillé physiquement ou mentalement. J'ai mis longtemps à comprendre certaines choses, mais je sens que cela peut aller plus loin.

Quelles sont ces choses ?
Au début de ma carrière, je jouais presque pour faire des coups fantasques, amuser la galerie et faire plaisir. Aujourd'hui, je peux me faire plaisir en restant concentré et en jouant mon jeu d'attaque. Je suis capable de faire des demies de Masters 1000 et de viser plus haut. Je ne dis pas que cela se passera chaque semaine car la surface m'avantage plutôt cette semaine avec des conditions rapides. Quand on voit ce que je suis capable de faire en jouant moyennement, cela me fait penser que lorsque je vais vraiment très bien jouer, cela pourra aller loin.

Comment abordez-vous votre prochain tour contre Robin Söderling ?
Ce sera un match très dur. Il a encore fait une très forte impression contre Roddick. Il n'aime pas trop mon style de jeu (Ndlr : 2-0 pour le Français), mais c'est un sérieux client. Il sert très bien, très fort et il utilise très bien son coup droit qui est très lourd et qu'on ne voit pas partir. Il faut que je m'appuie sur mon jeu d'attaquant. Je n'ai rien à lui envier. Ce sera une demi-finale, une nouvelle expérience pour moi. J'aurai la chance d'avoir le soutien du public. Je vais prendre du plaisir. » - Recueilli par S.D., au POPB

C'est vraiment bien qu'il sache concilier PLAISIR DE JOUER, SON STYLE DE JEU BIEN A LUI ET LA CULTURE NOUVELLE DE LA GAGNE !
Il a hélas si longtemps trainé cette désagréable étiquette de "loser au Beau Jeu" ..