GDF & ROTTERDAM 2010 - COMMENTAIRES DES MATCHS WTA & ATP

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Tennis - ATP - Rotterdam
Monfils se venge


En s'imposant contre Thiemo De Bakker (6-3, 6-2), jeudi, Gaël Monfils s'est offert une revanche après le match perdu face au Néerlandais en barrages de la Coupe Davis, et se qualifie en quarts.

Sans être génial, Gaël Monfils a assuré l'essentiel. Pour ses retrouvaillas avec Thiemo De Bakker, une nouvelle fois en terre néerlandaise, le Français n'a pas eu à forcer son talent pour s'imposer en deux sets (6-3, 6-2) et 1h16 de jeu. L'ampleur du score ne reflète pas vraiment le match, encore moins concernant la première manche. Monfils a en effet pris beaucoup de temps avant de rentrer dans le match. Il a même été contraint de serrer le jeu d'emblée afin de ne pas concéder ses deux premiers jeux de service. Heureusement pour lui, De Bakker n'a pas profité de cette mise en route délicate, preuve en est un coup droit pourtant facile, envoyé dans le filet sur une balle de break.

De Bakker explose
La physionomie de la partie a changé radicalement au milieu de la première manche. Le Néerlandais, visiblement en surrégime, a calé sur son service à 4-3. Monfils en a profité pour le breaker, sur une faute directe. De Bakker ne s'en est pas remis et a perdu les cinq jeux suivants, malgré les petites fautes de concentration du Parisien, comme ce fut le cas au début du deuxième set, lorsque Monfils a fait une double faute alors qu'il servait pour consolider son break.

Au prochain tour, l'adversité sera d'un autre niveau, puisque Monfils jouera contre Mikhail Youzhny. Le Russe n'a pas perdu de temps dans son huitième, éliminant facilement le Turc Marsel Ilhan en deux sets (6-4, 6-4) plus tôt dans la journée. Un autre Français s'est qualifié pour les quarts où il rencontrera Robin Soderling : Julien Benneteau. Ce dernier s'est imposé en deux sets (6-4, 6-4) contre contre l'Allemand Michael Berrer. - A.D.

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Tennis - WTA - GDF
Peer passe en quarts


Shahar Peer s'est qualifiée, jeudi, pour les quarts de finale en dominant Karolina Sprem en deux manches (6-4, 6-3). L'Israélienne, tombeuse d'Alizé Cornet au premier tour, poursuit ainsi sa route à Coubertin pour sa première participation au tournoi. La tête de série n°6 et 22e joueuse mondiale confirme aussi le retour en forme débuté en 2009. «C'est vrai je reviens bien après une période un peu difficile. Mais dans chaque carrière il y a des caps à passer et des moments plus compliqués, c'est normal. Avec mon entraîneur on a aussi décidé qu'il était temps que je me montre plus agressive sur le court et ça commence à payer. Je me sens bien ici cette semaine, la ville est fantastique évidemment et malgré le froid ! Maintenant je veux juste continuer de m'améliorer et les résultats suivront.»

Finaliste à Hobart, demi-finaliste à Auckland et au troisième tour à Melbourne cette saison, Peer a parfaitement maîtrisé la puissance adverse lors de ce huitième de finale. La qualifiée croate, 88e cette saison mais ancienne membre du Top 20, a, elle, logiquement payé ses trop nombreuses fautes directes ( 28 fautes pour 20 coups gagnants). Son jeu à risques tolère de toute manière mal les jours moyens. La gagnante retrouvera de son côté Francesca Schiavone ou Lucie Safarova pour une place en demi-finales. Une chose est certaine, Peer sera bien cette saison à Dubaï, contrairement à l'an passé où on ne l'avait pas laissé participer. «Il n'y a eu aucun problème cette fois, on m'a donné mon visa sans difficulté et je pourrai donc m'aligner.» - C.B., à Coubertin.

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Tennis - WTA - GDF
Rezaï lâche à son tour


Aravane Rezaï, dernière Française en lice à l'Open GDF-Suez, a été éliminée jeudi en huitièmes de finale par l'Allemande Andrea Petkovic (6-3, 3-6, 6-3).

Aravane Rezaï n'a pas trouvé les clés pour s'en sortir. La Française a subi le jeu d'une adversaire de talent qui a joué sa chance à fond et fait preuve de beaucoup de lucidité. L'Allemande de 22 ans, 49e joueuse mondiale, vient aussi de démontrer que ce fameux barrage de Fed Cup (24-25 avril) pourrait s'avérer bien plus compliqué que ce que certains pouvaient penser. Car la grande Petkovic au service aussi tranchant que son jeu de fond de court s'ajoutera à Groenefeld et Lisicki. Et ce jeudi à Coubertin, c'est 1-0 pour l'Allemagne.

Du côté de Petkovic, un break d'entrée (3-0) tenu jusqu'au bout de la première manche face à une Française trop attentiste a vite donné le ton. Services gagnants, aces, prise de balle précoce : Petkovic brouillait le jeu de Rezaï, cueillie à froid. Mais la Française a su se faire violence et prouver ses qualités de battante : le break de retard effacé dans le deuxième set, elle est revenue au score. Pour finalement s'effondrer dans la manche décisive (0-5). Un début de set où de nouveau elle a trop subi et c'est finalement le match qui s'est envolé, malgré une dernière révolte (6-3). «J'ai joué trop sur la défensive et quand je ne domine pas le jeu, je perds. Je savais qu'elle jouait très bien et que je devais rapidement prendre le rythme car elle joue très vite. Mais je n'ai pas réussi même si comme toujours je me suis battue. Ce n'est pas la fin du monde, il faut que je pense positif et que j'apprenne de tout ça.» Une analyse qui rejoint en tous points celle donnée un peu plus tôt par son coach Patrick Mouratoglou. «Aravane a eu beaucoup d'occasions qu'elle n'a pas saisies. Je pense qu'elle a manqué d'agressivité alors que l'autre a eu la volonté de prendre les choses en main. Aravane est encore en construction là-dessus, mais c'est difficile de rentrer sur tous les matches avec la même détermination, sans espérer que l'autre va nous donner le match. On n'arrive pas en haut sans tomber donc cette défaite en soi n'est pas un problème. Il faut juste maintenant en tirer les enseignements.»

Déjà tournée vers la suite
Le public l'a encouragée du début à la fin alors forcément la défaite est encore plus douloureuse. Mais la détermination l'a tout de même emporté sur la déception pour Aravane Rezaï, qui a refusé de prendre la pression du moment comme excuse. Forcément la place de chasseuse est plus facile que la place de chassée et c'est bien à ce nouveau statut qu'Aravane Rezaï s'est confrontée à Melbourne et à Coubertin. Mais la Tricolore refuse de se laisser gagner par la frustration et encore moins par la pression. «Dans chaque tournoi j'ai la pression et je veux toujours bien faire. Ce n'est pas parce que je suis la dernière Française. J'ai mal joué et voilà. C'est plus facile de bien jouer quand on est la moins bien classée mais ce n'est pas comme ça qu'il faut penser. C'est un cap à passer.» La prochaine étape sera à Dubaï dès la semaine prochaine et la Française entend bien retrouver le chemin de la victoire.

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Tennis - WTA - GDF
Oudin malgré une frayeur


Melanie Oudin s'est qualifiée pour les quarts de finale aux dépens de la Suissesse Patty Schnyder (6-1, 6-3). Une victoire qui peut sembler tranquille mais qui s'est soudain compliquée quand à 6-1, 3-2 avec le break, la jeune Américaine de 18 ans a fait un malaise sur le court. Victime d'un virus depuis le début de la semaine, elle s'est soudain sentie mal et le médecin du tournoi a dû intervenir.

Prise de tension, un peu de sucre et la quart de finaliste du dernier US Open est repartie finir son match. Face à une Schnyder moins bien inspirée que contre Virginie Razzano, elle a su tenir bon. Après les deux points remportés sur terre battue intérieure en Fed Cup, Oudin enchaîne bien malgré le changement de surface. Au prochain tour, Agnes Szavay se dressera sur sa route pour une place en demi-finales. - C.B., à Coubertin.

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Tennis - ATP - Rotterdam
Davydenko passe


Les quatre premières tête de série du tournoi de Rotterdam seront en quarts de finale. Nikolay Davydenko (n°2) y a rejoint Novak Djokovic (n°1), déjà qualifié pour les demi-finales grâce au forfait de Florian Mayer, touché aux ischio-jambiers, Robin Söderling (n°3) et Gaël Monfils (n°3). Davydenko a battu jeudi (6-3, 6-2) le Chypriote Marcos Baghdatis, qui a cédé cinq fois son service. Ce dernier n'a marqué qu'un seul point dans le premier set quand Davydenko passait sa première balle, ce qui arrivait une fois sur deux.

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Tennis - ATP - Rotterdam
Djokovic déjà en demie


Tête de série n°1 du tournoi de Rotterdam, le Serbe Novak Djokovic est déjà en demi-finales. Jeudi, il s'est d'abord qualifié pour les quarts en battant Marco Chiudinelli (6-4, 6-2). Le n°2 mondial a obtenu en 1h30' sa deuxième victoire de l'année face au Suisse grâce à à un service parfaitement réglé. Il n'a concédé aucune balle de break et perdu seulement dix points sur sa mise en jeu. Dans la foulée, il a validé sa place dans le dernier carré avec l'annonce du forfait de l'Allemand Florian Mayer, touché aux ischio-jambiers. Samedi, il affrontera Gaël Monfils ou Mikhaël Youzhny. Djokovic n'est jamais allé plus loin que les demies à rotterdam. En 2007, il y avait été battu par... Youzhny.

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Tennis - WTA - GDF
Martic ne confirme pas


Petra Martic n'a pas confirmé la très belle victoire obtenue mercredi face à Yanina Wickmayer (n°3). La Croate de 19 ans a cédé face à Agnes Szavay en deux manches (6-2, 6-4). La Hongroise, finaliste en 2008, jouera donc les quarts de finale.

En voyant jouer Martic mercredi on se demandait comment cette joueuse pouvait être encore si loin au classement. Du talent à revendre avec un excellent service, un jeu d'attaque et une défense très solide. La réponse est sans doute venue jeudi face à Szavay où la belle sérénité de la veille a laissé la place à l'agacement et aux fautes directes dans les moments-clés. Moins lucide, moins constante, elle a subi le jeu d'une adversaire qui est une véritable gestionnaire. Szavay a préparé ses points, temporisé et attendu avant de placer ses accélérations.

Face à la fougue adverse, elle a joué l'expérience et cela a payé. Une belle longueur de balle l'a également mise à l'abri des agressions adverses. En face, Martic est passée à côté de son début de match et n'est sortie de sa frustration qu'à 1-3 dans le second set pour passer devant (4-3). Les balles de 5-4 gâchées sur des fautes en revers ont eu raison de son calme retrouvé, tout comme les deux balles de debreak manquées dans la foulée. La Hongroise, elle, n'a pas laissé ses occasions et s'est imposée. Elle n'a que deux ans de plus que la battue du jour mais déjà beaucoup plus d'expérience. Martic, elle, a le tennis pour voir plus haut mais aujourd'hui cela n'a pas suffi.

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Tennis - WTA - GDF
Au bon souvenir de Safarova


Lucie Safarova a toujours la cote avec le public de Coubertin. La Tchèque, qualifiée pour les quarts de finale après sa victoire sur Francesca Schiavone, poursuit ce qui doit être un retour parmi les meilleures.

Lucie Safarova s'est qualifiée jeudi pour les quarts de finale de l'Open GDF-Suez. La Tchèque, finaliste en 2007 après une semaine où elle avait sorti Vaidisova, Kuznetsova et Henin avant de chuter sur Petrova, a éliminé Francesca Schiavone (7-5, 6-2), 18e joueuse mondiale. La gauchère de 23 ans, qui est retombée au 46e rang alors qu'elle était 22e en 2007 et semblait promise au Top 10, a retrouvé l'inspiration pour faire plier une Italienne toujours accrocheuse.

La patte de gauchère de Safarova peut faire des merveilles. Capable de l'exceptionnel comme du jour sans, la Tchèque a démontré pourquoi elle mériterait un rang bien supérieur à celui qu'elle tient actuellement. Face à une adversaire certes émoussée par un périple un peu compliqué en Fed Cup, elle a joué le plomb avec son grand service mais surtout ses puissantes frappes à plat des deux côtés. Ses enchaînements coup droit croisé - coup droit décroisé ont ainsi fini par faire exploser la défense adverse, tout autant que sa cadence infernale. La patience et la constance au rendez-vous, elle a pu exploiter une puissance bien supérieure à celle de son adversaire. Privée de temps pour s'organiser, Schiavone n'avait pas les armes ni les jambes aujourd'hui pour embarquer Safarova dans des rallyes sans fin. Cette dernière en découdra avec Shahar Peer pour une place dans le dernier carré.

Un public toujours conquis
Quart de finaliste à Brisbane, Safarova a ensuite chuté d'entrée à Hobart et Melbourne avant de subir un échec cinglant en Fed Cup. De quoi de nouveau s'interroger sur son évolution en dents de scie. «En 2008 j'ai été régulièrement blessée donc mon classement a chuté. Là, j'ai bien commencé la saison mais juste avant Melbourne j'ai encore eu un pépin physique et puis rebelotte en Fed Cup où j'ai attrapé un virus et passé la plupart de mon temps au lit. Je travaille vraiment dur en ce moment parce que je veux entrer dans le Top 10. Je sais que j'en suis capable et je vais tout faire pour y arriver.»

La Tchèque est venue chercher à Paris de quoi reconstruire sa confiance. Pour le moment, le contrat est rempli avec, en prime, le soutien d'un public manifestement toujours sensible à son jeu. Une affection réciproque : «J'adore jouer ici, j'adore le public et j'adore cette ville. En plus cette semaine je ne suis pas venue avec mon coach mais avec ma soeur donc on en profite aussi pour faire un peu de tourisme !» Souriante, Safarova espère surtout que la chance va tourner et que sa santé va cesser de freiner son ambition.

ATP - SINGLES: Rotterdam (Netherlands)

12:30 Benneteau J. (Fra) -
Soderling R. (Swe) -
14:30 Melzer J. (Aut) -
Davydenko N. (Rus) -
19:30 Monfils G. (Fra) -
Youzhny M. (Rus) -



WTA - SINGLES: Paris (France)

13:00 Garbin T. (Ita) -
Pennetta F. (Ita) -
15:00 Peer S. (Isr) -
Safarova L. (Cze) -
18:00 Dementieva E. (Rus) -
Petkovic A. (Ger) -
20:00 Szavay A. (Hun) -
Oudin M. (Usa) -

ATP - SINGLES: Rotterdam (Netherlands)

11:00 WO Djokovic N. (Srb) 0
Mayer F. (Ger) 0
12:45 Fin Benneteau J. (Fra) 0 0 1
Soderling R. (Swe) 2 6 6
15:40 Fin Melzer J. (Aut) 0 3 2
Davydenko N. (Rus) 2 6 6
19:45 Fin Monfils G. (Fra) 1 7 2 3
Youzhny M. (Rus) 2 5 6 6



WTA - SINGLES: Paris (France)

13:10 Fin Garbin T. (Ita) 0 1 3
Pennetta F. (Ita) 2 6 6
14:30 Fin Peer S. (Isr) 0 3 0
Safarova L. (Cze) 2 6 6
18:15 Fin Dementieva E. (Rus) 2 3 6 6
Petkovic A. (Ger) 1 6 4 2
20:50 Fin Szavay A. (Hun) 1 6 4 2
Oudin M. (Usa) 2 2 6 6

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Tennis - ATP - Rotterdam
Benneteau corrigé


Opposé à Robin Söderling, Julien Benneteau n'a rien pu faire, vendredi, en quarts de finale du tournoi de Rotterdam (6-0, 6-1 en 49 minutes). Le Suédois, tête de série numéro 3, retrouvera Jürgen Melzer ou Nikolay Davydenko (n°2) pour une place en finale.

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Tennis - WTA - GDF
Pennetta en patronne


Dans le duel 100% italien du jour, Flavia Pennetta n'a laissé aucune chance à Tathiana Garbin (6-1, 6-3). La tête de série n°2 s'est ainsi aisément qualifiée pour les demi-finales de l'Open GDF Suez. Pennetta atteint ce stade pour la première fois à Coubertin, elle qui n'était plus venue sur ce tournoi depuis 2006.

Pennetta c'est du solide. L'Italienne, qui a atteint pour la première fois de sa carrière la 10e place mondiale en 2009 et qui est aujourd'hui 12e, a démontré toutes ses qualités vendredi sur le central parisien. Si certains s'étonnaient de la voir se rapprocher du sommet du classement, il faut bien admettre qu'elle en a le profil : un service efficace sans être tonitruant, une belle qualité de frappe des deux côtés mais surtout un très bon sens tactique. Tantôt attaquante, tantôt contreuse ou encore excellente en défense : Flavia Pennetta n'a pas vraiment de point faible. Si bien que c'est à l'adversaire de prendre des risques pour fissurer la muraille. Certes la récente finaliste d'Auckland, qui avait chuté sur Wickmayer au 2e tour à Melbourne, n'a pas non plus un coup extrêmement fort et dévastateur. Mais il est tellement difficile de faire un point gagnant face à elle que finalement cela compense amplement.

Garbin de son côté, convaincante face à Vesnina, s'est montrée impuissante à trouver la parade et s'est inclinée pour la quatrième fois en six confrontations face à sa compatriote. Commettant tout d'abord trop de fautes avant de se heurter encore et toujours à une adversaire semblant avoir un coup d'avance à chaque fois. Passings gagnants et autres débordements de coups droits croisés ou le long de la ligne auront finalement eu raison de la recette de Garbin à base de slices et de montées à contre-temps. La patronne aujourd'hui c'était Pennetta, tout simplement. Après avoir décroché deux points en simple pour son pays en Fed Cup, la 12e joueuse mondiale a gardé la cadence.

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Tennis - WTA - GDF
Safarova comme à la maison


Lucie Safarova s'est qualifiée vendredi, à Coubertin, pour les demi-finales de l'Open GDF-Suez aux dépens de Shahar Peer, tête de série numéro 6 (6-3, 6-0). La Tchèque retrouvera Flavia Pennetta (n°2) pour une place en finale.

Finaliste à Coubertin en 2007, Lucie Safarova semble se sentir comme chez elle dans ce tournoi. Vendredi, la Tchèque a confirmé son retour en forme en sortant Shahar Peer en deux sets secs. Après une victoire sur Schiavone (n°4), la 46e joueuse mondiale s'est offert la tête de série n°6. Elle a ainsi confirmé que son classement actuel ne reflète ni son talent ni son potentiel. La gauchère de 23 ans, 22e mondiale en août 2007, a dans la raquette de quoi briguer une place dans le Top 10 si son physique la laisse en paix. Souvent blessée, Safarova a du mal à jouer des saisons pleines et donc à accumuler les victoires et les points.

Lors de ce quart de finale, elle n'a en revanche connu aucune difficulté à poser son emprise sur la rencontre. Opposée à une joueuse également de talent et réputée très accrocheuse, la Tchèque a pris la rencontre par le bon bout. Cherchant le coup gagnant dès la deuxième ou troisième frappe de balle, mettant beaucoup de pression sur le service un peu chancelant de l'Israélienne, la gauchère n'a pas laissé son adversaire s'organiser. Peer a été constamment débordée et poussée à la faute. Si elle a vraiment changé son jeu et réussi ainsi à revenir à la 22e place mondiale, elle n'a pas pu compenser son déficit de puissance face à Safarova. Cette dernière a également joué sur une cadence trop élevée pour que l'Israélienne ne puisse mettre en place son jeu de contreuse. Au final, c'est une victoire logique que la Tchèque a décroché. Avec le sourire. Car la demoiselle, venue à Paris avec sa soeur et non pas son coach, semble bien s'amuser dans la capitale française et ça réussit à son jeu.

Safarova voit plus loin
«J'adore Paris et chaque année j'ai hâte de revenir dans cette ville. A chaque fois je me dis que je devrais vraiment faire bien plus de tourisme ici. En plus j'ai été suprise de voir que le public se souvenait de moi et qu'il m'encourageait vraiment. C'est super sympa ! (rires) », a-t-elle confié après son match et une fois une jolie ovation du public reçue. Toujours souriante et disponible, elle continue de rester rivée sur son objectif. «Je me sens vraiment bien en ce moment, je suis en forme et je dois juste me concentrer pour garder ce niveau de jeu non seulement cette semaine mais également dans les mois à venir. Aujourd'hui j'ai tenu mon plan de jeu qui était de ne pas la laisser s'installer dans l'échange et ça a payé. A moi de rester sur ma lancée.» Jeudi, Safarova confiait qu'elle rêvait d'entrer dans le Top 10 et avait accompli un gros travail à l'intersaison. Des efforts qui semblent commencer à payer pour la quart de finaliste de l'Open d'Australie 2007. Pennetta partira favorite de leur duel en demi-finale même si c'est la Tchèque qui mène dans leurs confrontations avec une victoire sur dur en 2006.

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Tennis - ATP - Rotterdam
Davydenko se promène


Nikolay Davydenko s'est facilement qualifié pour les demi-finales du tournoi de Rotterdam, vendredi, aux dépens de Jürgen Melzer (6-3, 6-2). Le Russe, tête de série numéro 2, y retrouvera Robin Söderling (n°3), tombeur de Julien Benneteau.

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Tennis - WTA - GDF
Dementieva gagne le combat


Elena Dementieva (n°1) s'est qualifiée pour les demi-finales de l'Open GDF-Suez au terme d'un match de toute beauté contre l'Allemande Andrea Petkovic, tombeuse d'Aravane Rezaï au tour précédent (3-6, 6-4, 6-2 en 2h15').

Après deux premiers matches à sens unique, le public de Coubertin a finalement été gâté. Elena Dementieva et Andrea Petkovic ont en effet livré une bataille de grande qualité vendredi sur le central pour ce quart de finale. La standing ovation décernée par toute la foule à la fin de la rencontre en guise de merci pour le spectacle était ainsi amplement méritée.

Dementieva est la reine des troisièmes sets. La Russe, fidèle à sa réputation, a encore prouvé vendredi qu'elle était toujours aussi redoutable quand il s'agissait d'aller remporter une manche décisive. A l'expérience mais surtout au physique, la n°7 mondiale, toujours encouragée par sa maman au bord du court, a fini par faire plier une joueuse dont on devrait encore entendre parler. Andrea Petkovic, pendant un set et demi, a tout simplement étrillé Dementieva. Sans surjouer, l'Allemande a démoli une adversaire cueillie à froid et totalement sonnée. Service de plomb, puissance et vitesse de jeu impressionnante : la 49e joueuse mondiale enchaînait les coups gagnants. Mais cela n'a pas été seulement un duel de cogneuses. Amorties, montées au filet : toute la panoplie y est passé tout au long du match. Malheureusement pour Petkovic, le vent a fini par tourner. La faute à une adversaire bien décidée à tenir son rang mais aussi à un physique qui a petit à petit cédé sous l'intensité. Le plus dur, Dementieva l'a sans doute fait en revenant de 0-2 à 2-2 puis en gagnant un jeu de service interminable pour mener 3-2. Moralement, la tendance s'est inversée.

Epatante Andrea Petkovic
On sait qu'Elena Dementieva est une immense championne. Le cran avec lequel elle a arraché sa victoire, venant chercher des points décisifs au filet, en est une énième preuve. Son humilité et son sang-froid face à la tornade adverse aussi. En revanche, on a découvert le potentiel d'Andrea Petkovic qui devrait, si elle peut reproduire ce niveau, lui faire vite grimper les échelons. Une mauvaise nouvelle pour le tennis français car on rappelle encore que les Bleues joueront leur maintien dans le groupe mondial face à l'Allemagne (24-25 avril) de Groenefeld, Lisicki et donc Petkovic. Ce n'est que dans deux mois, mais tout de même le message est passé : l'Allemagne, ce ne sera pas plus simple que les Etats-Unis, bien au contraire. «J'ai joué la Fed Cup le week-end dernier et j'était paralysée de stress, c'était les pires jours de ma vie ! » a rigolé Petkovic avant d'affirmer : «mais maintenant je sais que je peux jouer un très grand niveau et en plus j'ai réussi à vite me remettre de ces échecs donc la prochaine fois tout ira bien. Je ne veux pas griller les étapes ni me mettre trop de pression mais je sens qu'avec encore une ou deux années je pourrai peut-être prétendre au Top 10. Aujourd'hui j'ai tenu un set et demi avant de céder physiquement donc je sais quoi travailler.»

En ce qui concerne l'Open GDF-Suez, la tête de série n°1 a tremblé mais n'a pas coulé, ce qui ne peut être qu'une bonne nouvelle après les éliminations de Rezaï et Wickmayer. En prime, la Russe a offert le plus beau match de la semaine pour le moment. «C'était très dur de gagner aujourd'hui ! Andrea a fait un grand match, elle a été très agressive et je suis ravie de m'en être sortie. J'espère maintenant que cette victoire va me donner de la confiance et que je jouerai mieux demain», a confié la Russe en français. Mais même dans cet exercice, l'Allemande n'a pas voulu laisser l'avantage à son adversaire. «J'ai très bien commencé et Elena était un peu surprise de mon jeu mais ensuite elle a trouvé son rythme et moi j'ai commencé à fatiguer. Quand Elena joue comme ça c'est dur mais je reviendrai l'année prochaine !» Clap de fin pour l'Allemande, ticket gagnant pour la Russe pour deux heures de beau jeu et d'émotion pour le public. Tout le monde a apprécié.