Marion Bartoli

64 76 Les mots me manquent (ou plutôt se précipitent ) pour commenter un tel Résultat donc je préfère m'abstenir

C'est une catastrophe ma chère Thérèse

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Tennis - WTA - Indian Wells
Bartoli en demies


Marion Bartoli s'est qualifiée mercredi pour les demi-finales au terme d'un véritable mano a mano avec la Serbe Ana Ivanovic (6-4, 7-6[4]).

Marion Bartoli peut lever les bras au ciel et exulter : elle vient de réussir un petit tour de force en dominant une Ivanovic qui avait donné de sérieux gages de réussite depuis le début du tounoi. Le service en berne, la Française a su remarquablement tenir la cadence du fond du court et surtout défendre son terrain avec brio. Ultra déterminée sur chaque point, elle a fini par écoeurer Ana Ivanovic, qui se retrouve une fois de plus face à ses limites. Qualifiée après l'abandon de Clijsters, la n°1 française a fait honneur à ce coup du sort.

Le service excepté, Bartoli a joué le plomb et cela faisait bien longtemps qu'on ne l'avait pas vue tenir pendant tout un match un tel défi physique. Face à la vitesse de jeu adverse, la Française a parfois plié mais n'a jamais rompu. Et ce refus d'abdiquer a mis les nerfs d'Ivanovic au supplice. Son sparring-partner français, appelé comme conseiller sur le court, en a été la victime. Ulcérée d'être ainsi dominée, l'ex n°1 mondiale a peu écouté les conseils mais beaucoup pesté. Résultat : elle n'a jamais cherché un autre plan que celui de frapper à plat de droite à gauche.

La détermination a payé
Or Bartoli adore ça et a encore prouvé ses qualités de contreuses, trouvant des angles courts et croisés qui ont saboté le jeu de jambes adverse. Utilisant avec intelligence le contre-pied, elle a brouillé les cartes et empêcher la Serbe de s'installer dans l'échange. Ivanovic étant également grippée sur sa mise en jeu, elle n'a pas pu s'en sortir malgré quelques fulgurances en coup droit.

Bartoli, elle, a su gérer ses nerfs et sa fatigue. Elle n'a pas gâché d'énergie en rageant contre son service, elle s'est démultipliée au retour. Elle n'a pas eu peur du coup droit de la Serbe, elle en a détruit la confiance et l'efficacité. Même sanction côté revers, qui reste un point noir dans le jeu adverse. Souvent sur un fil dans les échanges, elle a ramené la balle en plus qui a fait disjoncter Ivanovic. Bartoli a tout simplement livré un grand match. Alors qu'elle aura les points d'une demie à défendre à Miami, elle a déjà assuré ses arrières dans le désert californien. Maintenant, si son service décide de revenir, elle pourra encore viser plus haut. - C.B.

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Tennis - Indian Wells
Bartoli : «Une bonne chance»


Dans le dernier carré à Indian Wells, Marion Bartoli estime qu'elle a une bonne chance d'aller en finale. Mais elle s'attend à un gros combat face à Yanina Wickmayer.

«Marion Bartoli, pensiez-vous atteindre les demi-finales avant d'arriver à Indian Wells ?
C'était plausible car je l'ai déjà fait à Miami (un autre tournoi WTA Premier, ndlr) l'an dernier. Je ne suis quand même pas loin au classement mondial au point de ne pas penser pouvoir faire un résultat comme ça. J'ai souvent calé en 8e de finale dans ce tournoi mais là, j'ai un tour abordable, entre guillemets, alors qu'en demi à Miami j'avais joué contre Venus Williams, qui est une joueuse très difficile à battre. Je suis très heureuse et très contente d'être en demi-finale d'un tournoi comme celui d'Indian Wells, ça prouve encore une fois que je suis capable d'être au plus haut niveau et que le travail entrepris avec mon père (Walter, son entraîneur) depuis longtemps continue à payer.

Comment envisagez-vous votre demi-finale ?
Ce sera quand même un très gros combat contre une grande compétitrice mais c'est évident que j'ai une bonne chance d'aller en finale. Il va donc falloir que je récupère (de son virus) le mieux possible pour arriver sur le court avec le plus d'énergie possible. Si j'avais dû rejouer jeudi, ça aurait été beaucoup plus compliqué... Mes deux victoires contre Yanina (Wickmayer) l'an dernier ont été très serrées, un peu comme ici contre Ana (Ivanovic). Elle frappe fort et elle a un jeu agressif, il faudra que je mette en place un jeu de contre. Je respecte énormément Yanina, elle a une histoire et une attitude exemplaires (La Belge a perdu sa mère très jeune). On a chacune des projets familiaux très forts avec notre père et on a toutes les deux un mental fort.

La place de n°1 française est-elle importante pour vous ?
Honnêtement, oui. J'ai toujours aimé être la première, même à l'école, où j'avais d'ailleurs plus de facilités qu'au tennis. J'apprécie d'être n°1 française, c'est le cas depuis 2007 et je prends la chose très au sérieux.» (AFP)

SAVOUREUSE Fin d'Interview Plus vraie que nature

Bah elle a au moins la franchise de l'admettre, un point pour elle cette fois!

Bartoli s'impose 61 63.

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Tennis - Indian Wells
Bartoli tient sa finale


Marion Bartoli se qualifie pour la première fois de sa carrière en finale d'Indian Wells. La Française décroche aussi sa première finale en 2011, aux dépens de Yanina Wickmayer (6-1, 6-3).

Il faut savoir profiter des coups du sort. Qualifiée en huitièmes suite à l'abandon de Kim Clijsters, Marion Bartoli a depuis tout fait pour mériter sa réussite. Exemplaire de combativité face à Ana Ivanovic, la Française a cette fois remporté son match face à Yanina Wickmayer en patronne. Plus inspirée au service, elle a confirmé combien son jeu ne convient pas à la Belge. Cette dernière, pourtant puissante et capable d'imposer une bonne cadence du fond du court, ne trouve toujours pas la parade face au jeu de contre de la 17e joueuse mondiale et encaisse sa troisième défaite en autant de confrontations.

Bartoli, elle, a encore très bien défendu son terrain et joué les angles afin de sortir la Belge de sa routine. Au final, c'est donc elle qui a imposé son rythme, contraignant son adversaire à prendre des risques inconsidérés. Wickmayer, convaincue de ne pas pouvoir l'emporter à moins de raccourcir les échanges, a passé le premier set à se battre pour garder la balle dans le court. En face, la Française a capitalisé sur les fautes sans perdre le fil de son jeu. Boucler une demi-finale dans un tournoi de cette importance n'est jamais chose facile, alors la n°1 française a dû se faire violence pour tuer le match.

Bartoli pour un premier grand titre
Breakée d'entrée de seconde manche, revenue dans la foulée, elle a en effet gaspillé six balles de break au total sur les jeux de 2-1 et 3-2. Heureusement pour elle que cette fois son service n'a pas connu les mêmes ratés qu'au tour précédent. Excepté le retour de la double-faute mania dans le premier jeu de service de la seconde manche, Bartoli a pu récolter des points gratuits salvateurs sur son engagement et donc mettre sous pression Wickmayer qui devait au contraire batailler pour gagner le moindre jeu.

Constamment agressée, la Belge a lâché, commettant notamment 34 fautes directes. Jamais sans se battre, à l'image des trois balles de break décrochées à 3-5. Mais face à Marion Bartoli, sa détermination ne sert quasiment à rien tant elle n'a toujours pas trouvé de plan pour la faire plier. A la recherche d'un gros résultat depuis sa finale à Auckland, la voilà tout de même remise sur la bonne voie. La gagnante du jour confirme des dernières semaines. Ses 25 coups gagnants démontrent toutes ses intentions et il lui en faudra pour aller chercher ce premier grand titre de sa carrière. - C.B.

Belle analyse de Patrick Haumont


Qu’on aime ou qu’on n’aime pas Marion Bartoli, il faut lui reconnaître une motivation hors norme. Elle a éteint Yanina Wickmayer en demi-finales. Malisse jouera cette nuit contre la paire suisse Federer/Wawrinka alors qu’Olivier Rochus est en finale du 100000 dollars de Le Gosier en Guadeloupe.

Moi, perso, je l’aime bien, cette Bartoli. Ceux qui me suivent depuis longtemps, savent que si j’apprécie le tennis flamboyant de joueurs comme Sampras, Federer, Henin, j’ai un petit faible pour ceux et celles qui, sans grand talent tennistique, parviennent à tirer leur épingle du jeu en développant des armes différentes. J’adorais ainsi Michael Chang qui mettait son intelligence suprême (et sa ruse même) au service d’une paire de jambes sidérantes. J’avais énormément de respect pour tous les crocodiles de la grande époque, lorsque les Sud-Américains et les Espagnols n’étaient encore que des joueurs de terre battue. J’adorais une Monica Seles qui parvenait à contrer des génies du tennis avec sa volonté et sa rage de vaincre (et sa puissance de feu). Côté bege, j’appréciais le jusqu’au-boutisme de Bart Wuyts, l’un des joueurs ayant la meilleure conditionphysique qui soit. J’aimais bien aussi un Jay Berger, une Arantxa Sanchez et tant d’autres…

Et, donc, fatalement, j’aime beaucoup Bartoli qui, certes, a un tennis qui donnerait des boutons (et qui en donne encore d’ailleurs) aux puristes mais qui en veut tellement qu’elle finit par y arriver.

On me dira que je suis un peu pervers. Et ce n’est pas faux. Je le disais hier dans le direct commenté: j’aime le tennis car il s’agit d’un sport – surtout féminin – où la maîtrise mentale du terrain est aussi importante – si pas plus – que la maîtrise technique. Car enfin, à quoi cela sert-il de savoir frapper un superbe coup droit si, au moment clé, on sait qu’on va le rater?
Bartoli est un peu comme Seles ou comme Muster. A savoir qu’elle met une pression physique et mentale énorme dès qu’elle monte sur le terrain. On a l’impression qu’elle est un peu comme le lapin Duracel, à qui on aurait mis dix fois trop de piles. Elle est limite hyperkinétique, Bartoli. Avec ses mouvements à blanc, ses sautillements permanents, elle ne cesse de dire à son adversaire: “allez, viens-y, j’ai pas pas peur, je suis même pas fatiguée.”

C’est une boxeuse, Bartoli. Elle trépigne d’impatience, laisse venir sa rivale et la contre d’une superbe droite venue de nulle part. Elle étouffe la joueuse qui est face à elle.

Et, hier, Yanina a été étouffée. Dès le début. Dans le premier set, elle n’a jamais trouvé l’oxygène. Dans le second, par deux fois, Bartoli lui a tendu une bombonne (Yanina a mené deux fois 0 40 sur le service français pour ensuite perdre le jeu) mais elle n’a pas réussi à saisir l’embouchure et, plutôt que de respirer, elle est repartie en apnée.

La victoire de Bartoli n’est pas contestable. Non seulement, elle a pris le match en mains mais, qui plus est, on l’oublie trop souvent, elle a réussi des défenses exceptionnelles et a trouvé des angles perturbants. Certes, Yanina n’a pas offert une risposte de haut vol mais elle n’en a pas été capable, car elle était mise sous l’éteignoir.

Un mot: bravo à Bartoli qui va rencontrer une autre contreuse, de très très haut niveau cette fois, puisque Caroline Wozniacki a battu Maria Sharapova en deux sets secs 61 62.

Ah oui, je sais que beaucoup trouve que la manière d’être de Bartoli n’est pas très fair-play. Je ne partage pas leur avis. Il fut un temps, pas si lointain mais tout de même, où les mouvements à blanc étaient conseillés par les coaches et les entraîneurs. Et, si je me souviens bien, Stefan Edberg, grand puriste devant l’éternel tennistique, en faisait régulièrement avant de retourner le service adverse. Mais que l’on se rassure, je ne compare le Suédois, numéro 1 en simple et en double, à Marion Bartoli…


Allez Caro !!!!

Il y a du vrai dans ce qu'il dit mais comparer un tant soit peu Bartoli et Sélès m'est absolument INSUPPORTABLE !
Monica est une Légende, Bartoli ne lui arrivera jamais à la cheville ... Même si cette dernière a souvent tendance à enfler ...

Il souligne qu'elle a du mental. Sur ce Tournoi, peut-être, même si elle peut dire merci à Kim, mais ce mental si tenté qu'il soit une de ses forces on ne le voit quasiment jamais ...
Elle n'a fait qu'une Finale de GC en tant d'années de Carrière, une seule Finale de Tournoi Majeure or GC aussi, pour quelqu'un qui a du mental ça fait peu

Matthieu a écrit:

Il y a du vrai dans ce qu'il dit mais comparer un tant soit peu Bartoli et Sélès m'est absolument INSUPPORTABLE !
Monica est une Légende, Bartoli ne lui arrivera jamais à la cheville ... Même si cette dernière a souvent tendance à enfler ...

Il souligne qu'elle a du mental. Sur ce Tournoi, peut-être, même si elle peut dire merci à Kim, mais ce mental si tenté qu'il soit une de ses forces on ne le voit quasiment jamais ...
Elle n'a fait qu'une Finale de GC en tant d'années de Carrière, une seule Finale de Tournoi Majeure or GC aussi, pour quelqu'un qui a du mental ça fait peu

Oui moi aussi la comparer Sélès ! Elle était en plus ma favorite avant Justine!

Mais je trouve ses articles quand même très bien fait !
Mais ceci dit il n'a pu me convaincre néanmoins ...

Bravo à la Française qui a fait beaucoup mieux que se défendre ,totalement dominée dans le premier set , elle s'est accrochée bravo!

Quand elle ratait un point qu'elle avait superbement construit ,je me suis surprise a dire "dommage ! "

Jacklyn a écrit:

Matthieu a écrit:

Il y a du vrai dans ce qu'il dit mais comparer un tant soit peu Bartoli et Sélès m'est absolument INSUPPORTABLE !
Monica est une Légende, Bartoli ne lui arrivera jamais à la cheville ... Même si cette dernière a souvent tendance à enfler ...

Il souligne qu'elle a du mental. Sur ce Tournoi, peut-être, même si elle peut dire merci à Kim, mais ce mental si tenté qu'il soit une de ses forces on ne le voit quasiment jamais ...
Elle n'a fait qu'une Finale de GC en tant d'années de Carrière, une seule Finale de Tournoi Majeure or GC aussi, pour quelqu'un qui a du mental ça fait peu

Oui moi aussi la comparer Sélès ! Elle était en plus ma favorite avant Justine!

Mais je trouve ses articles quand même très bien fait !
Mais ceci dit il n'a pu me convaincre néanmoins ...

On ne mélange pas les torchons et les serviettes comme on dit! Question mental, normal que Seles l'avait, elle, native du 2 decembre 1973, soit à peine 7 ans de + qu'himself

Citation :

Tennis-WTA-Indian Wells
Bartoli perd le combat


Marion Bartoli n'a pas pu briser le mur Caroline Wozniacki et s'est donc inclinée en finale contre la Danoise (6-1, 2-6, 6-3). Wozniacki décroche le 14e titre de sa carrière, son premier à Indian Wells.

La n°1 française a failli remporter sa Mission Impossible, version désert californien. Opposée à la n°1 mondiale, véritable muraille, Marion Bartoli a livré un combat valeureux face à une adversaire quasiment indébordable. Battue sévèrement en demies à Doha alors qu'elle restait sur deux victoires face à Caroline Wozniacki, la Tricolore a cette fois eu sa chance avant de plier contre une patronne du circuit qui mois après mois prend une dimension de jeu à la hauteur de ses ambitions.

Elles ne sont pas nombreuses actuellement à construire les points comme Caroline Wozniacki. Même Kim Clijsters. Face à une contreuse de talent, la Danoise a d'abord appliqué froidement la tactique gagnante : des balles hautes avec beaucoup de lift, très peu d'angles, une belle longueur de balle et des accélérations à la première balle courte. Exceptionnelle en défense car dotée d'un grand coup d'oeil et d'un jeu de jambes irréprochable, Wozniacki a semblé inoxydable au début. C'était sans compter le fighting spirit de Bartoli.

Wozniacki en marche avant, tout comme Bartoli
Toutes proportions gardées, il y a du Nadal chez cette blondinette. Dans la façon dont elle a forcé son adversaire à gagner chaque point dix fois, dans ce défi physique imposé et dans cette impression qu'elle ne lâchera rien. Battue en demies à Melbourne et donc encore reine sans couronne majeure, Wozniacki a depuis passé la vitesse supérieure (titre à Dubaï, finale à Doha) jusqu'à ce triomphe de prestige. Et pourtant Bartoli a tout tenté, rivée sur sa ligne et prenant tous les risques pour imposer la seule pression qui peut dérégler la machine. La Danoise a ainsi lâché un peu - sur ce coup droit qui peut la trahir - et commis de mauvais choix. A 20 ans, il est rassurant de la voir encore perdre son contrôle.

Malheureusement pour la Tricolore, elle a perdu le premier jeu du troisième set, tout comme ce jeu à 3-4 et redonné des couleurs à une adversaire proche de la rupture. Wozniacki a alors triomphé à l'usure. Assurée d'être dans le Top 10, Bartoli a retrouvé cette semaine la détermination et le volume de jeu qui lui avaient déjà permis dans le passé de bousculer les cadors. A elle de poser les dernières pierres à l'édifice. Wozniacki, elle, donne de plus en plus de gages sur sa capacité à décrocher un tournoi du Grand Chelem, à condition de rester dans ce schéma offensif qui la rend plus plaisante à regarder jouer. - Carole BOUCHARD

Bartoli est loin d'être ma joueuse préférée, mais je dois reonnaître qu'hier elle a montré de bien jolies notamment dans le 2d set où elle a surpris Caroline deux ou trois fois avec ses dropshots et ses montées à la volée, car Caro qui a la meilleure défense reste encore trop scotdhé derrière sa ligne de fonds, néanmoins je suis très contente de la victoire de Caro!

BYE à Miami, Bartoli débutera contre Watson ou Morita.

63 26 61 Bartoli s'en sort ...