Andy Murray - 2

Citation :

Tennis, Shanghai
Djokovic est bien le patron


Même si Roger Federer demeure le numéro 1 mondial, Novak Djokovic devrait rapidement lui succéder au vu de sa superbe victoire sur Andy Murray en finale du Masters 1000 de Shanghai.

Novak Djokovic n’est certainement pas invincible. Mais en cette fin de saison, il faudra être plus que très fort pour le faire tomber de son nuage et l’empêcher de finir l’année à la place de numéro 1 mondial. Ce dimanche, Andy Murray aura tout tenté en breakant à de multiples reprises, en réalisant un impressionnant sans faute au filet, en obtenant cinq balles de match… Tout cela en vain.

Djokovic dégoupille au service
Cette finale démarrait de façon surprenante par une première manche truffée de breaks de part et d’autre. Pourtant, depuis le début de la semaine, Djokovic avait remporté 34 et de ses 37 jeux de service, ce qui l’amenait à ce constat : «Je ne suis pas réputé pour être un gros serveur. Mais en ce moment, mon service me donne beaucoup de points gratuits et énormément de confiance.» Autant dire qu’en prenant d’emblée le service de son adversaire (2-0), le Serbe paraissait avoir fait un premier grand pas vers le gain du set. Sauf qu’en face, Murray n’est pas l’un des meilleurs relanceurs du circuit pour rien. Très vite, le Britannique égalisait (2-2) et la rencontre prenait alors des allures de… match féminin, avec sa litanie de breaks (quatre d’affilée !). Celle-ci s’interrompait cependant lorsque Murray dérobait pour la quatrième fois l’engagement d’un Djokovic qui se faisait régulièrement transpercé lorsqu’il s’aventurait au filet. Et cette fois, à 6-5 en sa faveur, le champion olympique de Londres ne tergiversait pas pour virer en tête après 1h10 d’un dur combat (5/7).

Un jeu décisif de plus de 20 minutes
D’intense, celui-ci allait même devenir épique tout au long d’un deuxième set qui paraissait promis à Murray. En effet, alors que les serveurs commençaient à faire la loi, le Britannique réalisait le premier le break à 3-3 au terme d’un jeu où la qualité de son jeu en défense émerveillait le public de Shanghai. Enervé, frustré, Djokovic semblait au bord de la crise de nerfs. Mais alors que Murray servait pour le match à 5-4 et menait 30-0, le Serbe réussissait un point incroyable, avec un coup entre les jambes puis une amortie de revers somptueuse. De quoi lui rendre le sourire et le remettre totalement dans la partie. Ainsi, il sauvait une première balle de match, avant de revenir à hauteur (5-5). Tout se jouait alors dans un jeu décisif magnifique, long d’une vingtaine de minutes, où chaque point valait de l’or. Par quatre fois, Murray obtint une balle pour en finir. Par quatre fois, «Nole» ne craquait pas et trouvait les lignes. Et à 12-11 en sa faveur, d’une volée liftée de coup droit, le Serbe pouvait lever les bras. Pas encore en vainqueur, mais presque après une telle bataille (7/6, 13 points à 11).

Surtout que Murray montrait de plus en plus de signes d’agacement. Sans parler de ces étirements qui laissaient penser que le Britannique luttait sur le plan physique. Néanmoins, malgré une première balle de break en faveur de Djokovic, le numéro 3 mondial s’accrochait au mental (3-3). Malheureusement, cela ne pouvait pas suffire face à un Serbe carnassier et qui sentait bien le fléchissement de sa proie. Conséquence, un jeu de service à trois fautes directes condamnait Murray à la perte de son service (4-3). Et même si, au courage, Murray écartait bien deux premières balles de match, la troisième était la bonne pour Djokovic, vainqueur au bout de 3h20 (5/7 7/6 6/3) du seul joueur capable de contester son hégémonie actuelle sur le tennis mondial.

Citation :

Citation:
Tennis - ATP - Shanghaï : Exceptionnel Djokovic


Après avoir sauvé cinq balles de match, Novak Djokovic a dominé (5-7, 7-6 [11], 6-3) Andy Murray pour décrocher le 13e Masters 1000 de sa carrière.

Ils sont les deux meilleurs contreurs du circuit. Ils sont les deux meilleurs relanceurs du circuit. Ils sont les deux joueurs les plus en forme du circuit. Et ils se connaissent par coeur. Pour départager Andy Murray et Novak Djokovic, c'est donc une question de mental et de détails. A ce jeu, le Serbe est exceptionnel. Le numéro 2 mondial n'abdique jamais, sauve cinq balles de match pour battre (5-7, 7-6 [11], 6-3 en 3h20') l'Ecossais et remporte ainsi son treizième Masters 1000 après une finale d'anthologie.

Dos au mur, le protégé de Marian Vajda n'est jamais aussi percutant. Comme un animal blessé, il attaque quand le danger pointe. Et il a vu le précipice à de nombreuses reprises. Sur la crête de la falaise, il élève son niveau de jeu à l'image de son coup entre les jambes à 7-5, 5-4 (30-0) ou de ses coups droits gagnants pour sauver cinq balles de match (une à 7-5, 5-4 (40-30) et quatre dans le tie-break). Plus le temps passe, plus il va chercher les points (8 points gagnants au premier set, 12 au deuxième, 12 au troisième) et plus il gagne la bataille du terrain.

Djokovic impérial dans le money time
Dans le money time, il oublie tout. Novak Djokovic oublie sa frustration du premier set où il a raté le coche à 5-4 (0-30) et fracassé sa raquette après la perte de son service à 5-5. Il oublie sa qualité de service en baisse (61% de premières balles, trois aces, quatre doubles fautes). Il oublie le niveau de jeu de son adversaire qui surfe sur la confiance de son titre olympique et de sa victoire à l'US Open. Aux moments cruciaux, il ose et son audace trouve sa juste récompense à la volée pour remporter la deuxième manche.

Groggy, Andy Murray ne se relève pas. Dans la troisième manche, le Britannique craque autant mentalement que physiquement. Au bord des crampes à 2-2, il finit par concéder son service à 3-3. Comme en finale de l'Open d'Australie face à Rafael Nadal, Novak Djokovic a montré sa résistance physique et mentale. Roger Federer est prévenu, le Serbe est affamé et il pourrait bien croquer prochainement la première place mondiale.

Citation :

ATP - Shanghai > Murray : "Je vais m'en remettre"

Par Pauline Dahlem, dimanche 14 octobre 2012 à 16:21


Andy Murray, battu par Novak Djokovic en finale à Shanghai après avoir eu 5 balles de match :

"C'est décevant de perdre ce match. Mais j'en ai perdu des plus durs que ça dans de plus gros évènements. Je suis sûr que je vais très bien m'en remettre. Dans le deuxième set, j'étais un peu au-dessus. Mais il est revenu, en servant très bien sur les balles de match et en réussissant de gros coups. Ce n'est pas comme si j'avais balancé le match. Je n'ai pas commis de fautes impardonnables ou de choses comme ça. Il a juste très bien servi et touché quelques lignes quand il le fallait."

Citation :

Tennis - GBR : Murray, l'option psy


En marge du Masters 1000 de Shanghai, Andy Murray a révélé que son association avec Ivan Lendl avait eu une autre conséquence : travailler avec une psychologue.

Qui en voyant Andy Murray buter quatre fois en finale d'un Majeur, hurler contre des personnes invisibles et passer à côté de certains matches n'a pas senti qu'il n'y avait pas que le jeu à aider ? Certainement pas Ivan Lendl. Arrivé à la rescousse, il lui a posé LA question. «La première fois qu'on s'est parlé en décembre, Ivan m'a demandé si je voyais un psychologue. J'ai dit non. Il m'a demandé si j'étais ouvert sur la question et j'ai répondu que je l'étais», a ainsi confié Murray à la presse à Shanghai.

Voilà comment le n°3 mondial a rencontré Alexis Castorri, une femme qui n'a pas été choisie par hasard : c'est elle qui a aidé Ivan Lendl au long de sa carrière, et qui continue de conseiller dans le tennis ou encore dans le golf. Murray, qui avait déjà tenté l'option psy dans le passé - pour évacuer aussi le traumatisme de son enfance suite à la prise d'otages qui avait eu lieu dans son école de Dunblane - a accroché. «Avant avec les autres je finissais toujours par parler du court, du temps entre les points. Là j'en parle un peu aussi mais on se concentre surtout sur autre chose, comme m'apprendre à mieux me comporter avec les gens. Dans mon équipe, ce sont des amis donc parfois c'est dur de leur dire quand je ne suis pas satisfait d'un fonctionnement. J'ai aussi vu que lorsque mon esprit est libéré de ce qui me frustre hors du court, je peux enfin vraiment me concentrer et jouer sans me soucier du reste. Je joue bien mieux et je pense bien mieux.»

«Andy devait se souvenir de son amour du combat, de ce pour quoi il était là, du plaisir aussi», Alexis Castorri.Arrivé avec un jeu créatif porté par un grand sens tactique, l'Ecossais s'était perdu en route. Devenu attentiste, on ne voyait plus la magie sortir de sa raquette. «Quand j'étais jeune, mon sens tactique était une de mes meilleures armes. Alors à chaque fois que j'ai perdu ma concentration, j'ai aussi perdu ma force. C'est revenu, et l'US Open en a été un bon exemple : je n'y ai pas joué mon meilleur tennis mais j'ai joué avec intelligence.» Sa psy confirme : «Quand j'ai regardé ses anciens matches, j'ai vu la joie et l'enthousiasme. Il fallait retrouver ça, se reconnecter aussi à ce génie tactique mais ça prend sa source hors du court. Andy a d'énormes objectifs et est très dur envers lui-même. Il devait se souvenir de son amour du combat, de ce pour quoi il était là, du plaisir aussi.» Loin du personnage taciturne qu'il joue en public, Murray est décrit par Castorri comme drôle, joyeux et sensible. On n'a pas fini d'être surpris.

Citation :

Tennis - ATP - Bercy : Murray a les crocs


Andy Murray avait la mine des bons jours lundi lors de son point presse d'avant tournoi. L'Ecossais ne se cache pas : il veut finir très fort cette saison 2012. Cela commence par Paris.

«Andy Murray, vous étiez forfait à Bâle suite à des douleurs au dos : comment vous sentez-vous au moment d'aborder ce Masters 1000 ?
Je me sens assez bien, j'ai eu une bonne semaine de repos après la finale à Shanghai et j'en avait vraiment besoin. J'ai remis de l'intensité progressivement à l'entraînement, je suis arrivé à Paris vendredi et j'ai effectué des séances d'entraînement assez convenables. Je pense que j'ai eu une bonne préparation pour ce tournoi.

Avec le Masters, à Londres, la semaine prochaine, vous sentez-vous libre de jouer à fond ici ou devez-vous aussi penser à gérer vos forces ?
Je crois que ça n'aurait pas beaucoup de sens de venir ici tout en voulant préserver mon énergie. Je me sens plus frais ici cette année que ces dernières années. Là j'ai eu le temps de me reposer avant. Donc je vais vraiment essayer de jouer à mon meilleur niveau cette semaine et ensuite on verra bien comment ça va se passer à Londres. Mais vous savez après ce qui m'est arrivé à Londres la saison passée (ndlr : blessé, il avait dû abandonner pendant le Masters),le fait de ne pas avoir pu finir la compétition comme j'aurais voulu, c'est aussi un tournoi très important pour moi cette année. Je veux être certain d'être physiquement à 110% pour ce tournoi cette année.

Les organisateurs ont dit s'être alignés cette année sur la surface de Londres justement. Quelles ont été vos sensations lors de vos entraînement ?
Oui, mais maintenant il faudra voir comment est vraiment la surface à Londres cette saison car d'une année sur l'autre il y a parfois des changements. Dans tous les cas, sur les courts où je me suis entraîné j'ai trouvé la surface très lente. A Londres aussi c'est assez lent ces dernières années. Mais ici je ne me suis entraîné qu'une ou deux fois sur le central, sinon j'étais sur les courts annexes. J'ai tapé la balle pendant 1h ou 1h30 sur le central seulement mais j'ai quand même eu l'impression que c'était assez lent.

Pensez-vous qu'il aurait tout de même fallu éviter de placer le Masters juste après Bercy ?
Je ne sais pas... Ce n'est évidemment pas une situation idéale par certains aspects. Et cela posera encore plus de problèmes quand le Masters quittera Londres pour partir sur un autre continent. Les joueurs qui sont entre la 7e et la 9e place ne pourront pas savoir s'ils vont se qualifier ou pas : on ne va pas aller jusqu'à un autre continent sans savoir, attendre jusqu'au dimanche et là devoir jouer le mardi. Je pense que là la situation sera bien plus grave que maintenant. Et là ça va changer la façon dont les gars font leurs programmes. Il y a des tournois qui vont être affectés mais quand on veut raccourcir le calendrier on sait d'avance que tout ne sera pas parfait.»

75 63 Face à PHM, ça passe pour Murray à Bercy !

Janowicz, "Révélation du Tournoi", sera son Adversaire en 8ème !

Citation :

Tennis - ATP - Bercy : PHM, un Murray trop haut


Paul-Henri Mathieu s'est incliné (7-5, 6-3) contre Andy Murray. En huitième de finale, le Britannique affrontera Jerzy Janowicz.

Après le test Roger Federer à Bâle, Paul-Henri Mathieu est passé au révélateur Andy Murray. Et il a permis de répondre à certaines interrogations. L'Ecossais va-t-il faire l'impasse sur Bercy ? La réponse est non. Sans jouer un tennis de rêve (24 points gagnants, 31 fautes directes) mais en s'appuyant sur un bon service (12 aces, 55% de premières balles), le 3e mondial s'est imposé (7-5, 6-3 en 1h32') et a montré sa volonté de jouer le coup à fond. Le Français est-il de retour ? La réponse est oui. Bien sûr il n'est pas encore au niveau de 2008 et de son 12e rang mondial, mais il a bien ressuscité depuis six mois.

Face au champion olympique, le Strasbourgeois a pu mesurer ses manques. « J'ai réalisé un match relativement correct, mais je n'ai pas assez bien servi pour l'inquiéter. J'ai besoin de rejouer ce genre de joueur pour progresser et les inquiéter la saison prochaine, explique l'Alsacien qui va jouer les interclubs avec Strasbourg avant de partir en vacances le 22 novembre. Cela permet de voir où je me situe. Physiquement je ne suis pas encore au niveau. Je dois axer mon travail sur les appuis, les reprises d'appui et les coups de défense.» Comme la veille, son service (42% de premières balles) l'a trahi à l'image de la double faute sur la balle de match.

« J'ai réalisé un match relativement correct, mais je n'ai pas assez bien servi pour l'inquiéter. J'ai besoin de rejouer ce genre de joueur pour progresser et les inquiéter la saison prochaine.»Sans point gratuit face à un tel défenseur, PHM a été contraint de forcer (31 fautes directes pour 15 points gagnants) et a manqué d'explosivité et de fraîcheur pour déstabiliser le roc britannique. Mais lors de cette cinquième confrontation face à Andy Murray, il a noté les progrès adverses : «Il peut jouer plus vite. Il sert beaucoup mieux qu'avant. Aujourd'hui, c'est ce qui a fait la différence sur la fin du premier set et sur les points importants. En coup droit, il accélère mieux qu'avant. Il a toujours été très complet, il aimait bien jouer en défense, mais aujourd'hui, il va aussi vers l'avant.» Comme Paul-Henri Mathieu... - S.D., à Bercy

Murray sort de Bercy dès les 8èmes, battu par l'étonnant Janowicz, REVELATION de la Semaine et Auteur d'un Parcours SENSATIONNEL dans ce Master 1000 !!!

Défaite 75 67 26 qui doit tout de même être "tempérée" par le fait que le Masters approche à grands pas et que de fait, les Meilleurs ont vraisemblablement pas mal la tête ailleurs qu'à Bercy ... ET C'EST BIEN DOMMAGE POUR CE M1000 QUI MERITE MIEUX QUE CA ! Calendrier de mie.rda ... Vivement 2014, que Bercy ait lieu en Février !

Citation :

Tennis-ATP-Bercy : Murray, les plombs ont sauté


Le Polonais Jerzy Janowicz, 69e mondial, s'est qualifié pour son premier quart de finale en Masters 1000 en dominant le n°3 mondial Andy Murray, jeudi à Bercy (5-7, 7-6[4], 6-2).

Le Masters 1000 de Bercy a ajouté jeudi une ligne de plus à l'histoire du jeu, mais il s'en serait sans doute passé. Depuis - déjà - Bercy 2010, les boulimiques du Big 4 avaient remporté tous les Masters 1000. Indéboulonnables. Depuis - encore - Bercy 2006, ils n'avaient jamais perdu avant les quarts. Jeudi, un Polonais de 21 ans a brisé tout ça en évinçant Andy Murray (5-7, 7-6[4], 6-2) à la surprise générale. L'Ecossais était le seul Fantastique en course après les forfaits de Nadal et Federer ainsi que la défaite mercredi de Novak Djokovic. Il n'a pas eu les épaules pour tenir la maison, lui qui malgré une saison exceptionnelle n'a gagné aucun de ces fameux Masters 1000.

A 7-5, 5-4 service Murray, personne ne parlait de la problématique causée par le début du Masters de Londres lundi. Personne n'accusait Andy Murray de balancer à Paris pour mieux swinguer à Londres. Face à un joueur quasiment aussi impressionnant au service que Milos Raonic mais qui a en plus une passion pour les amorties et une excellente couverture de terrain, le n°3 mondial faisait sérieusement le boulot. Il a servi le plomb lui aussi et a glissé quelques retours de choix aux bons moments. A ce moment-là il n'a pas encore les nerfs à vif et la lucidité en berne à force d'enchaîner les sprints pour ramener les amorties. Mais à 5-4, sa première balle l'a lâché. Puis son coup droit s'est envolé sur la balle de match. Avant que la frustration lui tombe dessus brusquement et qu'il enchaîne mauvais choix et bourdes. Ah s'il avait servi à 5-4 comme à 6-5, Guy Forget ne se retrouverait pas avec un tableau en pleine désertification. Sympathique baptême pour l'ancien capitaine de Coupe Davis. Ou pas.

Janowicz : l'envie, ça compte
La fin du deuxième set et le début du troisième a alors eu un faux-air du match de Djokovic la veille. Sauf que Murray, lui, n'a cessé de dire à quel point il était plus frais cette année que l'an passé à la même époque. Sauf que Murray avait une chance en brillant ici et à Londres de finir l'année n°2 mondial. Sauf que Murray avait la tête bien dans son jeu. Mais il a laissé passer sa chance et n'a pas puisé pour contrer la fougue de Janowicz. Matraqué par un joueur survolté, il n'a pas cherché de solution et a coulé à pic. Son vainqueur a bien pu effectuer une roulade et rester au sol, fou de joie, pendant de longues secondes : son envie a triomphé. C'est la seule logique sportive du jour. Il va falloir en revanche se pencher sérieusement sur l'avenir du tournoi dans le calendrier ATP. Sous peine de finir par être le parent pauvre des Masters 1000. Bercy mérite mieux. En attendant, les outsiders ont enfin l'occasion de se partager un gros gâteau au lieu des miettes. Une chance en or massif.

Citation :

Tennis-ATP-Bercy : Murray déçu, Janowicz ravi


Entre l'émotion de Jerzy Janowicz et la grise mine d'Andy Murray, le contraste était saisissant. Le Polonais rêve éveillé, alors que l'Ecossais bougonne.

Il n'était pas venu pour perdre en huitièmes de finale. Andy Murray, qui pouvait espérer finir dauphin de 2012 en faisant le plein de points à Bercy et à Londres, est tombé de haut face au Polonais Jerzy Janowicz. Lui qui n'a jamais dépassé les quarts à Bercy a encore laissé filé les occasions en cette fin de saison. Des balles de match, il en a en effet raté en demies à Tokyo et en finale à Shanghai et - désormais - en huitièmes à Bercy. «Il va falloir que je redevienne plus solide quand je suis dans ce genre de situations, a-t-il ainsi confié. Je ne me sentais pas bien du fond du court à ces moments-là. C'était déjà la même chose en Asie. Quand on sert pour le match, on doit être bien concentré et joué de manière solide au lieu de manquer de rigueur».

L'Ecossais n'était pas fier d'avoir raté une belle occasion ici et - et surtout ? - de ne pas avoir bien lancé le Masters de Londres. «Je vais devoir jouer bien mieux que ça la semaine prochaine si je veux gagner quelques matches là-bas.» Et le ''là-bas'' justement, n'est-il pas en train de sacrifier le tableau du Masters 1000 de Bercy et un peu de la crédibilité de la fin de saison ? «Pour juger de ça, il faut attendre le Masters à l'O2 Arena la semaine prochaine. Si ça se trouve, la qualité de jeu y sera extraordinaire et il n'y aura plus de problème.» Seul le déroulement du Masters compte donc. L'ATP et la direction du tournoi vont vite devoir décider si on continue comme ça ou pas.

«J'ai eu des problèmes d'argent toute ma vie, alors cette semaine est vraiment très importante pour moi afin d'attirer les sponsors et d'être aidé», JanowiczJerzy Janowicz, lui, avait le sourire jusqu'aux oreilles et pas du tout envie de quitter Paris. Cette victoire, c'est un rêve : «C'est le jour le plus incroyable de ma vie. J'ai battu le champion olympique et le vainqueur de l'US Open. J'ai battu Andy Murray. J'ai l'impression que dans quelques minutes je vais me réveiller et que tout sera fini. Mais il va falloir y croire car demain j'ai un match à jouer et je veux bien faire le job.»

S'il s'est montré très ému après la rencontre, ce garçon, dont les parents étaient des joueurs de volley-ball professionnels, a tenu ses nerfs pendant : «En servant pour le match je ne pensais qu'à une chose : ne rien changer à mon jeu, rester agressif, me battre sur chaque balle et attendre qu'Andy baisse un peu pour avoir une chance.» Une tactique payante qui signifie beaucoup pour un garçon qui a bien besoin du prize money décroché cette semaine : «C'est difficile de devenir professionnel quand on vient de Pologne. J'ai de gros soucis de sponsors. J'ai eu des problèmes d'argent toute ma vie, alors cette semaine est vraiment très importante pour moi afin d'attirer les sponsors et d'être aidé. J'ai vécu des moments durs dans ma vie alors cette semaine c'est comme un film.» Comme quoi Bercy en fait encore rêver certains.

Groupe de la mort pour Murray au Masters ...

Citation :

Tennis - ATP - Masters : Tsonga avec Djokovic


Le tirage au sort des groupes du Masters, qui démarre lundi à Londres, a placé le Français Jo-Wilfried Tsonga en compagnie de Novak Djokovic, Andy Murray et Tomas Berdych. Roger Federer, David Ferrer, Juan Martin Del Potro et Janko Tipsarevic s'affronteront dans l'autre groupe.

Citation :

Masters Cup > Murray est ultra-motivé

Par Jérémy Alen, dimanche 04 novembre 2012 à 16:26


"Il y a toujours beaucoup de pression ce genre de tournoi. Mais je dois avouer que je suis plus relax cette année que la précédente. Bien sûr, cela est lié au fait que j'ai remporté l'US Open. Malgré tout, comme je joue chez "moi" la pression existera quand même. Ce que je sais c'est que quoi qu'il arrive je vais me donner à 110% sur le court, me battre jusqu'au bout, je ne vais rien lâcher pour ne pas avoir de regrets"

Murray remporte "à l'usure" son 1er Match de Poule au Masters, 36 63 64 face à Berdych !

Citation :

Tennis - Masters : Murray premier vainqueur


Dans le premier match du Masters, Andy Murray (n°3) domine Tomas Berdych (n°5) pour le compte du groupe A, lundi (3-6, 6-3, 6-4 en 2h16').

On avait quitté Andy Murray à Bercy, battu au 3e tour par la révélation Jerzy Janowicz malgré une balle de match. On avait laissé Tomas Berdych dans ce même tournoi, sorti un tour plus tard par Gilles Simon. Les deux hommes ont rapidement fait leurs bagages et traversé la Manche pour ouvrir ce Masters. Gagner à Londres, le chouchou du public en a pris l'habitude cette année, atteignant la finale de Wimbledon avant de se parer d'or aux Jeux Olympiques. Ce lundi, dans l'O2 Arena, il ne perd pas ses bonnes habitudes, avec un retour de revers et une volée de revers gagnants pour commencer. Puis en se procurant deux balles de break. En vain.

Plus "saignant", percutant et précis, Tomas Berdych est le premier à faire main basse sur l'engagement adverse (4-2). En tête 5-3, il tient bon, écartant deux balles de débreak pour virer en tête (6-3 en 45 minutes). Mais le métronome Andy Murray sort peu à peu de sa torpeur. Et convertit enfin ses occasions. Après dix (!) balles de break loupées, la onzième est la bonne (3-1). Revenu à hauteur sur un revers adverse dans le couloir (6-3), il prend rapidement le large dans la dernière ligne droite (break à 1 partout sur un coup droit croisé dans le couloir). Le travail de sape porte ses fruits. Tomas Berdych subit. Et le chouchou du public conclut tranquillement. Jouer devant les siens, Andy Murray aime toujours autant.

Citation :

Tennis - Masters : Murray : «Etre agressif»


Andy Murray (GBR, vainqueur de Tomas Berdych) : «Ce genre de match en indoor, quand les deux joueurs jouent bien et perdent peu de points sur leur service, peut se décider sur quelques points. Il a commencé à rater quelques premiers services aux deuxième et troisième sets. Ça m'a permis d'être agressif, de varier mes coups, alors qu'au début il me dominait en puissance.»

Tomas Berdych (RTC) : «Nous avons tous les deux fait un match solide. Ça s'est joué sur des détails. Maintenant, la qualification ne dépend plus seulement de moi. Il faudra aussi un peu de chance. Je suis concentré sur mes matches ici. Je ne pense à la finale de la Coupe Davis que quand on me questionne à ce propos.» (AFP)