BRUXELLES Marc Wickmayer, le père de Yanina, revient sur l'équipe de Fed Cup, désormais complétée par nos deux revenantes nationales, Justine Henin et Kim Clijsters. Il craint que, par conséquent, sa fille ne se retrouve en roue de secours lors des matchs contre l'Estonie alors qu'elle a porté l'équipe pendant deux ans, en faisant sa constante priorité.
L'homme va plus loin en affirmant que Yanina ne jouera pas si Sabine Appelmans, capitaine de l'équipe, ne l'aligne que sur un match sans enjeux. "Elle ne va pas prendre le risque de se blesser pour rien". Il est surtout très virulent à l'égard de Justine Henin, persuadé qu'elle n'est présente que pour redorer son images par rapport à la Flandre. "Je lui présenterai mes excuses si elle est encore là contre la Russie ou la République Tchèque" affirme-t-il au Soir.
Yanina Wickmayer se désole, elle, de ses désormais moins bonnes relations avec Kim Clijsters et son entourage qui n'ont pas très bien pris les attaques de Marc Wickmayer.
Henin retrouve Dementieva à Miami
MIAMI Ce pourrait être une finale. Ce ne sera, pourtant, qu’un deuxième tour. Justine Henin retrouve ce vendredi Elena Dementieva à Miami pour un duel pétillant teinté de revanche après la victoire de la Rochefortoise contre la Russe en route vers une brillante accession en finale à l’Australian Open. Entretien.
Justine, êtes-vous contente d’être de retour à Miami ?
“Je suis contente d’être sur le court. J’étais déçue de ne pas avoir brillé à Indian Wells, mais je sais que j’ai besoin de temps pour me sentir à nouveau à l’aise. Le plus dur dans un come-back, c’est de confirmer. J’ai bien travaillé entre Indian Wells et ici, et je suis très motivée. J’ai toujours cette envie de gagner...” (Sourire)
Qu’est-ce qui s’est passé sur ce smash lors de la balle de match ?
“Je l’ai complètement raté. Cela arrive... Et puis, ce n’était qu’un point dans la partie. Je préfère retenir le fait d’avoir bien servi. J’ai passé 60 % de premières balles. Cela ne m’arrive pas souvent... (Sourire) Désormais m’attend un match très difficile.”
Justement, qu’attendez-vous de ces retrouvailles avec Elena Dementieva ?
“Elle est devenue une bien meil-leure joueuse qu’avant mon départ à la retraite. Elle est beaucoup plus régulière, elle a progressé au service et elle n’abandonne jamais. Elle frappe toutes les balles avec énormément d’intensité. Ce sera un excellent test.”
Elle a expliqué que lorsqu’elle vous avait affrontée en Australie, elle ne savait pas à quoi s’attendre et qu’elle avait été surprise par votre coup droit…
“Mon revers a toujours été mon coup le plus naturel et tout au long de ma carrière, j’ai dû travailler pour améliorer mon coup droit. Même s’il n’est pas le plus joli, il rapporte. Je frappe beaucoup plus de points gagnants en coup droit qu’en revers.”
Vous considérez-vous malchanceuse de devoir à nouveau affronter Elena si tôt ?
“Pas spécialement. J’adore ce genre de situation car cela m’obligera à être au top. À Indian Wells, je pensais avoir un beau tableau et j’ai perdu au deuxième tour. Et en Australie, j’ai deux tirages difficiles à Brisbane et à Melbourne et je suis allée jusqu’en finale. Bref…”
Qu’est-ce que cela fait de voir le chiffre 33 à côté de votre nom ?
“J’en suis fière. Je n’étais rien il y a quelques mois en tennis, rien du tout. En outre, je suis également devenue quelqu’un en dehors du court. C’est probablement ma plus grande joie de ces dernières années. Être 33e est un bon chiffre pour démarrer. J’ai été courageuse de revenir. Et je n’ai pas envie de m’arrêter là...” (Sourire)
Allez Ju !!!!