INFOS TENNIS : RESULTATS ET "BREVES"

Retour de la compétition la semaine prochaine !!

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Le bilan tricolore



De l’affaire Gasquet à la disparition de Mathieu Moncourt en passant par les retraites d’Amélie Mauresmo et Fabrice Santoro, Patrice Dominguez dresse le bilan du tennis français pour l’année 2009. Première partie.


Confirmation chez les garçons

«2009 aura été une très belle saison de confirmation de la part des trois meilleurs Français, Jo-Wilfried Tsonga, Gaël Monfils et Gilles Simon, qui se maintiennent dans les 15 meilleurs mondiaux (dont un dans le top 10, Jo, qui est n°1 français et qui a fait une saison pleine, ce qu’il n’avait jamais réussi à faire jusqu’à présent). Jérémy Chardy arrive aussi derrière. Ce que l’on peut regretter, c’est la défaite de Coupe Davis. Et l’on attendait un peu mieux des joueurs français dans les Grands Chelems, c’est le progrès qu’il leur reste à accomplir. Mais ce progrès passera par une présence plus régulière en quart, en demie, dans les Masters 1000. Il n’y a pas de hasard. Les Français ont remporté de petits titres, mais au niveau des Majeurs, ils n’ont pas été là. «L’affaire Gasquet» nous a empoisonné le climat, et a complètement stoppé Richard. Après, ce qui a beaucoup marqué les joueurs pendant l’été, c’est la disparition de Mathieu Montcourt, qui a été un véritable choc pour tout le monde, toute la famille du tennis. C’est un événement qui nous a beaucoup attristés, et qui reste pour nous, même 6 mois après, quelque chose de totalement incompréhensible.


Chez les filles, la fin de saison a bien évidemment été marquée par l’arrêt de la carrière d’Amélie Mauresmo. On se rendra compte dans les deux années à venir du vide que son départ va engendrer. Pour le reste, il y a eu une déception Alizée (Cornet): elle a démarré l’année 11e mondiale, balle de match contre Safina en Australie, puis n’a plus gagné un match pendant 6 mois… C’est quasi miraculeux qu’elle reste aux alentours de la 50e place mondiale ! (49e mondiale le 17.12.09, ndlr) Après, Marion Bartoli montre qu’elle est top 15 (11e mondiale le 17.12.09, ndlr). Depuis 2 ans. C’est une fille qui a énormément de qualités, beaucoup de courage, et qui tient bien la route. Enfin, l’avènement d’Aravane Rezaï (titres à Strasbourg et à Bali, ndlr), qui progresse et, comme l’avait fait un peu Virginie Razzano en début d’année, marque des points.»


Une page se tourne

«Amélie, c’est une carrière extraordinaire, qu’elle a su bien mener. Elle n’a peut-être pas eu la reconnaissance que son palmarès méritait, mais elle laissera une trace très importante dans le tennis français. Plus importante que Mary Pierce, qui n’a pas gagné beaucoup moins, mais a malheureusement mal terminé sa carrière. On aurait peut-être voulu voir Amélie partir sur une note plus positive, mais l’on ne choisit pas forcément ces moments-là, et l’on comprend très bien sa décision. Ce qu’il faut retenir- parce que l’on ne verra peut-être plus beaucoup de joueuses comme ça- c’est la variété de son jeu, ses qualités physiques. C’est quelqu’un qui manquera au tennis, un peu comme Justine Henin, dont elle était la rivale, parce qu’elle avait un jeu extraordinairement varié. Un peu comme Fabrice Santoro chez les hommes, qui est un joueur encore plus atypique, mais qui reste un magicien dont la carrière a été formidable. Ce qui est important, c’est d’aller au bout de ses moyens, au bout de son rêve. Je pense que c’est ce que Fabrice a fait, avec un physique tout ce qu’il y a de plus normal. Il a fait des choses merveilleuses. On va garder ça. Avoir 36 ans et être 50e mondial, c’est fabuleux !»


Le Français le plus «bluffant» en 2009

«Cette année, le match français qui m’a le plus emballé, ça a été le match de Gaël Monfils contre Andy Roddick sur le court Suzanne Lenglen à Roland Garros. C’était un match de folie, électrique. Il fallait que ça aille vite, et Gaël est allé vite. Il jouait tout de même contre un grand joueur, c’était à la nuit tombante, on ne voit pas souvent de matches comme ça… Et quand Gaël est comme ça, c’est le show, il est capable de tout faire ! Ce soir là, c’était magique. Malheureusement, au tour d’après, contre Federer, il était moins bien, mais bon… Gaël se positionne, continue sa progression. Il aura 23, 24 ans dans les deux années à venir. C’est l’âge auquel les français arrivent en général à maturité… C’est porteur d’espoirs.»

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Perspectives 2010



Patrice Dominguez évoque l’année 2010 du tennis tricolore. Grands Chelems, Coupe Davis... Quels objectifs peuvent réellement viser les Français ?


La saison 2010
«On a envie de revivre un Masters avec des joueurs français. On a envie de revoir une finale ou une demi-finale de Grand Chelem avec des Français. Et puis on se dit qu’avec cette équipe-là, même si on joue l’Espagne au 2e tour (si nous battons l’Allemagne), maintenant que nos joueurs ont plus d’expérience, on peut envisager de gagner la Coupe Davis. Tout ça, c’est aussi le fruit d’une régularité au plus haut niveau, dans les compétitions qui ont lieu avant. Sinon, on arrive en Coupe Davis avec trop de pression. Il faut préparer ça toute l’année. Espérons que les Français aient une santé qui leur donne les moyens de leurs ambitions. Et peut-être retrouver Richard Gasquet avec eux…»


La relève est là
«La génération extraordinaire des 78-79 s’efface, on a un petit creux. Aujourd’hui, nous avons Kristina Mladenovic. J’en suis très fier, car je suis allé la chercher il y a 4 ans en Seine-et-Marne. Je lui ai mis un entraîneur individuel à la fédération, car je pensais qu’elle avait des qualités hors-normes. Aujourd’hui, elle est championne du monde junior. Donc la porte s’ouvre. Chapeau à George Goven et, auparavant, à Roch Vidal. L’évolution de ses entraîneurs correspond bien à son évolution de carrière, à l’évolution de son jeu. Kristina a un bel avenir : elle a le gabarit, l’ambition, les coups. Elle a le 2e meilleur service du monde, derrière Venus Williams… A elle de jouer désormais. J’ai eu beaucoup d’émotions en la voyant gagner à Osaka. Cela faisait 3 ou 4 ans qu’elle avait pour objectif d’être championne du Monde Junior. Voilà, c’est l’ouverture de sa carrière, elle se la crée comme ça. C’était un grand moment, après avoir remporté Roland Garros Junior.»


Fini le complexe français Porte d’Auteuil ?
«Je crois que maintenant, les Français ont l’habitude. Gaël a fait finale de Masters 1000, demie à Roland. Jo était en finale en Australie, a gagné Bercy… Ils sont là.»


Sont-ils plus craints qu’auparavant ?
«Oui, mais ils sont redoutés… en France. En Grands Chelems ou en Masters 1000, ils ne sont pas aussi conquérants que chez eux. C’est encore un progrès à accomplir. Mais il ne faut pas oublier que Gaël, Gilles et Jo sont très jeunes dans leurs carrières. Ce n’est jamais que la 2e saison de Jo sur le circuit pro, à 25 ans ! Gaël et Gilles n’étaient pas là non plus il y a à peine 2-3 saisons.»


Qui peut faire le plus mal sur le circuit la saison prochaine chez les Français ?
«Gaël, par les progrès qu’il a fait, dans le secteur offensif, dans son agressivité, en 1ère intention, en première-deuxième frappe, peut tirer bénéfice de ses progrès, sur terre battue. Je pense qu’il a une réelle chance sur cette surface. Une réelle chance à Roland Garros.»

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Tennis
Llodra : «Un résultat en Grand Chelem»



Souvent blessé en 2009, Michaël Llodra a fini l'année en forme. Frais, le Parisien repart avec un nouvel entraîneur, Laurent Raymond, et avec l'envie de faire un gros coup en Grand Chelem en simple comme en double.


«Michaël Llodra, comment cela va physiquement ?
Cela va très bien. Il y a quelques petites alertes avec ma pubalgie. C'est normal car on n'est jamais guéri d'une pubalgie. Certaines douleurs reviennent, mais je fais vraiment attention.


Qu'est-ce que cela vous fait de revenir à la Fédération ?
Cela ne change pas grand-chose. Même si tu t'entraînes dans des structures privées, tu fais quand même partie de la Fédération quand tu représentes ton pays aux JO ou en Coupe Davis. Maintenant je m'entraîne avec un coach de la Fédération et cela se passe bien. C'est un autre challenge qui s'offre à moi.


Comment avez-vous abordé cette nouvelle collaboration avec Laurent Raymond ?
On se connaissait déjà bien, il a entraîné Fabrice (Santoro). On a toujours gardé un bon rapport et cela fait longtemps qu'on se croise sur les tournois. Je n'aurai pas accepté de travailler avec un inconnu.


Vous vous sentez frais ?
Oui. Sur cette fin d'année, je n'ai pas eu besoin de reprendre tout à zéro et de faire un travail énorme. Je retravaille le foncier. Mais je n'ai pas la même préparation que les autres parce que j'ai été beaucoup blessé cette année. Je n'ai pas coupé après Bercy.Quand la saison est longue, le plus dur est dans la tête. On en a marre à la fin et moi à la fin, j'étais content de jouer. Il va falloir faire attention de ne pas se griller parce que je vais jouer simple et double l'an prochain. Je vais jouer toute l'année avec Andy Ram en double. Cela va faire des longues semaines.


Cela signifie que vous allez viser des Grands Chelems en double ?
Je joue les quatre Grands Chelems, sept ou huit Masters 1000 et quelques tournois.


Qu'est-ce que cela vous fait de ne plus jouer avec Arnaud Clément ?
J'en ai eu mal à l'estomac pendant quelques jours. Je ne savais pas comment lui annoncer. C'est toujours dur même si je sais qu'Arnaud ne m'en voudra jamais car on est tellement proches. Il y avait une pointe de tension, je ne me sentais pas bien. Cela restera le partenaire avec qui j'ai partagé le plus de choses sur le terrain et en dehors. Mais cela ne veut pas dire qu'on ne jouera plus jamais ensemble. Andy n'est pas un partenaire comme les autres, c'est mon pote des juniors. On avait fait finale ensemble à Wimbledon en juniors. Avec Arnaud, on ne rentrait pas dans les tournois ensemble. J'ai pris la décision de jouer un peu plus le double l'année prochaine parce que je pense que cela me fait du bien pour le simple.


Avez-vous besoin du double pour le simple ?
Cela me fait du bien pour mon jeu et je pense que cela me fait du bien dans la tête. Je ne vais pas dire que je n'aime pas trop l'entraînement, mais je suis joueur et j'ai besoin de m'amuser sur le terrain et d'aller jouer. C'est vrai que cela va me faire de longues semaines si je joue bien en simple et en double. S'il le faut, je ferai sauter un tournoi. Mais je pense que cela va m'apporter pas mal de choses. Toute une saison, c'est lourd de jouer simple et double. Il va falloir faire gaffe aux blessures. Je vais vraiment bosser avec un kiné qui viendra avec moi presque chaque semaine en tournoi.


Quels sont vos objectifs pour 2010 ?
En termes de classement, je m'en fous un peu. Je veux bien jouer en France car c'est là où je prends le plus de plaisir en jouant devant ma famille et mes potes et je veux bien jouer en Grand Chelem. Quand on regarde ma carrière, j'ai une super carrière en double et j'ai très bien joué en simple, mais il me manque un gros résultat en Grand Chelem comme une demi-finale. Aujourd'hui, j'ai la maturité pour cela.


C'est à Wimbledon que vous avez le plus de chances ?
Si on doit parier sur un tournoi, c'est Wimbledon. Mais Wimbledon est le seul tournoi du Grand Chelem où je n'ai jamais gagné deux matches d'affilée. J'ai connu des blessures à Wimbledon, des tirages difficiles, et pourtant c'est le tournoi qui devrait le mieux me convenir. Sur gazon, j'ai quelque chose. Je ne vais pas me prendre la tête, mais je vais essayer deux ou trois petits trucs pour le gazon. Je vais peut-être faire l'impasse sur un ou deux tournois pour essayer d'arriver bien à Wimbledon.»

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Brisbane invite la 999ème mondiale


Après Justine Henin et l'Australienne Alicia Molik invitées aussi, c'est une autre 'Aussie', Casey Dellacqua qui s'est vu accorder la troisième et dernière invitation pour le tableau féminin du tournoi de tennis WTA de Brisbane (4 au 10 janvier).

Révélation de l'Open d'Australie il y a deux ans, l'Australienne, 24 ans, avait manqué une grosse partie de la saison 2009 en aison d'une blessure à l'épaule.

"Casey a été 39e mondiale et atteint le 4e tour de l'Open d'Australie 2008", a expliqué Steve Ayles, le directeur du tournoi. "Il ne fait aucun doute qu'elle sera l'une des favorites du public au même titre que Kim Clijsters et Ana Ivanovic".

Casey Dellacqua a obtenu aussi son billet pour le prochain Open d'Australie (18 au 31 janvier) en remportant le tournoi de qualifications réservé aux Australiennes et dont le vainqueur obtenait une 'wild card'. Dellacqua a remporté ses six matches, battant en finale Olivia Rogowska 1-6, 7-6 (11/9), 6-3.

Trois invitations restent à délivrer pour le tableau messieurs.

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Tennis
Chardy : la stabilité, c'est la solidité


En deux ans, Jérémy Chardy a gagné 160 places à l'ATP. Toujours avec la même équipe et dans sa ville natale, le Palois symbolise la stabilité. Pour 2010, le 32e mondial axe son travail sur la force et le jeu vers l'avant.

La stabilité et la fidélité ne sont pas des concepts désuets dans le sport professionnel. Dans sa ville natale à Pau, Jérémy Chardy cultive cette soutenable constance de l'être. Entouré de sa garde rapprochée et de son entraîneur Frédéric Fontang, il prépare sa saison 2010 avec un axe principal de travail : prendre de la force. «Je fais de la muscu, mais je ne soulève pas plus de fonte que l'an dernier. Les charges sont un peu plus lourdes, mais il n'y a rien d'extraordinaire, sourit le Palois. Je ne fais pas que de la force, je travaille mon physique en fonction de mon jeu.» Loin des sollicitations parisiennes et près de sa famille, il s'épanouit sereinement. Il ne se prend pas la tête mais reste lucide sur ses carences.

Après s'être confronté aux gros bonnets du circuit, il a pu mesurer ses manques. Lui l'adepte des filières courtes avec son grand service et son excellent coup droit doit tenir le choc physique, imposé par les meilleurs. «Physiquement, j'ai une grosse marge de progression dans tous les domaines. Je l'ai vu l'an dernier quand je devais enchaîner les matches difficiles contre les meilleurs joueurs, c'était compliqué, avoue l'élève de Frédéric Fontang qui part pour Brisbane dès le 26 décembre. Je vois qu'il faut que j'élève mes capacités physiques et qu'il faut que je travaille pendant l'intersaison et toute l'année.» Car l'espoir est devenu un joueur confirmé. Il a changé de statut et la saison prochaine s'annonce comme une année de consolidation. «L'an dernier, il était entre guillemets outsider. Aujourd'hui, ce n'est pas la même approche. Les joueurs connaissent plus son jeu, estime son entraîneur. Il faut qu'il continue à imposer son jeu, ne pas vouloir défendre quelque chose mais aller chercher la victoire.»


«Je continue toujours de travailler mon jeu vers l'avant et ma volée. C'est là que se situe ma plus grande marge de progression.»

Chaque année, il apporte une petite touche supplémentaire à sa panoplie pour poursuivre sa progression : 32e mondial fin 2009, 75e fin 2008, 192e fin 2007. L'an dernier, il a ajouté le revers slicé pour proposer un jeu plus varié. «Je continue à le travailler car cela fait une bonne variété pour mon jeu. En coup droit, je suis capable de faire des balles qui giclent ou plus à plat. En revers, je faisais un peu trop souvent la même balle. Faire des chops de temps en temps me permet de varier davantage et derrière, je peux avoir de bonnes balles pour mon coup droit, résume Jérémy Chardy qui se fixe comme objectif, les Grands Chelems. Je continue toujours de travailler mon jeu vers l'avant et ma volée. C'est là que se situe ma plus grande marge de progression : faire davantage service-volée et monter plus au filet. Je ne le faisais pas encore assez l'an dernier à mon goût.»

Avec son équipe, il a pu détailler son bilan 2009 et regarder de près les statistiques après deux semaines de vacances. Frédéric Fontang a noté quelques détails significatifs. Les chiffres confirment l'impression visuelle: 13e au classement du nombre d'aces, 31e au pourcentage de premières balles mais seulement 41e au retour sur premières balles. «Il faut essayer de rentrer dans le top 10 au service et combler son retard au retour. S'il progresse de 5% dans les stats de retour, il se retrouve dans les dix, constate son coach. Il n'y a pas une si grosse différence, mais c'est en même temps beaucoup à ce niveau-là. Pour gagner en pourcentage au service, c'est de la technique, de la prépa physique et du travail de précision.» Plus le top se rapproche, plus chaque détail compte et son équipe ne veut rien laisser au hasard. Entraîneur, kinés, préparateur physique et joueur vont continuer à travailler avec un nutritionniste, ils vont réajuster sa programmation avec des phases de travail pendant la saison et un nombre de tournois réduit à 25-26 au lieu de 30 et ils vont rester soudés. La stabilité, c'est aussi la solidité.

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Cote 2010 > Cote n°2 : Baghdatis, le retour ?

Par Rémi Cap-Vert, mardi 29 décembre 2009 à 10:26


Sept mois de galère, cinq d’espoirs. Ainsi peut se résumer la saison de Marcos Baghdatis. Le Chypriote avait déjà du retard à l’allumage, démarrant l’année 2009 à la 98ème place mondiale. Les mois défilant ont empiré les choses, jusqu’à voir Marcos plonger hors top 150. En cause, des blessures à répétition depuis un an : fissure à la cheville, fracture au poignet, hernie discale, pour finir sur une entorse au genou en juin, à ‘s-Hertogenbosch. En cause également : une dynamique négative et un manque de confiance flagrant toute la première partie de saison. 12 victoires pour 14 défaites de janvier à juillet. Pis, une incapacité à passer le deuxième tour d’un tournoi pendant 5 mois. L’éclaircie qui cache la tempête : un huitième de finale au Melbourne Park, le théâtre de ses exploits passés.

Et puis, sur un Challenger à Vancouver se produit un déclic. Arnaud Clément le disait, enchaîner une victoire, une deuxième, une troisième, quel que soit l’adversaire, c’est la recette pour reprendre confiance. Au Canada, Marcos, de retour de blessure, bat cinq joueurs classés au-delà de la 200ème place et remporte son premier titre de la saison. Un Challenger, mais un titre quand même. La dynamique change toute la donne et Baghdatis repart sur des bases nouvelles. Titre à Saint Rémy-de-Provence, titre à Tashkent… Et pour couronner le tableau, un succès incroyable, car tellement inespéré, au Stockholm Open. Une véritable renaissance, un premier titre ATP depuis deux ans et demi. Au final, une deuxième partie de saison gratifiée de 23 victoires pour 4 défaites et une constante, s’il en est : sa capacité, sur des instants précis, à retrouver une force, une puissance et sa grandeur passée, à mettre en danger des joueurs bien mieux classés. Robin Söderling, Tommy Robredo, Juan Carlos Ferrero, Mardy Fish… De beaux noms accrochés à son tableau de chasse malgré une année difficile.

A l’orée d’une nouvelle saison, d’un nouveau départ et de nouveaux espoirs, Marcos Baghdatis, fort de ces épreuves surmontées, est confiant. « Tout ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort. » Que l’adage nietzschéen se vérifie et le Chypriote devrait revenir en boulet de canon. Toujours est-il qu’il est confiant, lui. Mieux, qu’il se fait à nouveau confiance et c’est bien le plus important. « Je peux revenir très vite là-haut », affirmait-il il y a peu dans les colonnes de Sports. « Pourquoi pas rentrer dans le top 5 ! Je pense qu’il y a de la place pour moi, même s’il y en a peut-être moins qu’à l’époque où l’on ne voyait que Federer et Nadal. » Avec une telle ambition et la dynamique de sa fin de saison, l’on ne peut qu’imaginer le voir réintégrer très vite le top 30, puis le top 20, puis… L’ambition est là, la motivation également, d’autant qu’il se donne encore pas mal d’années de jeu et de plaisir : « Je veux être à fond pendant les sept-huit ans qu’il me reste dans ma carrière. »

Sans sponsor, la bannière chypriote floquée au cœur, Baghdatis possède encore les armes pour retrouver la lumière. Aux côtés d’Eduardo Infantino, son coach depuis Roland Garros, il a recouvré un allant, une densité et physique, et technique, laissant entrevoir une puissance rétablie, ce fameux coup droit et, surtout, ce tennis sémillant dont il nous gratifiait il y a trois ans.

Pour ces raisons, Marcos, en 2010, nous on y croit !

Un bilan du tennis belge pas mal fait du tout :
http://www.tennis-belge.be/articles/articles2009/syntheses2009/art_topbelgfem.php

http://www.tennis-belge.be/articles/articles2009/syntheses2009/art_topbelghom.php

Super intéressant, merci beaucoup!

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Tennis
Mathieu, retour aux sources


Avec son nouvel entraîneur, Olivier Malcor, Paul-Henri Mathieu a décidé de revenir aux bases de son jeu, le jeu de fond de court et la qualité de frappes. Dans cette optique, il a choisi une programmation tournée vers la terre battue avec la tournée sud-américaine en février.

«Le meilleur des discours, c'est la simplicité et ne pas faire jouer le joueur contre-nature.» En une phrase, Olivier Malcor vient de résumer toute la problématique PHM. Ces trois initiales sont aussi réductrices que le discours ressassé sur le jeu de Paul-Henri Mathieu. Paulo doit jouer vers l'avant. Paulo doit monter davantage au filet... C'est mieux qu'une série de Martine. Tout le monde a son avis, décline le concept et finalement le principal intéressé s'y perd. Il est bien loin l'homme qui a tenu tête à Rafael Nadal à Roland-Garros en 2006 pendant 4h53'.

A la fin de la saison 2009, le Strasbourgeois est l'ombre du joueur de 2008, 12e mondial. Il n'a plus vraiment de plan de jeu, il cherche le point gagnant en deux ou trois frappes et il enchaîne les défaites, tête basse. «Sur le circuit, on disait : Paul-Henri Mathieu est hyper dangereux mais si on le tient il va donner 30 points dans le match. Je lui ai dit : ce n'est plus possible, raconte son nouvel entraîneur. Avec sa qualité de frappe et sa lourdeur de balle, il ne peut pas se retrouver à donner le match à son adversaire. Ce n'est plus possible. » Il faut donc remettre les pièces du puzzle aux bonnes places. Plus il se sent fort physiquement et solide du fond de court, moins il réfléchit et gamberge.

Le 33e mondial a donc décidé de revenir aux fondements de son jeu : «Il faut que je retrouve les bases de mon jeu, c'est-à-dire frapper fort du fond en coup droit ou en revers, essayer d'être plus régulier au service et tenir longtemps du fond. Je les avais un peu perdues l'an dernier en raison de quelques blessures qui m'ont empêché de m'entraîner comme je le voulais. Cela m'a conduit dans une filière où je n'étais pas très à l'aise où je voulais jouer plus vite et j'étais moins bien physiquement. Je voulais abréger quelques échanges pour venir davantage vers l'avant. Cela m'a servi car je me sens plus en confiance au filet même si je ne suis pas un volleyeur naturel. Mais en faisant cela, j'ai perdu le fil conducteur de mon jeu. J'ai perdu confiance en mes points forts.» Avant de jouer vers l'avant, il a besoin de se rassurer sur son fond de jeu.

Le duo s'attelle donc à travailler les points forts à coup de séances de panier qui peuvent aller jusqu'à 3h15 ! Mais il faut que le physique tienne car l'Alsacien souffre d'une pubalgie et s'est blessé au genou à Toulouse. «Je reste persuadé que si son fond de jeu est performant grâce à sa qualité de frappe, il va se retrouver à jouer vers l'avant», martèle son coach qui a donc choisi des schémas de jeu simples. Dans cette optique, Paul-Henri Mathieu opte pour une nouvelle programmation axée sur le jeu sur terre battue pour poser son jeu. En février, il choisit donc la tournée sud-américaine sur terre battue à la place des tournois indoor en Europe. «Je suis vraiment agréablement surpris, se réjouit Olivier Malcor. S'il arrive à remettre le puzzle en place, je suis persuadé qu'il y a des choses intéressantes qui vont se passer.» Dans le passé, on trouve parfois des solutions pour le futur.

Steph' a écrit:

Un bilan du tennis belge pas mal fait du tout :
http://www.tennis-belge.be/articles/articles2009/syntheses2009/art_topbelgfem.php

http://www.tennis-belge.be/articles/articles2009/syntheses2009/art_topbelghom.php

"On" parle souvent, et à raison, du tennis féminin belge pour ses espoirs et brilllantes Perfs' mais celui masculin n'est pas à oublier non plus !!
Vous avez une vraie "pépinière" de talents qui est bien mise en Valeur sur ce Document. 4 gars qui ont beaucoup progressé cette Année et qu'on suivra avec grand Intérêt la Saison Prochaine : Goffin, Bemelmans, Mertens et Desein.


Vous voyez qui à priori parmi les 4 pour le "Meilleur Potentiel" ?

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Tennis
31/12/2009 - 21:03
Soderling pour Federer


Abu Dhabi : David Ferrer bat Nikolay Davydenko 2-6, 6-2, 6-4. Prochain adversaire : Nadal. Robin Soderling bat Stanislas Wawrinka 7-6, 7-6. Prochain adversaire : Federer.

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Tennis
31/12/2009 - 15:32
Murray avec Robson


La paire britannique associant le N.4 mondial Andy Murray à la jeune et prometteuse Laura Robson sera l'une des attractions d'une très indécise Hopman Cup, épreuve par équipes nationales mixtes de deux, qui ouvre la saison tennistique à Perth, samedi.

Avec seulement deux petites participations, la Grande-Bretagne n'a jamais brillé en Hopman Cup, mais compte sur la présence cette année d'Andy Murray, 22 ans, le joueur le mieux classé du tournoi (N.4) associé à la talentueuse adolescente Laura Robson (15 ans) pour enfin dépasser le premier tour. Versée dans le groupe B, la paire britannique aura cependant fort à faire puisqu'elle affrontera notamment la Russie emmenée par les redoutables Elena Dementieva et Igor Andreev, respectivement N.5 et N.35 mondiaux.

Les autres équipes du groupe B sont l'Allemagne avec Sabine Lisicki et Philipp Kohlschreiber et le Kazakhstan composé de Yaroslava Shvedova et Andrey Golubev. Chez elle, l'Australie reste la favorite d'autant qu'elle associe Samantha Stosur (N.13) à un Lleyton Hewitt (N.22) motivé à l'idée d'arracher enfin la victoire à l'Open d'Australie qui aura lieu à Melbourne du 18 au 31 janvier 2010. "Melbourne dans quelques semaines est le grand objectif que tu veux atteindre", a dit jeudi l'ex-N.1 mondial pénalisé ces dernières années par une blessure à une hanche.

Dans le groupe A, la paire Stosur-Hewitt sera notamment opposée à l'Espagne de Tommy Robredo, seul des concurrents en lice à avoir déjà gagné l'épreuve, et Maria Jose Martinez Sanchez en quête d'un 3e titre, et à la jeune Melanie Oudin associé au géant John Isner qui composent le duo américain. Les Roumains Sorona Cirstea et Victor Hanescu complètent le tableau. La finale opposera le premier de chaque groupe le samedi 9 janvier.


LES EQUIPES

. Groupe A

Australie (N.1): Samantha Stosur et Lleyton Hewitt
Espagne (N.4): Maria Jose Martinez Sanchez et Tommy Robredo
Roumanie (N.6): Sorana Cirstea et Victor Hanescu
Etats-Unis (N.7): Melanie Oudin et John Isner

. Groupe B

Russie (N.2): Elena Dementieva et Igor Andreev
Grande-Bretagne (N.3): Laura Robson et Andy Murray
Allemagne (N.5): Sabine Lisicki et Philipp Kohlschreiber
Kazakhstan (N.: Yaroslava Shvedova et Andrey Golubev

ALLEZ LA GRANDE BRETAGNE !!

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31/12 10h12 - Tennis, Open d’Australie

Santoro toujours inscrit


Fabrice Santoro figure toujours sur la liste des joueurs inscrits pour l’Open d’Australie.

Stop ou encore pour Fabrice Santoro ? Tout jeune retraité, le tennisman français est néanmoins toujours inscrit sur les listes de l’Open d’Australie ! Il n’est évidemment pas certain de retrouver le Tahitien sur les courts australiens en janvier, mais ce dernier semble en tout cas s’accorder encore quelques semaines de réflexion avant de décider d'un potentiel come back… Fabrice Santoro a disputé son premier match à l’Open d’Australie en 1991.

Reste, Reste, RESTEEEEEEEEEEEE

ATP - SINGLES: Abu Dhabi (United Arab Emirates)

12:10 Fin Federer R. (Sui) 1 7 6 2
Soderling R. (Swe) 2 6 7 6
14:45 Fin Nadal R. (Esp) 2 7 6
Ferrer D. (Esp) 0 6 3