TOPIC COMMENTAIRES DES MATCHS DE LA MASTER CUP WTA 2009

Bravo à Jelena et Caroline pour leurs parcours !!!

Matchs très serrés entre les Williams !!

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Tennis - Masters (F)
La reine Serena


Toute l'année, Serena Williams a ironisé sur sa place de numéro 2 mondiale. En cette fin de saison, elle a mis ses paroles en actes. Dans le désert qatari, elle a répondu à toutes les interrogations. Le circuit possède une patronne, c'est elle. A Doha, elle n'a pas perdu un match et s'impose (6-2, 7-6 [4] en 1h25') en finale contre sa soeur Venus pour remporter son deuxième Masters, huit ans après le premier. Avec deux titres du Grand Chelem et un Masters en 2009, Serena termine l'année n°1 mondiale. Au-delà d'un numéro, la manière invite au respect.

Comme un symbole, elle retrouve son aînée pour leur 23e confrontation. En poules, elle a sauvé une balle de match contre sa soeur. En finale, Venus ne se procure aucune balle de break et se retrouve face à un mur. Toujours aussi impitoyable sur ses engagements (67% de premières balles, 5 aces), elle ne laisse que les miettes à son adversaire et ne perd que sept points en dix jeux de service ! Elle peut ainsi se concentrer sur la mise en jeu adverse. Diminuée par une douleur au genou gauche, Venus ne tient pas la cadence et le tie-break illustre le match. Serena se détache rapidement cinq points à un et quand sa soeur revient à 5-4. La numéro 1 mondiale sert un ace et décoche un énorme coup droit gagnant croisé.

Comme dans son enfance, Serena Williams ne lâche jamais rien. Quand son papa ne veut pas qu'elle débute la compétition, elle s'inscrit en cachette. Quand elle se fixe comme objectif de finir l'année number 1, elle termine numéro 1 et rajoute une victoire au Masters pour faire taire toute polémique. Quand certains observateurs notent un certain surpoids, elle conclut sa saison la plus fraîche. Quand certains la jugent frivole, elle se focalise avec intelligence sur les grands événements. A 28 ans, elle sait qu'elle doit se ménager physiquement et mentalement. Toutes ses potentielles adversaires ont craqué, les blessures, les larmes et les rebondissements ont émaillé ce Masters. Une seule a tenu la barre : Serena Williams.

IMPERIALE SERENA aujourd'hui !!

Elle a été aussi impressionnante que contre Dementieva, sinon plus encore !! Il n'y a vraiment pas eu photo dans ce match mais Venus a été admirable de courage pour résister au second set !! Sa combativité de Championne, elle aussi, faisait vraiment plaisir à voir et a permis du suspense !!

Titre et Place Mondiale amplement mérités pour Serena !! GRAND BRAVO A ELLE !!

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Sérénissime Serena


Supérieure dans tous les compartiments du jeu, Serena Williams a logiquement détrôné sa sœur Venus ce dimanche à Doha en finale du Masters (6/2 7/6). Le tennis féminin a retrouvé sa reine.

Quelle belle fin de saison pour Serena Williams ! Un beau gâteau sous forme de place de numéro 1 mondiale assurée suite au forfait de Dinara Safina durant la semaine. Et la cerise sur le gâteau ce dimanche avec le titre à Doha ! A l’issue d’une finale familiale face à Venus… à sens unique.


Serena trop facile

Dès les premiers échanges, Serena dictait sa loi et mettait la pression en retour sur sa sœur. Avec une prise de balle très tôt, le tout en avançant. Il n’en fallait pas plus pour faire dégoupiller Venus, diminuée par une douleur au genou gauche, sur la 4e balle de break de la nouvelle numéro 1 mondiale, elle-même strappée au niveau de la cuisse gauche (2/1). Fébrile au service (48% de premières balles), inoffensive en retour (4 points gagnés sur les services de Serena !), Venus multipliait en plus les cadeaux (10 fautes directes) dans une première manche particulièrement hachée et sans rythme. Serena, ultrasolide et facile, n’en demandait pas tant pour s’offrir un double break (5/2) et s’adjuger sans trembler la première manche (6/2).


4 jeux blancs en 5 jeux pour Serena

Problème pour Venus, aucune baisse de régime ne pointait le bout de son nez dans le camp adverse. Notamment au service avec quatre jeux blancs en cinq jeux de service pour Serena et seulement un point concédé sur ces mises en jeu ! Sans possibilité de menacer sa sœur cadette, Venus avait le mérite de tenir bon sur ses engagements malgré quelques petites frayeurs. Notamment dans le 9e jeu où Serena revenait à 40/40 sur trois fautes directes consécutives de l’aînée. Sans conséquence fâcheuse à l’arrivée. Dans ces conditions, le tie-break semblait être la meilleure chose qui pouvait arriver à Venus. Semblait seulement. Car ce jeu décisif tournait au vinaigre pour la tenante du titre. Serena appuyait sur le champignon au moment opportun et Venus ne pouvait que constater les dégâts (7/6, 7-4). 8 ans après son premier sacre au Masters, Serena Williams redevient la reine du tennis féminin.

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La logique respectée


La saison 2009 a finalement couronné Serena Williams, qui attendait ça depuis sept ans. Quoi de plus logique finalement pour celle qui a remporté l’Open d’Australie, Wimbledon et le Masters.

Régulièrement décrié, le mode d’attribution des points de la WTA n’est peut-être pas si mal fait. Serena Williams, qui a régulièrement revendiqué la place de n°1 mondiale au cours de l’année termine finalement la saison 2009 au sommet de la hiérarchie. Une récompense officialisée ce lundi avec la parution du nouveau classement mais entérinée dès l’abandon de Dinara Safina, seule joueuse pouvant mathématiquement contrarier la suprématie de l’Américaine, face à Jelena Jankovic lors de son premier match de Round Robin du Masters.


Safina craque sur la fin

Terrassée par des problèmes de dos, suite à une petite fracture entre les 4e et 5e vertèbres contractée à la mi-saison à Portoroz, Safina, qui a accédé à la place de n°1 mondiale pour la première fois de sa carrière le 20 avril dernier, n’a pas tenu la distance, craquant dans la dernière ligne droite, même si elle refuse d’incriminer le calendrier : «Je ne peux pas me plaindre du calendrier. Mais je serai plus maligne l'année prochaine. Il y a des tournois que je n'aurais pas dû jouer.» Critiquée pour son manque de légitimité, la sœur de Marat n’imitera finalement pas Jelena Jankovic, n°1 mondiale la saison dernière sans avoir gagné le moindre titre du Grand Chelem. Le tennis féminin, qui se cherche une patronne «officielle» depuis le retrait de Justine Henin en mai 2008 (dix passations de pouvoir !), doit se réjouir du couronnement de sa plus charismatique représentante. Toujours présente dans les grands rendez-vous, Serena a notamment remporté cette saison l’Open d’Australie et Wimbledon, ne s’inclinant dans les autres tournois du Grand Chelem que face à la future lauréate (Kuznetsova en quarts de finale à Roland Garros et Kim Clijsters en demi-finales à l’US Open).


Une attente de 7 ans

Malgré un tel tableau de chasse, l’Américaine a cependant dû attendre la dernière semaine de compétition pour assoir sa supériorité. Une situation qui s’explique par ses régulières impasses ou son manque de motivation dans les tournois de plus faible envergure. A ce titre, son succès au Masters de Doha a une saveur particulière pour la cadette de Venus : «Je suis très heureuse de gagner enfin un tournoi autre qu’une levée du Grand Chelem. Ma traversée du désert est terminée.» Son dernier titre au niveau inférieur datait d’avril 2008 à Charleston. Ce sacre lui permet en outre de devenir la deuxième joueuse de l'histoire, depuis Justine Henin, à gagner au cours de la même année deux Grands Chelems et le Masters. Bien qu’occupant le devant de la scène médiatique depuis de nombreuses années, Williams termine n°1 de l’année pour la deuxième fois de sa carrière seulement. Sa dernière consécration remontait à 2002. Entre-temps, les blessures, ses activités extra-tennistiques et l’émergence de jeunes joueuses comme Maria Sharapova, Kim Clijsters et Justine Henin, l’avaient contrariée.


Une saison 2010 pleine de promesses

Si en 2009, Serena donnait souvent l’impression de faire la pluie et le beau temps sur le circuit féminin, la donne pourrait totalement être chamboulée en 2010. Sortie de sa retraite, Clijsters a prouvé en quelques semaines qu’elle pouvait venir bouleverser la hiérarchie. Donnant des idées à Justine Henin qui a réalisé le jour du sacre de Roger Federer à Roland Garros que sa carrière était inachevée : «J’ai commencé à me dire qu’en fait il me manquait Wimbledon. Ce fut un moment très particulier. J’ai été envahie par un curieux sentiment. C’est un rêve aujourd’hui. Je ne sais pas s’il se réalisera un jour, mais j’aime rêver. Et j’en rêve souvent ces derniers temps.» La concurrence s’annonce rude. De retour de blessure en mai dernier après une longue absence due à une opération de l’épaule droite, Maria Sharapova retrouve progressivement son meilleur niveau. Dinara Safina n’a pas dit son dernier mot. Les «new balls» Caroline Wozniacki et Victoria Azarenka, révélation de la saison, ont l’étoffe de futures championnes. L’avenir semble en revanche moins rose d’un point de vue strictement français…

Vivement 2010 !!!!

et Merci aux joueuses pour ce masters qui nous à offert de superbe matchs !!!