MIAMI 2009 - RESULTATS ET COMMENTAIRES DES MATCHS WTA ET ATP

Balle de 5/1 pr Andy ...
Pr ceux qui veulent suivre la suite http://atdhe.net/live-tv-5656.html
C'est fait 5/1 Murray impréssionnant !

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05/04/2009 01:49
Tennis - WTA - Miami - Tout sauf une surprise


Quelques heures seulement après la victoire de Victoria Azarenka sur Serena Williams (6-3, 6-1) samedi, en finale du tournoi de Miami, le site officiel de la WTA ne faisait pas dans la demi-mesure et affirmait : «A star is born», photo de la Biélorusse, radieuse, à l'appui. Et si c'était vrai ?

C'était latent. Quelques victoires significatives en fin d'année dernière et surtout un début de saison 2009 en trombe : le premier gros succès de Victoria Azarenka ne devait pas trop tarder. C'est désormais chose faite. D'abord vainqueur de son premier titre à Brisbane, la longiligne Biélorusse d'1,80 m a surtout marqué les esprits à l'Open d'Australie, passant du statut de 14e joueuse mondiale à celui de révélation à Melbourne. En larmes après son abandon contre Serena Wiliams lors du huitième de finale (alors qu'elle menait 6-3, 2-4), la jeune joueuse de l'Est (19 ans) a réagi en remportant le tournoi de Memphis, puis en atteignant la demi-finale à Indian Wells la semaine passée. Bilan : 23 victoires, 2 défaites en cinq tournois disputés... Elle est aujourd'hui la joueuse qui réalise le meilleur début de saison. Et ça n'est toujours pas un hasard...

La place de n°1 en tête
Puissante du fond de court, capable de jouer en cadence mais également de varier ses coups, dotée d'un sacré coup d'oeil, Azarenka a renforcé sa palette de jeu pendant l'hiver. Deux hommes sont à l'origine de cela : son coach portugais Antonio Van Grichen «sans lequel (elle) n'aurait jamais pu gagner», et Mark Wellington, son entraîneur physique, avec lesquels elle a énormément travaillé. «Je suis contente parce que le travail paye», raconte la future n°8 mondiale, en pleine confiance et qui n'hésite pas à afficher ses ambitions. «Je crois en moi, je me donne à fond. Maintenant, je vais être n°8 mais je veux aller plus loin. Etre n°1, c'est un but. C'est la raison pour laquelle je joue au tennis. Je n'affirme pas que je vais l'être, mais je dis juste que c'est mon objectif et que je vais tout faire pour y arriver».

Il y a évidemment encore du chemin à parcourir, de l'expérience à emmagasiner, du stress à savoir gérer dans les moments importants. Comme cela a pu être le cas au moment de conclure face à Serena Williams, samedi (à 6-3, 5-1). «Je sentais que j'étais en train de devenir complètement excitée à l'idée de gagner, parce que les balles de match étaient là. Je me suis dit "ca y'est". Et puis, elle a sorti deux bons coups sur les deux premières. J'ai ensuite juste pensé à bien servir et continuer à jouer comme je le faisais». Fair-play malgré sa défaite et le fait de n'avoir pu défendre ses chances à fond (blessure à la jambe gauche), la n°1 mondiale a reconnu les qualités de son adversaire, encore 27e mondiale il y a tout juste un an. «Elle a énormément progressé et elle possède le potentiel pour devenir une très grande joueuse. En compétitrice née «extrêmement motivée pour la suite de la saison», l'Américaine a ajouté avoir « hâte de pouvoir (se) mesurer à elle en étant à 100 % pour mieux jouer et évidemment obtenir un meilleur résultat». Histoire de montrer que pour le moment, c'est bien elle la patronne.

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MS-Miami > Aarenka: "Très excitée"

Par Laurent Trupiano, dimanche 05 avril 2009 à 08:43


"Je suis très contente, c'est évidemment le plus gros titre de ma carrière. J'ai éclaté de joie pour cette raison mais aussi parce que j'étais contente de finir le match car j'étais très nerveuse à l'idée de l'emporter. Donc c'est assez logique de me voir dans cet état maintenant je suis plus calme mais vous l'avez vu j'étais très excité, d'autant que je venais de battre la numéro 1 mondiale"

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Tennis - ATP - Miami - Murray infranchissable


Sous un soleil de plomb dimanche à Miami, Andy Murray est venu à bout de Novak Djokovic (6-2, 7-5 en 1h42), s'offrant ainsi le troisième titre de sa carrière en Masters 1000. Mené 5-2 dans la deuxième manche après avoir dominé la première de la tête et des épaules, le Britannique a su sauver deux balles de sets à 5-4 avant de sceller son troisième succés d'affilée sur le n°3 mondial.

Novak Djokovic devrait avoir les yeux rivés sur son rétroviseur ces prochaines semaines. Habitué à occuper la troisième place du podium depuis juillet 2007, le Serbe vient de voir son avance sur le n°4, Andy Murray, se consumer un peu plus. A l'aube d'entamer la saison sur terre battue, il ne possède plus que 170 points de plus que son rival britannique, décidément en grande forme. On le croyait affaibli par une mononucléose après l'avoir vu traîner comme une âme en peine à l'Open d'Australie. Au final, le virus n'a été que passager. En engrangeant dimanche une 26e victoire depuis janvier, le récent finaliste d'Indian Wells réalise un début de saison tonitruant et s'octroie son troisième titre en 2009, le troisième de sa carrière en Masters 1000 après Cincinnati et Madrid (2008), soit le 11e depuis ses premiers pas sur le circuit.

Seuls Verdasco et Nadal...
Ils ne sont que deux cette saison à l'avoir battu (forfait contre Gasquet à Dubaï exclu) : Fernando Verdasco à Melbourne et le n°1 mondial Rafael Nadal la semaine passée à Indian Wells. Il aurait fallu un grand Novak Djokovic pour faire tomber la muraille Murray à Miami. Cela n'a pas été le cas. La chaleur a-t-elle, comme face à Jo-Wilfried Tsonga en quarts, inhibé les vélléités de Djokovic ? Oui affirme l'intéressé, qui «n'arrive pas à s'habituer à la chaleur». Mais l'intelligence d'Andy Murray qui l'a fait sombrer à l'issue d'une finale qui n'a pas atteint des sommets. Patient, usant de ses qualités de contreur et de sa main, à l'image de ses excellents passings de revers courts croisés, Murray a également écoeuré Nole, auteur de trop nombreuses fautes directes (43). Mené 4-0 après 15' de match, le Serbe à lâché prise et plié jusqu'en début de deuxième manche et l'intervention du kiné (6-2, 0-1, break de retard). Le jeu du Britannique s'est ensuite étiolé, perturbé par les offensives de Djokovic, mais aussi par les conditions climatiques. «Ça a été difficile de courir sur le court aujourd'hui, explique le vainqueur. Il est venu de plus en plus au filet et j'ai perdu mes repères, mais j'ai réussi à revenir».

Mené 5-2, le n°4 mondial a alors retrouvé de l'autorité, sauvé deux balles de set à 5-4, recollé au score et laissé seulement trois petits points à "Djoko" avant de lever les bras au ciel. Son adversaire ne pouvait lui que regretter d'avoir laissé passer ses chances. «J'ai encore une fois été mon propre ennemi. J'ai eu des opportunités. Je n'ai pas su les saisir», raconte le vainqueur du tournoi 2007, battu pour la troisième fois d'affilée par Murray. Face à un tel joueur, en pleine confiance, la sanction est immédiate. Elle pourrait très rapidement se traduire en terme de classement mondial. Et à ce petit jeu-là, il n'y a pas de Djokovic qui devra surveiller ses arrières. A Roger Federer de bien régler ses rétroviseurs.

Quand on fait le Bilan de ce Tournoi, notamment en ATP, quelle désolation ...
On a eu très peu de gros matchs serrés et palpitants (2 ou 3 grand maximum), très peu de qualité de jeu, des finales à sens unique TRES décevantes. On a eu plein d'athlètes blessés, épuisés, diminués par la chaleur ...
Je suis persuadé que si la chaleur a joué un rôle dans le faible niveau d'ensemble du Tournoi, il faut aussi aller chercher du côté de l'accumulation des matchs pour expliquer ça.
Faire enchainer IW et Miami sans même une semaine de repos c'est INHUMAIN !! Ce sont deux GC quasiment vu le nombre de tours ...
Faut vraiment être crétin ou ne rien connaitre au sport pour pondre des Calendriers aussi stupides !!!!!!!!!!!!
A ce rythme là, et uniquement pour faire toujours plus de business sur le dos des athlètes, les dirigeants de l'ATP et de la WTA finiront par faire de notre sport des jeux du cirque ...

Fallait que ça sorte, ça va mieux