Jo-Wilfried Tsonga

Un article canadien pas tendre avec le français, qui date d'une quinzaine de jours :

Citation :

Philippe Cantin
La Presse

Que se passe-t-il avec certains athlètes d'élite? Comment expliquer ce sans-gêne devant l'abandon?

La décision de Jo-Wilfried Tsonga de quitter son match de demi-finale contre Novak Djokovic, samedi soir, fut consternante.

Tsonga a reçu des huées du public montréalais en retraitant vers son vestiaire et il les méritait bien. Son orgueil semblait plus touché que son bras. Ce gars-là n'avait aucune envie d'être humilié par Djokovic. Conscient qu'il n'échapperait pas à ce lessivage en règle, Tsonga a choisi la facilité. On n'aurait jamais vu un Nadal ou un Federer agir ainsi. Ni Djokovic, bien sûr, qui, tiens, tiens, a confirmé après la finale d'hier avoir été ennuyé par un malaise à l'épaule toute la semaine.

Après le match, Tsonga ne semblait pas accablé. «Je n'ai pas la prétention de battre Novak avec un seul bras...»

Il est certain que le bras de Tsonga n'était pas au mieux. Mais il aurait dû poursuivre la bataille. Il a laissé tomber la foule du stade Uniprix et des dizaines de milliers de téléspectateurs. Sa décision m'a rappelé celle de Justine Henin, en finale de l'Omnium d'Australie en 2006. Sentant la victoire lui échapper face à Amélie Mauresmo, la Belge avait abandonné au deuxième set. Mauresmo, avec raison, a mis des années à lui pardonner. Henin avait réussi à amoindrir la gloire de son triomphe.

Steph' a écrit:

Un article canadien pas tendre avec le français, qui date d'une quinzaine de jours :

Citation :

Philippe Cantin
La Presse

Que se passe-t-il avec certains athlètes d'élite? Comment expliquer ce sans-gêne devant l'abandon?

La décision de Jo-Wilfried Tsonga de quitter son match de demi-finale contre Novak Djokovic, samedi soir, fut consternante.

Tsonga a reçu des huées du public montréalais en retraitant vers son vestiaire et il les méritait bien. Son orgueil semblait plus touché que son bras. Ce gars-là n'avait aucune envie d'être humilié par Djokovic. Conscient qu'il n'échapperait pas à ce lessivage en règle, Tsonga a choisi la facilité. On n'aurait jamais vu un Nadal ou un Federer agir ainsi. Ni Djokovic, bien sûr, qui, tiens, tiens, a confirmé après la finale d'hier avoir été ennuyé par un malaise à l'épaule toute la semaine.

Après le match, Tsonga ne semblait pas accablé. «Je n'ai pas la prétention de battre Novak avec un seul bras...»

Il est certain que le bras de Tsonga n'était pas au mieux. Mais il aurait dû poursuivre la bataille. Il a laissé tomber la foule du stade Uniprix et des dizaines de milliers de téléspectateurs. Sa décision m'a rappelé celle de Justine Henin, en finale de l'Omnium d'Australie en 2006. Sentant la victoire lui échapper face à Amélie Mauresmo, la Belge avait abandonné au deuxième set. Mauresmo, avec raison, a mis des années à lui pardonner. Henin avait réussi à amoindrir la gloire de son triomphe.

TRES SEVERE cet Article, ET INJUSTE car Jo est hyper fragile physiquement, il a connu je ne sais combien de blessures durant sa Carrière.
On peut difficilement, de fait, lui reprocher d'abandonner lorsqu'il ressent un "signal d'alerte" ... Surtout à 15 Jours de l'USO et avec la Demie de Coupe Davis en Ligne de Mire ...............
Poursuivre "à n'importe quel prix" ? Même au risque de foutre le reste de la Saison en l'air ???? ABSURDE ! Ce journaliste était à sa place, "dans son corps", à ce moment là pour savoir ce qu'il ressentait exactement ???

63 75 62 ce Soir, Succès "logique", face à Bubka !

Citation :

Tennis - US Open
Tsonga : «Bien pour la suite»


Jo-Wilfried Tsonga a bien géré (6-3, 7-5, 6-2) son deuxième tour contre Sergei Bubka. Il s'attend à un troisième tour « au couteau » contre Fernando Verdasco.

« Jo-Wilfried Tsonga, comment avez-vous vécu ce deuxième tour ?
Il n'y avait pas trop de frayeurs. J'aurais pu faire plus court dans le deuxième set. Dans l'ensemble, cela s'est bien passé. J'ai breaké au bon moment dans le premier set et j'ai bien géré mon match. Je n'ai pas laissé trop d'énergie. C'est bien pour la suite car la suite s'annonce difficile.

Quel bilan tirez-vous après ces deux matches ?
C'est de mieux en mieux. Au premier tour, j'étais un peu tendu. Sur ce match, je me suis un peu plus lâché dans les frappes même si j'étais un peu en-dessous au service. Je sentais que j'avais un peu de marge, je préfère donc laisser mon bras et mes abdos tranquilles pour l'instant et les utiliser quand il y en aura besoin.

Vous étiez encore en gestion sur ce match ?
J'étais en gestion sur certains coups. Sur d'autres, je suis à fond, notamment en fond de court où j'avais envie de bien faire car c'est un joueur très puissant. Je trouve que je l'ai bien neutralisé. J'ai beaucoup varié, j'ai fait de nouvelles choses et je sentais encore mieux la balle. Par exemple, j'ai retourné slicé et j'ai varié davantage.

Vous utilisez de plus en plus le revers à une main, est-ce un plaisir ?
Oui, c'est un plaisir. C'est comme le petit chocolat du soir (sourires). J'en fais de plus en plus parce que c'est naturel. Je ne le force pas. J'aime bien.

Que pensez-vous de votre prochain tour contre Fernando Verdasco ?
Ce sera un match au couteau. Il faudra que je sois agressif. C'est un joueur puissant qui frappe très fort. Ce sera un match compliqué. Je pense que mon retour sera une des clés de la rencontre. Si je l'embête sur son service, ce sera tout bénef pour moi. »

Il jouera Verdasco en 16ème, Belle Affiche !

Vas-y Jo !

63 75 64 SUPERBE VICTOIRE de Jo qui démontre à qui en doutait encore que lorsque son physique le laisse ENFIN en paix, il est VRAIMENT capable de GRANDES PERFS' !!!

C'est assez "fort" de coller 3 Sets à Verdasco ! Et en plus, il y a la manière avec un Succès construit sur l'initiative, il a fait le Jeu avec quasiment le double de Points Gagnants que son Adversaire, il a aussi fait davantage de Fautes Directes mais c'est le prix à payer quand on OSE, il a aussi correctement servi et eu davantage de réussite au Filet, Réussite qu'il a su provoquer en montant davantage que son rival

BRAVO Jo !!



Il jouera Fish en 8èmes et j'espère Bien qu'il le battra ! Il faudra notamment Bien servir mais ça, Jo sait faire !

Citation :

Tennis - US Open (H)
Tsonga en costaud


Après un match solide, Jo-Wilfried Tsonga écarte (6-3, 7-5, 6-4 en 2h06') Fernando Verdasco pour rejoindre Mardy Fish en huitièmes de finale.

Le puncheur ajoute une corde à son arc : les variations. Pour battre (6-3, 7-5, 6-4 en 2h06') Fernando Verdasco, Jo-Wilfried Tsonga emploie deux options : « Lui enlever un peu de temps et lui brouiller les pistes. » La privation de temps, c'est sa spécialité avec ses grands décalages en coup droit et sa puissance au service. Le brouillage des pistes, c'est l'assaisonnement de la recette. « J'ai fait un super match. J'ai très bien géré le score, se réjouit le Tricolore. Je ne me suis pas fatigué inutilement, je n'ai pas couru inutilement, je n'ai pas perdu d'énergie sur certains jeux de retour. Cela m'a permis de me concentrer sur mes jeux de service. »

A ce régime d'une claque suivie d'une caresse pour mieux gifler, l'Espagnol en perd son latin. Avec ses slices en revers ou ses coups droits très bombés, le 11e mondial ne donne pas de rythme à son adversaire. Sans cadence, le 19e mondial ne rentre pas dans l'échange. Il lui reste le service. Mais le Français a bien retenu la leçon de sa défaite à l'Open d'Australie en 2009. « J'ai bien retourné. Mieux que la dernière fois où je restais sur ma fin. J'avais perdu uniquement parce que je n'avais pas retourné un service. Cela m'avait un peu froissé, se souvient le Manceau qui a remis 72% de retour dans le court cette fois-ci. Je lui ai mis un peu plus de pression, j'ai essayé de me mettre un peu plus près et de varier. » Malgré ses 80% de premières balles, Fernando Verdasco doit cravacher sur chaque point. Ca use...

Et cette qualité de retour se couple au punch habituel. Malgré un break d'entrée de troisième manche, le Manceau ne s'affole pas et remet le moteur en marche. Fidèle à sa tactique, il agresse l'Espagnol (33 points gagnants) et monte en puissance au service pour finir par une avalanche d'aces dans le dernier jeu. «Je ne voulais pas le laisser jouer, je voulais l'agresser le plus vite possible, jouer tôt et de ne pas perdre d'énergie dans les échanges, analyse le 11e mondial. Le but était d'être dans le terrain et de pouvoir dicter l'échange avec mon coup droit. Je voulais lui enlever du temps et j'ai bien réussi. »

Pour son prochain tour contre Mardy Fish, il a déjà sa petite idée. « Je l'ai regardé jouer. J'ai déjà tout dans la tête, sourit le Français. Il est très agressif, il contre très bien, il est très bon à la volée, il sert très bien, il retourne bien. Il fait vraiment beaucoup de choses très bien. Mais son seul défaut se situe dans le déplacement car il a un tennis extraordinaire. Le match va se jouer à celui qui va mettre le plus de pression sur l'autre. Celui qui va être dans le terrain va l'emporter. » Face au « joueur de l'été », il s'attend à devoir ajouter un ingrédient à sa nouvelle cuisine.

GO, JO !!!

FANTASTIQUE Perf' de Jo qui s'offre Fish en 5 Manches d'un Match Marathon, 64 67 36 64 62 !!!!!!

Il était mené 2 Sets à 1, je craignais que son physique ne sache pas le suivre jusqu'en 5 Manches ... OUF !!!!!!

BRAVO, Jo !!!!!!

Ca c'est une Victoire qui fait VRAIMENT TRES PLAISIR, acquise face au Joueur de l'été, n'ayons pas peur de le dire

Citation :

Tennis - US Open (H)
Tsonga, vent dans le dos


Dans le vent, Jo-Wilfried Tsonga (n°11) décroche son premier quart de finale à New York en battant (6-4, 6-7 [5], 3-6, 6-4, 6-2 en 3h45') Mardy Fish.

Depuis quelques mois, Jo-Wilfried Tsonga travaille beaucoup son attitude, le fameux body language. Dans la tempête de vent, cette zen attitude prend tout son sens et se traduit par une victoire (6-4, 6-7 [5], 3-6, 6-4, 6-2 en 3h45') contre Mardy Fish. Sur le court Arthur-Ashe, il ne cherche pas à pratiquer un beau tennis, il se concentre sur l'efficacité. Face à l'Américain soutenu par le public, il sait avant le match qu'il doit rester dans sa bulle. Contre Mardy Fish, le public et le vent, la non-dispersion devient vitale et les ajustements connaissent leur heure de gloire. Pour le premier quart de finale de sa carrière à l'US Open, le Français montre sa capacité d'adaptation.

La stratégie de l'Américain est claire : aller vers l'avant et mettre la pression sur le passing de revers adverse. Mardy Fish agit en avant-centre : droit au but. Jo-Wilfried Tsonga agit en libero : préserver son territoire pour mieux conquérir l'espace adverse. Stoïque, il réalise le hold-up parfait avec un break à 4-4 aux premier et quatrième sets. De marbre, il résiste au coup de pouce du destin. A cinq points à quatre au tie-break après un lob magistral de revers, Jo-Wilfried Tsonga sert pour le deuxième set. Mardy Fish plante une volée de revers... let gagnante et empoche finalement la manche.

Tsonga, la zen attitude
Mobile et agressif, le « joueur de l'été » selon l'expression du Tricolore ne doit pas regretter sa grève de pizzas et de burgers depuis plus d'un an. Jusqu'à 4-4 au quatrième set, l'Américain prend possession du terrain (54 points gagnants sur 78 montées), réduit à peau de chagrin ses fautes directes (17 au premier, 11 au deuxième, 7 au troisième, 11 au quatrième et 9 au dernier). Le Manceau souffre mais reste zen. Il attend son heure. Après 3h02' de jeu, il récolte les fruits de sa patience et de son calme avec quatre fautes directes de son adverse. Il vient de gagner le bras de fer.

Plus conquérant et mieux physiquement que le 8e mondial, Jo-Wilfried Tsonga assène ses coups de boutoir (51 points gagnants dont 12 aces, 59 fautes directes). Le libéro monte dans la prolongation pour faire surnombre. Acculé et usé, l'Américain craque. Concentré et agressif, le Français gagne la bataille du terrain sur un dernier smash. « Le match va se jouer à celui qui va mettre le plus de pression sur l'autre. Celui qui va être dans le terrain va l'emporter. » La prédiction du 11e mondial prend tout son sens.

Il jouera Fed ou Monaco en 1/4. Qui que ce soit, j'espère bien qu'il ne va pas s'arrêter là !!!!!!

VAS-Y JO !!!!!!!!!!

Il jouera Fed finalement en 1/4 !

COME ON, JO !!!!!!!

Citation :

Tennis - US Open
Tsonga : «Solide dans ma tête»


Après sa victoire contre Mardy Fish, Jo-Wilfried Tsonga met l'accent sur le physique et le mental. Sa qualification est aussi le fruit de son travail sur son attitude.

« Jo-Wilfried Tsonga, que ressentez-vous après cette victoire ?
Je suis super heureux. C'est ma première victoire sur ce court, cela fait du bien d'ouvrir le compteur. Ce n'était pas facile. J'étais mené, mais j'ai tenu le coup. J'ai fait du bon boulot, je me suis montré solide dans ma tête car les conditions étaient vraiment difficiles.

Comment analysez-vous votre match ?
Aujourd'hui, je savais que ce serait compliqué d'aller de l'avant. Je me disais qu'il fallait le faire travailler, le faire jouer. Il est beaucoup venu au filet, il a fait beaucoup service-volée et c'est un jeu qui demande beaucoup d'efforts. Je pense que je gagne là-dessus. Pendant qu'il était à fond pour pouvoir prendre le filet, je distribuais en slice à droite et à gauche. Au bout du compte, cela a payé. A la fin, je suis plus frais que lui. Je vois qu'il n'est pas bien, qu'il appelle le kiné (Ndlr : adducteurs à deux sets partout), je vois qu'il est un peu plus lent sur certaines courses. Il commence à rater des volées, il arrive moins vite au filet.

Pensez-vous avoir récolté les fruits de votre travail sur votre attitude ?
C'est certain. Il y a quelques mois, j'aurais perdu ce genre de match. A la 30e faute directe alors qu'il ne se passe rien, le vent commence à rendre un peu fou. Le but était justement de se contrôler, de rester lucide et de ne rien lâcher malgré ces conditions difficiles. Aujourd'hui, je n'avais pas une attitude parfaite toute la rencontre. Mais pendant deux sets, j'avais une super attitude. Ensuite, cela a commencé à me peser un peu. Mon travail m'a permis de contrôler et de ne pas partir en vrille. Mes progrès dans ce domaine m'ont beaucoup aidé aujourd'hui.

Est-ce naturel ?
Au début, ce n'est pas naturel. On me l'a souvent répété, mais ces derniers temps, j'ai trouvé les clés pour passer au-dessus de ça. J'avais les infos, mais je n'avais pas la clé pour ouvrir la bonne porte. C'est une prise de conscience de ma part et mon entourage y est certainement pour quelque chose. Au tennis, on a juste des habitudes. A ce niveau-là, j'avais pris de mauvaises habitudes et j'essaie de changer ses habitudes pour en acquérir de nouvelles.

En quoi un match en cinq sets devient-il un autre sport ?
Le physique rentre vraiment en compte. C'est très bien d'avoir un beau tennis, mais cela devient tellement difficile que le coeur parle à un moment donné. Le joueur qui a plus envie et qui a le mieux managé son match s'impose. En deux sets, on ne gère rien, il faut s'accrocher sur tous les points. En trois sets gagnants, on peut faire le calcul et se dire : je perds les points mais mon adversaire court plus que moi et à la fin, ça va paier. »

Citation :

Tennis-US Open
Tsonga : «Roger reste un mythe»


Pour la 8e fois de sa carrière (3-4), Jo-Wilfried Tsonga va affronter Roger Federer. Il reste sur deux victoires contre le Suisse mais ne s'emballe pas : «Cela reste Roger et il reste un mythe.»

«Jo-Wilfried Tsonga, pensez-vous que Roger Federer peut faire un début de complexe après deux défaites contre vous ?
Non (sourires). Pour le faire complexer, ce n'est pas facile (rires). J'ai super bien joué lors de notre dernier match à Montréal. A Wimbledon, il était un peu surpris. Mais ce n'est pas encore quelque chose de fixé. Ce sera encore plus dur. Comme à Wimbledon, c'est une de ses surfaces préférées ici. Mais cette fois, il est averti que je peux aller le chercher si je suis en grande forme. Il va forcément essayer d'élever son niveau de jeu.

Qu'est-ce que cela change pour vous de l'avoir battu lors des deux dernières confrontations ?
Je sais que je suis capable de le faire et je peux arriver sur le match avec encore plus de certitudes. Mais cela reste Roger et il reste un mythe. Mais je n'aurai rien à perdre. Je peux aller chercher un super résultat et me rapprocher du Masters. J'ai tout à gagner : une demi-finale à l'US Open, peut-être ma place au Masters et une victoire sur Roger dans un Grand Chelem. Je vais arriver sur le terrain en étant agressif et en donnant tout ce que j'ai. On verra bien le résultat.

A-t-il toujours la même aura ?
Oui. Je n'arrive même pas à gagner un Grand Chelem, il en a seize (sourires). Que voulez-vous que je lui dise ? (rires) Il a toujours la même aura pour moi.»

Vas-y Jo !! Fais ton possible !! Ca va être difficile avec la fatigue accumulée mais tu as remporté tes 2 Derniers Matchs face au suisse et je compte sur Toi pour faire vérifier l'adage du "jamais 2 sans 3" !

Jo est totalement passé à côté de ce Match, je ne sais pas pourquoi car ses 2 Derniers Matchs en Date face au suisse furent EXCELLENTS et là, il fut absolument FANTOMATIQUE sur le Court ... Jours Sans probablement, comme toujours pour les français quand on arrive en Fin de GC, on a hélas l'habitude depuis près de 30 Ans que ça dure ...

Citation :

Tennis - US Open
Federer trop fort


Roger Federer domine (6-4, 6-3, 6-3 en 1h53') Jo-Wilfried Tsonga et rejoint Novak Djokovic en demi-finale.

C'est le même effet qu'Irene dans Manhattan. Tout le monde a attendu l'ouragan, il n'est jamais arrivé. Pendant 1h53' sur le court Arthur-Ashe, Jo-Wilfried Tsonga ne s'est jamais vraiment exprimé. Roger Federer en a fait un ténor aphone. Sans explosivité (34 fautes directes pour 17 points gagnants), il se retrouve dans la main du Suisse. Ce n'est jamais très bon signe. Sans première balle (5 aces, 53% de premières balles), il se retrouve dans la mire du Suisse. Ce n'est jamais très bon signe.

Le numéro 3 mondial possède toutes les cartes et il distribue. Le 11e mondial subit, ne bouge pas bien et force. Malgré un break heureux après l'interruption d'une heure et demie en raison de la pluie, le Tricolore semble ramer dans le vide. « Après la coupure, je ne bougeais pas bien. Je ne connais pas encore la raison, explique le Manceau. Je n'étais pas dans mon assiette. Je n'ai pas fait un super match. » Quelques minutes après sa défaite (6-4, 6-3, 6-3), il ne se voile pas la face : « Pour gagner, il aurait fallu que je fasse un match extraordinaire, je ne l'ai pas fait aujourd'hui. Il faut que je sois à 120%. »

Sans punch et repoussé derrière sa ligne en permanence par la qualité de relance adverse, Jo-Wilfried Tsonga ne possède aucune solution : «C'est un des seuls joueurs qui arrivent à me mettre de telles volées. Nos deux jeux ne sont pas compatibles. S'il me rentre dedans, je n'ai aucune chance. A chaque fois, je tire la pièce. Si je suis un peu en dessous, ce n'est pas facile. Novak (Djokovic) ou Rafa (Nadal) lui font faire du droite-gauche parce que c'est leur jeu. J'essaie d'acquérir toutes ces facettes du jeu, mais je ne suis pas encore assez bon dans ce domaine. »

Quand le Suisse monte le son, le Tricolore déraille. L'un joue juste, fait un «bon match». L'autre joue des coups et craque aux moments importants avec trois fautes directes en coup droit à 4-4 au premier set, un décalage coup droit mal senti à 1-1 puis un jeu bâclé à 3-1 au deuxième set et une double faute à 4-3 dans la troisième manche. Pourquoi un tel écart entre ses deux dernières victoires et son quart de finale ? «A Montréal, j'avais fait un match énorme. Dire que je vais refaire tout le temps ce genre de match, ce serait un peu prétentieux. A Wimbledon, cela s'était bien goupillé. J'aurais très bien pu prendre 6-4, 6-4, 6-4 et cela aurait été la même histoire. » Pour l'histoire, il faut aller voir Roger Federer.

BYE à Metz, Jo débutera face à Kukushkin ou un Qualifié.