Jo-Wilfried Tsonga

63 64 64 Match sérieux pour Jo qui se qualifie sereinement pour le 2ème Tour

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Tennis - AUS (H)
Les bons comptes de Tsonga


Jo-Wilfried Tsonga a passé sans encombre le cap du 1er tour, mardi à Melbourne, face à l'Ukrainien Sergiy Stakhovsky (6-3, 6-4, 6-4). Taylor Dent l'attend pour son prochain match.

« Pour essayer d'aller au bout d'un Grand Chelem, il faut gagner 21 sets. » Jo-Wilfried Tsonga peut déjà en soustraire trois après sa victoire (6-3, 6-4, 6-4 en 1h51') contre Sergiy Stakhovsky. Et c'est déjà pas mal comme son match. «C'était un match correct, j'ai été solide, constate sobrement le numéro 1 français après son premier match officiel en 2010. Ce n'était pas du grand tennis, mais ce n'était pas mal. L'important, c'est de gagner dans ce genre de compétition.»

En bon comptable, le finaliste de l'Open d'Australie 2008 peut mettre dans la colonne crédit : sa condition physique avec une bonne couverture de terrain, un service efficace avec 15 aces et 65% de premières balles et une victoire en trois sets pour garder de la fraîcheur. Pour le débit, il note quelques errances avec deux breaks encaissés d'entrée lors des deux premiers sets et quelques bêtises dues au relâchement au début de la deuxième manche (0-3) : « J'ai eu des passages où j'étais un peu négligeant sur le jeu de jambes, l'intensité et les intentions. Je me fais breaker un peu bêtement dans le deuxième set en faisant un peu n'importe quoi. Aujourd'hui, je n'en ai pas payé les conséquences, mais contre un meilleur joueur, cela va être plus compliqué. J'espère que la prochaine fois, je serais un peu meilleur. »

Avec l'expérience, Jo-Wilfried Tsonga a appris le travail de longue haleine. Un Grand Chelem, c'est long et fatigant. Il faut savoir garder sa fraîcheur et prendre soin de chaque détail. Il a beau prendre « des doudounes à l'entraînement » et repartir presque à vélo contre Gulbis, il ne perd pas le fil de ses objectifs en match officiel. Devant un public australien conquis par le Français depuis son parcours en 2008, il s'attelle à maintenir la flamme. Son essence, c'est l'enthousiasme et l'envie.

En faisant l'impasse sur le début de saison, il arrive frais et dispo. « Je me sens bien, frais, j'ai très envie de jouer. Quand on joue quelques semaines avant, on a tellement joué qu'on en a un peu ras-le-bol. Quand on arrive sur un Grand Chelem pour essayer d'aller au bout, il faut gagner 21 sets. Je ne sais pas si tout le monde se rend compte, mais cela fait beaucoup (rires). » Pour le calcul des points, il peut compter sur son prochain adversaire, Taylor Dent. Face à ce serveur-volleyeur, le Français passe un bon test et il le sait : «Il est dangereux car il avance tout le temps. Il faut être solide dans la tête. C'est vrai que je préfère dicter le jeu, mais Taylor Dent ou un autre, il faut gagner. » Sur un relevé de compte, c'est toujours la dernière ligne qu'on regarde.

Il jouera Dent, lui-aussi facile Vainqueur de Fognini. Ce sera une "Première" entre eux.

Ce sera également une belle opposition de Styles entre un pur attaquant et un attaquant de fond de Court
J'ai un peu peur pour Dent lol, il risque de prendre cher s'il monte au filet très souvent ...

Victoire en 3 sets de Tsonga !!!

Victoire relativement facile de Jo, c'est pas surprenant.
Le Jeu d'attaque de Dent ne fait pas le poids face à la surpuissance de Jo.

Bravo Jo !!

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Tennis - AUS (H)
Tsonga, bon pour la relance


Jo-Wilfried Tsonga (n°10) se qualifie pour le troisième tour en réalisant un très bon match face à l'Américain Taylor Dent (6-4, 6-3, 6-3). Il affrontera l'Allemand Tommy Haas (n°18).

Quand vous avez des doutes sur votre retour, rien de tel qu'un Taylor Dent pour vous tester ! En 1h41', Jo-Wilfried Tsonga passe avec mention (6-4, 6-3, 6-3) son examen. Cet hiver, il s'est concentré sur ce secteur du jeu. «Agacé de perdre des matches avec beaucoup de balles de break» et «frustré de ne pas mettre la balle où il voulait» l'an dernier, le Français a beaucoup travaillé sa relance. Il s'est posé «mille et une questions» sur le pourquoi du comment pour arrêter de «psychoter» et de faire parfois «n'importe quoi» en retour. Il a cherché des solutions à l'intersaison en renforçant son équilibre pour rester gainé et lors du premier jeu de son deuxième tour sur le Hisense, il offre une réponse probante.

Face à un grand serveur, il faut aussi renvoyer des messages au retour. D'entrée, il sautille, se tient prêt et délivre deux retours gagnants puis il réalise le break. «Psychologiquement, ce premier jeu était important pour lui comme pour moi. Il a servi à 234 et 236 km/h (Ndlr : 231 km/h), il n'a pas fait semblant et de mon côté, je lui ai montré d'entrée que j'étais présent. Quelque part, il s'est dit : ouhlala, aujourd'hui il n'est pas venu pour rigoler, raconte le Manceau, satisfait de sa prestation. Cela m'a relâché parce que je me suis dit que j'étais dedans.» Les questions viennent de changer de cerveau et Taylor Dent se retrouve dans la position de l'arroseur-arrosé (47% de premières balles).

«Je commence à me sentir assez fort car j'ai joué contre deux joueurs que je n'aime pas affronter en général et je me suis rendu compte que j'avais un peu de marge.»

Très efficace au service (58% de premières balles et 12 aces), le Français n'est inquiété sur sa mise en jeu qu'au troisième set où une légère déconcentration lui fait perdre son break à 3-2. Pour le reste, il déroule et délivre une impression de surpuissance en enchaînant 42 points gagnants pour seulement 10 fautes directes. L'Américain, digne héritier de son père Phil, serveur-volleyeur australien, ne peut arrêter le rouleau-compresseur. Trop lent, il subit. Trop rapide, Jo-Wilfried Tsonga dicte le jeu et efface d'une main les théories sur un éventuel manque de repères. Et la main de Jo, c'est du solide ! «Souvent on se fait une idée d'une chose parce qu'elle a marché. On se conforte dans cet esprit, mais un Grand Chelem, c'est particulier, c'est trois sets gagnants, c'est long, c'est dur physiquement et il faut arriver avec le plus de fraîcheur possible, explique le protégé d'Eric Winogradsky. Tu as le temps de te mettre dedans. Tu as trois sets au premier tour, tu as moins la pression que sur des matches en deux sets gagnants où un break en début de match peut te coûter le match. Là cela n'a rien à voir.»

Comme sa victoire en match exhibition la semaine dernière contre Tommy Haas, la vérité est toute autre en Grand Chelem. «C'est un match en trois sets gagnants et dans des conditions différentes. Le vent l'avait beaucoup gêné à Kooyong, il y en a moins ici. Cela va être un match complètement différent et je m'attends à une opposition beaucoup plus forte, prévient Jo-Wilfried Tsonga. Il est dangereux parce qu'il sent bien le jeu et il peut surprendre à tout moment. Il est capable de monter à contretemps, de monter sur une frappe, de servir des aces, de retourner et de tenir la balle. Il sait un peu tout faire.» Mais ses deux premiers matches gagnés en trois sets contre des adversaires dangereux le mettent en confiance : «Je commence à me sentir assez fort car j'ai joué contre deux joueurs que je n'aime pas affronter en général et je me suis rendu compte que j'avais un peu de marge.» Les Australiens l'ont adopté et ils verraient d'un bon oeil encore une petite danse des pouces.

Ce sera compliqué contre Tommy Haas en 16èmes, faut pas se leurrer !! L'allemand l'avait battu l'an passé à Halle. Certes la Surface ne sera aps la même et certes Haas a joué un Marathon aujourd'hui mais je pense que la Partie sera extrêmement serrée ...
... J'espère que ça passera pour Jo !!

64 36 61 75 le dernier français en lice continue sa route, BRAVO JO

Ce sera une "Première" contre Almagro mais sur Dur j'ai confiance. Ya théoriquement une certaine marge pour le français !!

Vas-y Jo

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Tsonga ne déçoit pas


Dernier représentant tricolore à Melbourne, Jo-Wilfried Tsonga a répondu présent face à Tommy Haas (6/4 3/6 6/1 7/5) au terme d’un match qui a tenu toutes ses promesses. En 8es de finale, il retrouvera Nicolas Almagro.

Dernier représentant tricolore à Melbourne (hommes et femmes confondus), Jo-Wilfried Tsonga avait une certaine pression sur les épaules au moment d’affronter Tommy Haas, qui l’avait battu lors de leur unique confrontation la saison dernière à Halle. Le n°1 français s’est pourtant parfaitement acquitté de sa mission même s’il s’est montré quelque peu inconstant. «Je me suis trouvé un peu mou», confiait-il ainsi à chaud au micro de Canal+Sport, quelques minutes après avoir fait le pitre avec Jim Courier, venu l’interroger sur l’Hisense Arena .

Très solide au service
Afin d’être gêné le moins possible par le slice de revers de l’Allemand, le Manceau s’était astreint dans la matinée à une séance d’entraînement spécifique avec Eric Winogradsky. Un travail qui ne tardait pas à porter ses fruits, Tsonga attaquant sans vergogne les balles travaillées de son adversaires. La différence, le Manceau la faisait surtout au service avec un taux de premières balles impressionnant dans le premier set (84%) et 7 aces, qui le mettaient à l’abri de tout risque de break. Pas maladroit non plus dans l’exercice, Haas perdait quand même son engagement à 4/4 après avoir pourtant repoussé l’échéance à deux reprises. «Jo» empochait la manche sans la foulée (6/4) après une belle montée au filet.

Un 4e set complètement fou
Après une petite baisse de régime dans le deuxième set (3/6), durant lequel il mettait moins d’intensité dans la balle, Tsonga repassait la marche avant. Une manœuvre facilité par l’état physique de l’Allemand, qui devait faire appel au kiné pour se faire masser les lombaires. Trois fautes directes en coup droit plus tard et ce dernier se retrouvait à la traine (3/1). Pire il concédait le double break dans la foulée suite à un revers amorti qui restait dans la bande du filet (5/1). Tsonga ne tremblait pas au moment de reprendre les commandes, comme en témoignait ce monumental coup droit décroisé (6/1). Alors que Haas avait la tête dans le sac, le Français, qui ne digérait pas d’avoir manqué deux balles de break à 1/1, relançait totalement son adversaire, qui lui chipait son engagement dans la foulée (1/3). Tsonga était qui plus est gêné par le léger changement tactique de son rival, beaucoup plus offensif. On pensait alors que la tête de série n°10 allait être obligée de disputer le premier match en cinq sets de sa carrière quand Haas servait pour le set (5/3). Il n’en était rien, celle-ci débreakant au meilleur moment avant d’aligner trois jeux supplémentaires pour valider son billet vers les huitièmes de finale, où l’attend Nicolas Almagro.

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Tennis - Expert
«Jo doit saisir sa chance»


Jo-Wilfried Tsonga, en passant l'obstacle Tommy Haas, se retrouve avec une belle opportunité de passer en quarts de finale. Il ne faudra pas sous-estimer Nicolas Almagro mais, s'il reste à ce niveau, il doit gagner.

On a assisté à un match assez décousu aujourd'hui entre Jo-Wilfried Tsonga et Tommy Haas mais au final Jo s'en est sorti en prouvant pas mal de maturité. Il a accusé un peu le coup quand Haas a changé de tactique en montant bien plus souvent au filet mais il a su se reprendre. D'autres auraient décidé de lâcher ce quatrième set en étant mené 5-2 mais lui il a senti qu'il pouvait revenir. Tactiquement également, j'ai trouvé que sur la fin il a joué juste en attaquant le plus possible sur le coup droit de Haas. L'Allemand a un revers splendide et peut faire mal aussi en coup droit mais quand on il plie c'est très souvent sur ce dernier. Les joueurs le savent et la fin de match l'a encore prouvé avec de très grosses fautes de ce côté là. J'ai donc vraiment apprécié l'attitude de Jo sur la globalité du match car il ne s'est pas frustré et a su garder sa lucidité pour faire une très belle fin de match. Le seul bémol à mon avis reste dans son jeu au filet où il n'a pas été très en réussite.

On sent qu'il a une envie formidable sur ce tournoi, qu'il sait ce qu'il veut. Il l'a dit et a eu raison de le faire : il vise une grande performance en Grand Chelem. C'est ça qui lui permettra de ne pas s'agacer dans certaines situations. Maintenant il a aussi plus d'expérience de ces matches à enjeu donc vraiment il doit passer l'obstacle Almagro. Il sera le favori de ce match car mieux classé mais surtout parce que s'il joue à son niveau ce sera très dur pour Almagro de tenir sur la durée. Alors on connaît évidemment le talent de l'Espagnol. On sait qu'il est capable de se montrer brillant et que son bras droit est phénoménal. Il peut effectivement sortir un énorme match mais, sur cette surface, Jo doit s'imposer. On l'a vu aujourd'hui, c'est son service qui conditionne une très grande partie de son jeu. S'il sert bien en pourcentage de premières balles, il peut être intouchable sur ces jeux de service et donc s'enlever de la pression. Je ne pense d'ailleurs pas qu'il se sentira sous pression face à Almagro en huitièmes car il ne voudra pas laisser passer sa chance. Je compte juste sur son entourage pour lui éviter de se voir trop tôt en quarts de finale avant d'avoir joué son huitième. Il doit juste poser les données du match et arriver avec un plan bien établi. Il n'y a aucune raison que ça ne passe pas s'il garde ce niveau de jeu. En quarts il pourrait jouer Novak Djokovic contre lequel il a plutôt un bon record même si en Grand Chelem c'est le Serbe qui a eu l'avantage. Un revanche de cette finale 2008 serait une belle affiche.

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Tennis - AUS
Tsonga : «Je me sentais mou»



Après sa victoire décousue contre Tommy Haas, Jo-Wilfried Tsonga fait une analyse sans concession de sa prestation. Il ne sentait pas tonique et il s'est trop écouté. Face à Nicolas Almagro, il a bien l'intention d'inverser la tendance.

« Jo-Wilfried Tsonga, comment analysez-vous votre match ?
Le plus important dans ce genre de compétition est de s'en sortir. Quand on est perdant à la fin qu'on ait bien joué ou pas, on est quand même perdant. Je n'ai pas produit le tennis que j'avais envie de produire, mais je me rassure en me disant : "même en ne jouant pas mon meilleur tennis, je bats Tommy Haas qui fait partie des meilleurs joueurs du monde".

Est-ce que vous avez senti venir ces mauvaises sensations ?
Oui et non. Dans les matches précédents même si j'avais de la marge, j'ai connu des petits passages où j'ai un peu lâché le fil. Aujourd'hui (samedi), c'était un peu pareil et cela me coûte un peu plus cher parce que c'est un meilleur joueur. Mais j'ai été réactif. Je continue à apprendre et j'essaie de faire le bon élève. Il faut que j'essaie de trouver des solutions pour que ces passages soient beaucoup plus courts.

«Je me suis un peu trop écouté. Au lieu de jouer tout simplement, je me disais que j'étais mou. Cela a duré et duré jusqu'à ce que je sois dos au mur.»

Dès le début du match, vous n'aviez pas de tonus ?
Oui, je ne me sentais pas très tonique, je me sentais mou. Cette sensation m'est rentrée un peu trop dans la tête et je me suis un peu trop écouté. Au lieu de jouer tout simplement, je me disais que j'étais mou. Cela a duré et duré jusqu'à ce que je sois dos au mur.

Est-ce que les conditions avec le froid et le vent ont joué ?
Cela joue beaucoup sur les articulations, le rebond de la balle devient beaucoup plus difficile et plus bas. Les balles sont très dures, plus lourdes et plus difficiles à contrôlées.

Que pensez-vous de votre prochain adversaire, Nicolas Almagro ?
On s'est rencontrés souvent en juniors et j'ai perdu à chaque fois. Je compte bien renverser la tendance. Il est capable de faire de grandes choses, il frappe très fond dans la balle. C'est un cogneur du fond. Il viendra beaucoup moins au filet que Tommy Haas même s'ils ont le même profil. Cela va me permettre d'être encore plus serein. »

WINOGRADSKY : «UNE SUPER REACTION»
«Aujourd'hui, il était dans un jour très moyen. Mais il a une super réaction au 4e set car je le voyais déjà dans le 5e set. C'est une satisfaction de revenir dans le match quand on n'est pas vraiment bien dans ses baskets. Il savait qu'il ne devait pas lui laisser la direction de l'échange, c'est ce qu'il n'a pas bien réussi à mettre en place aujourd'hui (samedi) parce qu'il ne se sentait pas assez tonique et cela lui a un peu trop pris la tête. Cela s'est vu sur certains enchaînements. Dans ma lettre au père Noël, j'ai dit que je voulais voir un cinquième set cette année. Ce n'était pas pour aujourd'hui, mais ce sera peut-être pour la semaine prochaine.»