Kirsten Flipkens 2

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Kirsten, vous êtes une jeune retraitée depuis un peu plus de quatre mois, maintenant. Avez-vous vraiment pris le temps de vous poser, ces derniers temps ?

Je suis déjà allée en vacances deux ou trois fois. Je me repose un peu, je profite de la vie. Mais j’ai encore aidé quelques joueuses en tournois, parce qu’aime cela. Je reviens des Masters de Cancun, où j’accompagnais Demi Schuurs et Desirae Krawczyk en double. Je ne regrette pas du tout d’avoir arrêté.

Parfois, on dit que prendre sa retraite, c’est vivre une "petite mort". On déprime, ou on s’ennuie. Vous n’avez donc rien ressenti de ce genre…

Non, pas du tout, parce que je savais déjà, quand j’ai arrêté le simple, à Wimbledon 2022, que j’arrêterais le double à Wimbledon aussi, un an plus tard. Je suis 100% sûre de ma décision.

"J'aime la vie, et je fais maintenant ce que je veux"
Quand l’US Open a eu lieu, quand des grands tournois commencent, cela vous fait quelque chose de ne pas prendre l’avion pour aller sur place ?

Non, pas du tout. Cela veut dire que j’ai fait le bon choix.

Vous êtes heureuse, donc…

Oui, pas de regrets du tout. J’aime la vie, je fais maintenant ce que je veux. Je profite bien, je travaille encore avec des joueuses, mais je suis beaucoup plus à la maison. Et cela me fait du bien de passer du temps avec mes amis et ma famille.

Vous l’avez dit, vous avez encore des activités en rapport avec le tennis. Vous êtes notamment l’adjointe de Wim Fissette, le capitaine de l’équipe belge de Billie Jean King Cup. En quoi consiste votre boulot ?

On travaille vraiment bien ensemble. On a la même idée de la façon dont les joueuses doivent se préparer et jouer. J’aide Wim en donnant mes conseils, en disant ce que je pense techniquement et tactiquement. On parle beaucoup. Le grand avantage, c’est que Wim et moi, on se connaît depuis trente ans, depuis qu’on s’était entraînés ensemble à Diest. C’est vraiment agréable de travailler avec lui. On n’a pas besoin de beaucoup de mots pour se comprendre. C’est vraiment sympa.

Encore du tennis en 2024
La dernière fois que la Belgique a joué un match de Billie Jean King Cup, vous nous aviez annoncé que vous veniez de disputer votre dernier match dans cette épreuve. Là, on est dans la rencontre d’après…

C’est exact, mais il n’y a pas vraiment grand-chose qui a changé depuis le mois d’avril. J’ai vécu la même semaine qu’avant la rencontre au Canada. Sauf que là-bas, je m’entraînais encore, et cette semaine pas.

Quand 2024 commencera, où serez-vous ? En Australie avec une joueuse ?

Je n’ai pas encore de programme. Normalement, je vais continuer avec Demi Schuurs, mais je ne sais pas pendant combien de semaines par an. Je ne sais pas non plus si je vais en Australie avec elle, ou si je l’accompagnerai plus tard, à Dubaï et Doha. Ca, c’est pour le début de l’année. Et après, on verra.