INFOS TENNIS : RESULTATS ET "BREVES" 3

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La Canadienne Aleksandra Wozniak arrête sa carrière

Ancienne 21e mondiale, la Canadienne Aleksandra Wozniak a décidé à 31 ans de mettre un terme à sa carrière, marquée par de nombreuses blessures ces dernières années.

La Canadienne Aleksandra Wozniak a annoncé sa fin de carrière ce mercredi, dans un communiqué sur le site de la WTA. « Les dernières années ont été très difficiles avec toutes les blessures, mais j'ai toujours continué à me battre parce que j'étais encore passionnée par mon sport, a-t-elle indiqué. Aujourd'hui, j'aime toujours autant le tennis, mais à cause de mes blessures, mon corps n'est plus en état de donner 100 %. C'est le moment de tourner la page. »

À ses débuts, la carrière de Wozniak était prometteuse. En 2008, alors qu'elle n'avait que 20 ans, elle avait remporté le tournoi de Stanford en battant, excusez du peu, Francesca Schiavone, Serena Williams (qui avait abandonné) et la Française Marion Bartoli en finale. L'année suivante, elle atteignait à 21 ans le meilleur classement de sa carrière, 21e, grâce notamment à son huitième de finale à Roland-Garros. Elle ne fera jamais mieux et ne remportera plus le moindre titre, la faute, entre autres choses, à des blessures à répétition parmi lesquelles une à l'épaule droite qui avait nécessité une opération en 2014.

« J'aimerais pouvoir redonner à mon sport »
« J'ai pris le temps de réfléchir calmement avant de prendre cette décision, assure-t-elle. Je suis désormais prête à vivre de nouvelles expériences. Je ne sais pas ce qui m'attend, mais j'aimerais pouvoir redonner à mon sport qui m'a tant donné au fil des années. »
Wozniak a disputé son dernier match professionnel en avril au tournoi ITF de Jackson, où elle a été battue en huitièmes de finale par l'Américaine Whitney Osuigwe (6-4, 6-2). Tennis Canada a annoncé qu'une cérémonie serait organisée en son honneur lors de la prochaine Rogers Cup en août prochain.

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Gasquet forfait en Australie

Le Français Richard Gasquet, 26e joueur mondial, a déclaré forfait pour l'Open d'Australie de tennis (14-27 janvier 2019 à Melbourne) en raison "d'une sorte de pubalgie", mardi sur les ondes de la radio France Infos.

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Ce samedi, le conseil des joueurs de l'ATP s'est réuni à Melbourne pour remettre en cause son président, Chris Kermode, à un mois d'un vote pour sa confirmation à la tête de l'organisation. A la tête du tennis mondial depuis cinq ans, le président Kermode divise les joueurs

Ce samedi, The Telegraph a révélé qu'une réunion du conseil des joueurs de l'ATP, présidé par le n°1 mondial Novak Djokovic, s'est déroulée à Melbourne, à deux jours du début de l'Open d'Australie. Au cœur de la réunion, la remise en question du président de l'ATP, Chris Kermode, en place depuis janvier 2014. La gestion du patron du tennis masculin divise les joueurs, certains membres considérant que les intérêts des joueurs ne sont pas suffisamment représentés, au bénéfice des organisateurs et actionnaires des tournois majeurs. C'est le cas, croit savoir le média anglais, de Vasek Pospisil, le joueur canadien qui, dans un email aux joueurs classés entre la 50eme et la 100eme place mondiale, les aurait enjoint à agir « dans leur intérêt et non pas en enfants apeurés. » Cette réunion intervient alors que le conseil d'administration de l'ATP devrait se réunir fin janvier pour confirmer ou non Chris Kermode à la tête de l'organisation.

Les joueurs divisés concernant Chris Kermode

Ces tractations ne sont pourtant pas du goût de tous : le champion suisse Stan Wawrinka a déjà exprimé au Telegraph son incompréhension quant à l'objectif de ses comparses de déloger Kermode : « Il est important que nous conservions notre président. Toutes les tractations hors champs pour mettre la pression sur certaines personnes ou déloger l'actuel dirigeant ne me paraissent ni propres ni justes. » Et de l'encenser : « Si vous regardez ce qu'a fait notre président ces dernières années, je pense qu'il a aidé le tennis à se développer. » Une situation mouvementée sur la planète tennis, alors que commencera ce lundi le premier tournoi du Grand Chelem de la saison, en Australie.

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Le rapprochement entre Thierry Van Cleemput, à peine séparé de David Goffin, et la n°1 mondiale Simona Halep (à la recherche d’un coach), n’aura pas traîné, même si les choses ne semblent pas encore officiellement conclues. Thierry Van Cleemput, les traits plutôt tirés, revient sur la séparation du week-end à Melbourne Park. Et sur ses relations avec la Roumaine…
Thierry, pouvez-nous nous expliquer comment vous en êtes arrivés, dimanche, à la décision de la séparation avec David Goffin alors que le samedi, tout semblait encore coller ?
Clairement, on fait toujours un débriefing après un tournoi, ce qui est normal. Et dans cette analyse, on est arrivés à dire, voilà, c’est le bon timing maintenant pour passer à autre chose. Parce que je pense que David a besoin d’entendre un autre discours, une autre expérience. J’avais toujours dit qu’à partir du moment où je sentirais que l’influence ne serait plus aussi marquante, j’en discuterais avec lui. On a donc décidé de mettre fin à notre collaboration et je crois que c’est une très bonne chose ! David est à nouveau à 100 % du côté de son bras, il a fait sa préparation hivernale, on a vu que le service avait bien évolué, même si ça a coincé contre Medvedev. Maintenant, il doit s’améliorer au niveau du mental. J’ai beaucoup insisté là-dessus ces derniers temps et s’il y a des répétitions, c’est que je ne trouve pas les bonnes clés, il faut aussi pouvoir le reconnaître. Il faut savoir balayer devant sa porte. Je suis super-content pour lui de la décision qui est prise et je suis content aussi pour moi. C’est terminé avec son coach, il lui reste son ami…
La défaite, trop vite lâchée, contre Medvedev était celle de trop ?
C’est un ensemble de choses. On ne peut pas comparer notre activité, nous, coachs de tennis avec celle des coachs des sports collectifs. Ce n’est pas la même dynamique. On ne s’occupe que d’un joueur. On vit avec lui tous les jours… J’ai vu grandir David… Il n’y a pas de tristesse dans notre séparation, simplement la volonté d’être le plus efficace possible. Je suis certain que les plus belles années de David Goffin, elles sont devant lui !
Quel serait, selon vous, le coach idéal pour prendre la relève ?
J’espère qu’il va trouver un coach qui va le sensibiliser à l’opiniâtreté. Qui va le pousser à être le plus constant possible en compétition. C’est un joueur qui a un potentiel extraordinaire. Il est rapide quand il joue, il a une vista hors normes, il est fantastique… Mais ce genre de gabarit doit jouer à 100 % tout le temps, avec une qualité maximale de balle.
C’est tout de même un cas unique de voir, en Grand Chelem, un coach avec un joueur et, deux jours plus tard, avec une joueuse…
Non, car ce n’est pas le cas ! Je ne suis pas avec une joueuse pour l’instant… Je m’entends très bien avec Simona Halep et son ancien coach Darren Cahill. Quand David a perdu samedi, ils m’ont demandé si ça m’intéressait de leur filer un petit coup de main ici. Je leur ai répondu pourquoi pas… Ce que je peux vous dire, c’est qu’on parle beaucoup pour l’instant. Mais ça reste une éventualité. Je crois que je vais faire un petit essai comme je l’avais fait à l’époque avec David.
Ce n’est pas anodin qu’une nº1 mondiale vous sollicite de la sorte ?

Les gens ne vont peut-être pas me croire et pourtant je l’avais dit aussi avec David, ça m’intéresse parce que j’aime bien la joueuse, son style de jeu. Si jamais ça se faisait, je crois que je sais comment pouvoir l’aider. Maintenant, elle est déjà nº1 mondiale, donc ce serait idiot de dire que je vais l’amener plus haut. Ce qui m’intéresse, c’est le boulot éventuellement que je peux faire avec elle pour encore développer ses qualités.

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Avec la qualification de Petra Kvitova pour les demi-finales de l'Open d'Australie de tennis, mardi, le tennis mondial féminin est certain de changer de numéro 1. La Roumaine Simona Halep va céder la place qu'elle occupe sans discontinuer depuis le 26 février dernier (48 semaines) dans le prochain classement de la WTA qui sera publié le lundi 28 janvier.
Kvitova est certaine de dépasser la peut-être future protégée de Thierry Van Cleemput qui a été éliminée lundi en 1/8e de finale par Serena Williams. La Tchèque, actuelle N.6, n'est toutefois pas certaine de devenir la 26e joueuse de l'histoire à être au sommet de la hiérarchie. Trois autres joueuses encore en lice en Australie peuvent aussi espérer devenir N.1 : la Japonaise Naomi Osaka (WTA 4), l'Ukrainienne Elina Svitolina (WTA 7), qui se rencontrent en quarts, et la Tchèque Karolina Pliskova (WTA .

Selon les calculs de la WTA, Kvitova sera N.1 si elle gagne le tournoi ou si elle joue la finale et qu'aucune des trois autres candidates n'y accède. En revanche, Osaka deviendra N.1 si elle gagne, si elle joue la finale contre Collins ou si elle est éliminée en demi-finale comme les trois autres prétendantes. Svitolina doit gagner l'épreuve où être la seule finaliste des quatre candidates. Pour retrouver la place qu'elle a occupée 8 semaines entre juillet et septembre 2017, Karolina Pliskova n'a d'autre choix que de remporter le tournoi.

Tauson et Musetti titrés en Juniors

C'est ici que l'on découvre les futures stars du circuit ATP et WTA, lors des Grands Chelems Juniors et deux jeunes talents ont brillé à Melbourne cette année. Chez les hommes, la tête de série numéro 1 du tournoi, Lorenzo Musetti (16ans) a tenu son rang en allant chercher le titre ce samedi. L'Italien a dominé en finale à Melbourne l'Américain Emilio Nava 4-6, 6-2, 7-6(12) dans une finale qui aura tenu toutes ses promesses. Le Transalpin a dû sauver une balle de match avant de s'imposer dans une superbe rencontre. Très solides dans le troisième set, les deux hommes n'ont pas laissé la moindre balle de break en route et il était difficile de voir qui allait l'emporter. Finalement, Musetti a eu le mental nécessaire pour aller chercher le titre et s'affirmer contre la future pépite du tennis mondial.


Chez les femmes, Clara Tauson (16ans), celle qui pourrait succèder à Caroline Wozniacki dans les années qui viennent, a elle aussi tenu son rang jusqu'au bout. Numéro 3 mondiale, et tête de série numéro 1 à Melbourne, la Danoise était très attendue et a répondu présente pour aller chercher le titre sans véritablement trembler. Malgré un set perdu lors de la première rencontre, Tauson a maîtrisé toutes ses rencontres en deux manches et a convaincu même en finale en dominant la Canadienne Leylah Annie, 6-4, 6-3. Une grande perf de la Danoise qui devrait faire parler d'elle cette année en Juniors et dans les années qui viennent sur le circuit sans aucun doute

Open d’Australie: Barbora Krejcikova et Rajeev Ram remportent le double mixte

La Tchèque Barbora Krejcikova et l’Américain Rajeev Ram, têtes de série numéro trois du tableau du double mixte des Internationaux de tennis d’Australie, ont enlevé l’épreuve samedi à Melbourne. Ils ont en effet battu les héros locaux Astra Sharma et John-Patrick Smith 7-6 (7/3), 6-1 en finale. La rencontre a duré 1 heure et 13 minutes.

Krejcikova et Ram vont ainsi pouvoir se partager un chèque de 116.500 euros. Les finalistes se contenteront de 60.000 euros.

Krejcikova avait déjà gagné deux doubles dames en Grand Chelem, à Roland Garros et à Wimbledon, l’an dernier avec sa compatriote Katerina Siniakova.

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Open d'Australie: Mahut et Herbert titrés en double, les quatre Grand Chelem à leur palmarès

Nicolas Mahut et Pierre-Hugues Herbert ont remporté l’Open d’Australie en double messieurs aux dépens de la paire composée du Finlandais Henri Kontinen et de l’Australien John Peers en deux sets 6-4, 7-6 (7/1), ce dimanche matin à l’autre bout du monde à Melbourne.

Un tableau de chasse chatte !
Cette nouvelle victoire leur permet surtout de compléter leur très belle collection de trophées en Grand Chelem, après l’US Open 2015, Wimbledon 2016 et Roland-Garros 2018. Ils deviennent le huitième duo de l’histoire sacré dans les quatre tournois majeurs en double messieurs. Dans l’ère Open, seules trois paires les ont précédés : les Australiens Todd Woodbridge et Mark Woodforde, les Néerlandais Jacco Eltingh et Paul Haarhuis, et les jumeaux américains Bob et Mike Bryan.

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La jeune métisse Naomi Osaka, qui deviendra numéro un mondiale de tennis ce lundi, fait l’objet d’un véritable engouement au Japon. Qui progresse enfin dans l’acceptation de la diversité. 

Des salves d’applaudissements et des clameurs euphoriques ont retenti à Tokyo, samedi, quand la jeune Naomi Osaka a remporté l’Open d’Australie face à la Tchèque Petra Kvitová. Le lendemain, l’intéressée a eu droit à une nuée d’articles de journaux et d’émissions de télé dithyrambiques. Et sur les réseaux sociaux, par millions, des Japonais l’ont encensée. Ce week-end, le Japon a célébré à l’unisson sa nouvelle championne, notamment lauréate de l’US Open en septembre dernier.

Cet engouement est même en train de changer le rapport compliqué que ce pays a toujours entretenu avec ses minorités ethniques. L’étoile montante du tennis mondial, en effet, est née d’une mère japonaise et d’un père américain d’origine haïtienne. Elle est donc une « hâfu » , ainsi que les métis sont appelés au pays du Soleil levant. Ce terme, inspiré de l’anglais « half », est dénigrant, dans la mesure où il stigmatise le fait que ces personnes ne seraient « qu’à moitié japonaises » . En raison de leurs origines, de nombreux hâfus sont victimes de discrimination. Et les exemples médiatisés ne manquent pas. En 2015 et en 2016, les élections de deux reines de beauté métisses, désignées successivement Miss Japon puis Miss Monde, suscitèrent des critiques haineuses, indignées que « de vraies Japonaises » ne leur aient pas été préférées

La « Naomi-mania » du moment témoigne que l’archipel continue à progresser dans sa perception des différences, malgré le dérapage commis par un des sponsors nippons de la joueuse. Dans des dessins de style manga destinés à une campagne publicitaire – désormais suspendue –, le visage de la joueuse apparaissait « nipponisé », ses traits traduisant ses origines à moitié étrangères (yeux peu bridés, peau mate, etc.) y ayant été refaçonnés. Ce « whitewashing » a suscité un tollé sur les réseaux sociaux.

Du reste, le cas de Naomi Osaka pourrait forcer les Japonais à s’ouvrir aux minorités ethniques. Sans quoi, ils pourraient perdre une de leurs plus prestigieuses représentantes. Le droit nippon n’autorise, en effet, pas la double nationalité au-delà de l’âge de 22 ans. Dès lors, si au plus tard le jour de son anniversaire, le 16 octobre prochain, Naomi Osaka n’a pas renoncé à sa nationalité américaine, elle pourra être déchue de sa nationalité japonaise. La championne n’a pas encore fait part de ses intentions. Le risque existe, donc, qu’elle défende les couleurs, non japonaises, mais américaines aux JO de 2020. A Tokyo, et devant un public nippon qui en serait certainement mortifié

Australian Open juniors:
Double garçons 
Jonas Forejtek  Dalibor Svrcina 7-6(5), 6-4 Cannon Kingsley
Emilio Nava

Double filles
Natsumi Kawaguchi Adrienn Nagy 6-4, 6-4 Chloe Beck Emma Navarro

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La Fédération australienne de tennis a accusé le bouillant Bernard Tomic de tenter délibérément de saboter l'équipe nationale de Coupe Davis et lui a retiré tout soutien après des échanges acrimonieux entre Tomic et le capitaine australien Lleyton Hewitt.

Le fantasque Tomic a lancé les hostilités le mois dernier lors de l'Open d'Australie au cours duquel il a affirmé que "personne n'aime plus" Lleyton Hewitt, un ancien joueur vainqueur de deux tournois du Grand Chelem. Selon Tomic, l'équipe australienne de Coupe Davis est minée par de profondes divisions. Hewitt a répondu que le joueur tentait de lui faire du chantage et qu'il l'avait physiquement menacé.

Le père de Tomic, John, a ajouté de l'huile sur le feu en affirmant qu'il voulait porter plainte contre Hewitt pour un incident remontant à 2010 quand Bernard Tomic était un débutant en Coupe Davis. Craig Tiley, le président de la Fédération australienne de tennis, s'est dit "très déçu par le manque de respect de la part de Bernard et de son père".

"Lleyton a raison de dire que Bernard ne sera pas retenu pour la Coupe Davis. Il ne remplit pas les standards de comportement et de dévouement à l'équipe et à notre sport", a déclaré Tiley. "A présent il tente de délibérément saboter cette culture, et ce n'est pas la première fois". "Cela fait plus de 10 ans que nous le soutenons, mais maintenant nous devons mettre une limite quand un comportement ne mérite plus aucun soutien", a-t-il ajouté.

Le père de Bernard Tomic affirme qu'en 2010 l'ancien fiancé de Kim Clijsters Hewitt est entré dans la chambre d'hôtel de son fils en marge d'une rencontre de Coupe Davis contre Taïwan et a fait pression sur lui pour révéler qui à la fédération australienne lui soufflait quoi dire publiquement. 

Un incident qui aurait traumatisé Bernard Tomic, selon son père. Hewitt, qui revenait d'une opération à la hanche, ne jouait pas cette rencontre et s'était montré à cette époque très critique de la fédération australienne. Craig Tiley a affirmé samedi n'avoir jamais entendu parler auparavant de cet incident.

Bernard Tomic, 26 ans, est retombé à la 86e place mondiale après avoir culminé au 17e rang. Il n'a plus participé à la Coupe Davis depuis 2016.
L'Australie affronte la Bosnie ce week-end à Adelaïde pour le tour qualificatif de Coupe Davis.

Le sélectionneur Suisse avait choisi Jérôme Kym, 15 ans, pour épauler Laaksonen en double face à la paire Donskoy-Rublev. Ce choix s'est avéré gagnant puisque le double a remporté son match en trois sets. Jamais un Suisse n'avait joué en Coupe Davis si jeune.

Sous les yeux des 1.500 spectateurs présents, Jérôme Kym, qui aura 16 ans le 12 février, est devenu le plus jeune joueur suisse dans cette compétition. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a parfaitement justifié la confiance de son capitaine Severin Lüthi.

Il s'agit bien sûr d'un record de précocité. Heinz Günthardt, en 1976, restait jusqu'à aujourd'hui le plus jeune joueur appelé. Il avait 17 ans. À titre de comparaison, Roger Federer (18) et Stan Wawrinka (19) ont tous vécu des débuts à un âge plus avancé. 

Le double Suisse vainqueur
Le jeune homme a claqué des aces à 215km/h. Avec un physique déjà impressionnant, mesurant 1m95, le jeune Suisse a démontré tout son culot. Il fut même bien plus solide que Laaksonen pendant le 1er set. Le champion de Suisse a en outre parfaitement tenu le choc au moment de servir pour rester dans le match, à 5-6 dans le 3e set.

A Bienne, la paire helvétique Kym/Laaksonen a battu le duo russe Evgeny Donskoy/Andreï Rublev 4-6 6-3 7-6 et est revenue à 2-1 contre la Russie.

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Voilà une information qui suscite un certain émoi aux Etats-Unis: le tournoi féminin de New Haven, traditionnellement organisé juste avant l'US Open, va disparaître du calendrier. Personne ne succédera à Aryna Sabalenka, victorieuse en août dernier de la 21e édition. Le tournoi, dont "le modèle économique devenait non-viable sans sponsor titre" a été vendu à la société APG, qui va organiser un Premier tournament du 9 au 15 septembre en Chine, à Zhengzhou City, où un  prize money de 1 millions de $ sera offert. La WTA assure effectuer les démarches pour trouver un endroit susceptible d'accueillir une épreuve aux Etats-Unis fin août.  Dans un tweet, Simona Halep s'est émue de cette nouvelle. "J'y avais remporté mon premier tournoi Premier", dit-elle. Exact, en 2013.

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Fiona Ferro fait partie des cinq joueuses choisies par le capitaine français Julien Benneteau, pour affronter la Belgique, ce week-end, à Liège. Cette sélection est une première, pour la joueuse de 21 ans. Et ses grands débuts en équipe nationale, qu'elle joue ou pas, elle les effectue face à un pays avec lequel elle a un lien très particulier.

Fiona Ferro est née à Libramont, d'une maman belge, et d'un papa franco-italien. Elle possède la triple nationalité, française, belge, et italienne. Mais elle se sent vraiment française, ayant quitté la Belgique à l'âge d'un an, et ayant toujours vécu dans le sud de la France. "C'est un signe du destin, cette première sélection en Belgique. Toute ma famille du côté maternel habite dans les Ardennes. Même si je n'ai pas fait ma formation en Belgique, et que j'habite en France depuis toujours, c'est marrant. Je suis toujours contente de revenir en Belgique pour les fêtes, pour voir ma famille. Mais au fond, je me sens vraiment française."

Au Country Hall du Sart-Tilman, il y aura donc une famille belge à fond derrière l'équipe de France. On ne leur en veut pas. D'autant qu'ils semblent avoir légué à la "petite" une forme d'autodérision, bien belge. La preuve, quand on demande à Fiona Ferro ce qu'elle aime en Belgique : "le temps...". Et la vérité ? "J'aime surtout retrouver ma famille. Je ne passe pas énormément de temps en Belgique, je ne connais pas super-bien le pays. C'est sûr que les gens, ici, sont super-accueillants, et super-sympas. Ils sont très abordables, et c'est facile de leur parler."

Toutes les joueuses françaises connaissent bien le tennis belge. Fiona Ferro, aussi, bien sûr. Et elle connaît particulièrement bien la numéro un belge, Elise Mertens. "Je pense que la Belgique a une équipe très forte, qu'il va falloir battre. Et ce ne sera pas facile. J'ai côtoyé Elise Mertens sur le circuit junior. Je l'ai jouée il y a trois ou quatre ans, dans un 25.000 dollars, en Espagne. Je crois que je l'avais battue en qualifications. Elle n'était pas encore très forte. D'un coup, elle a fait un bond, et elle est montée très très haut. C'est marrant d'avoir vu son évolution, d'il y a quatre ans jusqu'à maintenant."

Dernière petite question : Fiona Ferro connaît-elle le moindre mot en néerlandais ? Et bien oui, trois mots... "Dank U wel"...

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La Japonaise Naomi Osaka a annoncé lundi qu'elle ne travaillait plus avec son coach, Sascha Bajin, après un peu plus d'un an de collaboration.

"Je ne travaillerai plus avec Sascha. Je le remercie pour tout son travail et lui souhaite le meilleur pour le futur", a posté la numéro 1 mondiale, 21 ans sur les réseaux sociaux.

En 13 mois de collaboration, l'Allemand, 34 ans, a conduit la Japonaise à une victoire à Indian Wells puis à l'US Open l'année passée ainsi qu'à un succès à l'Open d'Australie le mois dernier permettant à Naomi Osaka de devenir numéro 1 mondiale pour la première fois de sa carrière.

Sascha Bajin avait déjà travaillé durant 8 ans avec Serena Williams, leur collaboration ayant pris fin au printemps 2015. L'Allemand a collaboré ensuite avec la Bélarusse Victoria Azarenka, l'Américaine Sloane Stephens, et la Danoise Caroline Wozniacki. Il a été élu coach de l'année par la WTA pour 2018.

La Japonaise n'a plus joué depuis son triomphe à Melbourne et a déclaré forfait pour le tournoi de Doha au Qatar cette semaine en raison d'une blessure au dos.