INFOS TENNIS : RESULTATS ET "BREVES"

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Le joueur de tennis argentin Juan Monaco, 33 ans, a annoncé lundi via les réseaux sociaux qu'il mettait un terme à sa carrière. Il avait été numéro dix mondial en juillet 2012, mais ne figure plus aujourd'hui qu'à la 196e place du classement ATP. "Je suis certain qu'il s'agit de la bonne décision", assure-t-il. "Je pars avec la satisfaction d'avoir tout donné, et la conviction d'en avoir profité jusqu'à mon dernier match. Je suis partagé entre la tristesse, parce que tout cela va me manquer, et la joie, parce que j'ai eu la chance d'avoir pu me consacrer à ce que j'aimais depuis l'enfance..."


Grand spécialiste de la terre battue, Juan Monaco était devenu professionnel en 2002. Il a depuis remporté neuf titres (Buenos Aires, Poertschach et Kitzuehel en 2007, Vino del Mar, Houston, Hambourg et Kuala Lumpur en 2008, Düsseldorf en 2013 et à nouveau Houston en 2016) en 21 finales, mais aucun Masters 1000.

De nombreuses blessures ont entravé sa carrière, mais il a quand même disputé trois huitièmes de finale d'un tournoi du Grand Chelem (à Roland-Garros contre son compatriote Guillermo Canas en 2007, puis contre Rafael Nadal en 2012, et contre Novak Djokovic à l'US Open'2007).

"Merci à tous ceux qui m'ont soutenu dans ce beau voyage qui a duré 14 ans", a-t-il conclu.

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L'Allemande Angelique Kerber, N.1 mondiale, a été éliminée dimanche au premier tour de Roland-Garros par la Russe Ekaterina Makarova (40e) en deux sets 6-2, 6-2.


C'est la première fois dans l'histoire du tournoi parisien que la tête de série perd d'entrée. Kerber avait déjà été battue au premier tour l'an passé, mais c'était avant qu'elle ne prenne la tête du classement WTA à l'automne. Cet échec n'est pourtant qu'une demi-surprise, car l'Allemande a accumulé les mauvais résultats ces derniers mois après sa formidable année 2016 (titres à l'Open d'Australie et à l'US Open).

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Cette fois, c’est bien fini pour Paul-Henri Mathieu. Ereinté par son parcours en qualifications, l’Alsacien a rendu les armes, au 1er tour de son dernier Roland-Garros, face à David Goffin (6-2 , 6-2, 6-2). "Ce matin, quand je me suis levé, j’ai senti que ça allait être compliqué, a confié le Français. J’étais un peu raide, j’ai commencé le match avec des douleurs à la hanche. Contre un joueur du calibre de Goffin (12e mondial), extrêmement solide, c’est compliqué de rivaliser."

Mathieu a tout de même réussi son pari. Boudé par la FFT, qui lui a refusé l’invitation, il a franchi trois tours, "à l’autre bout du stade", pour rentrer dans le grand tableau. Et en sortir dignement. "Ça me tenait à cœur de jouer un dernier Roland. Ça a été le moteur de ma vie, ce tournoi. Dès que je finissais une édition, je n’avais qu’une envie, c’était de revenir l’année d’après." Ce ne sera pas le cas après cette année, la dernière de sa vie de joueur. "Même si on se prépare, on a toujours du mal à tourner la page, explique-t-il. Il y a plein de choses qui m’ont traversé l’esprit, plein d’images. Mes premiers matches ici, en juniors. J’ai disputé mon premier Roland en 2001. C’est passé à une vitesse éclair."

Ce n’est pas le moment opportun pour régler ses comptes

Dans son livre de souvenirs, Mathieu en a quelques beaux en stock. Sa victoire chez les juniors en 2000. Son huitième de finale contre Agassi en 2002 sur le Central, "un rêve de gosse. A 20 ans, avec l'insouciance que j'avais, je me sentais invincible. Je pensais que je pouvais gagner le tournoi." Il y aura, quatre ans plus tard, "ce fameux match contre Rafa", le plus long de l’histoire en quatre sets (5-7, 6-4, 6-4, 6-4 en 4h53). Et d’autres morceaux de bravoure du guerrier "PHM", comme en 2012, alors qu’il pensait ne jamais rejouer après une grave blessure au genou, ces deux victoires en cinq sets, contre Phau puis Isner. Au tour d’après, après sa défaite contre Granollers (en cinq manches, évidemment), il aura droit à "une haie d'honneur du court n°1 jusqu'au Central pour rentrer au vestiaire..."

Cette année, rien de tel. Juste une belle ovation du n°1, l’un de ses courts fétiches. Mais pas de cérémonie ou d’hommage particulier. "Je suis allé voir Guy Forget (le directeur du tournoi) en leur disant que je préférais qu’il n’y ait rien, explique Mathieu. Je ne le sentais pas. Les adieux, ce n’est pas trop mon truc. Le public a applaudi à la sortie du court. C’est amplement suffisant." Un tel geste de la FFT aurait sonné un peu faux après l’histoire de la wild-card. Mais même s’il est touché, le Strasbourgeois ne reviendra pas là-dessus. Pas maintenant. "Ce n’est pas le moment opportun pour régler ses comptes. Je tiens tellement à ce tournoi. Je n’ai pas envie de lancer une polémique pendant ce tournoi. J’ai trop de respect." Et avec élégance, "Paulo" s’en est allé.

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Après la blessure subie par le Belge David Goffin contre Zeballos, plusieurs joueurs ont manifesté leur mécontentement concernant la configuration du court Suzanne-Lenglen. «C'est vraiment de la malchance. J'ai toujours trouvé que cette bâche (qui permet de recouvrir le court en cas de pluie) était dangereuse et pas placée au bon endroit. Je suis navré pour lui parce qu'il jouait vraiment bien», a ainsi affirmé Rafael Nadal, interrogé sur le sujet après sa victoire expéditive contre le Géorgien Nikoloz Basilashvili (6-0, 6-1, 6-0).

«Ce court ainsi que les courts annexes pourraient être un peu plus grands», a estimé son compatriote Roberto Bautista. «Ce court est grand mais les autres sont petits. Et jouer sur terre battue nécessite davantage de mètres carrés. Cette bâche est placée là en cas de pluie mais du coup on perd de l'espace», a poursuivi le 18e mondial.

«Quand vous vous situez dans cette zone, que ce soit au fond du court ou sur les côtés, vous êtes plus exposés au danger», a pour sa part affirmé Milos Raonic. «Mais aujourd'hui, il s'agissait surtout d'un accident improbable», a nuancé le Canadien. Quart-de-finaliste l'an passé à Paris, Goffin avait réalisé une préparation encourageante sur terre battue, avec une demi-finale à Monte-Carlo et un quart de finale à Madrid.

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La Canadienne Gabriela Dabrowski et l'Indien Rohan Bopanna, têtes de série numéro sept, sont les lauréats du double mixte de l'édition'2017 des Internationaux de France à Roland Garros.

Ils ont en effet battu l'Allemande Anna-Lena Grönefeld et le Colombien Robert Farah, qui ne figuraient pas parmi les têtes de série, 2-6, 6-2 et 12/10 jeudi en finale à Paris. La rencontre a duré 1 heure et 6 minutes.

Grönefeld et Farah ont galvaudé deux balles de match dans le supertiebreak, dont une sur une double faute de l'Allemande, qui visait un troisième titre en Grand Chelem après ceux obtenus en 2009 à Wimbledon avec Mark Knowles, et en 2014 à Paris avec Jean-Julien Rojer.

Il s'agit d'un premier succès en Grand Chelem, tant pour Dabrowski, 25 ans, que pour Bopanna, 37 ans, qui succèdent au palmarès à la Suissesse Martina Hingis et à un autre Indien, Leander Paes.

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C’est à présent officiel : l’ITF a approuvé le passage des simples de cinq à trois sets en Coupe Davis. De quoi ravir les joueurs qui hésitent parfois à prendre part à cette compétition, de peur de se fatiguer avant des tournois en simple…



Le bureau directeur de la Fédération internationale de tennis (ITF) a fait un pas de plus vers la réforme de la Coupe Davis mardi en approuvant notamment le passage de trois à deux sets gagnants pour les simples. La nouvelle formule doit encore être approuvée lors de l’assemblée de l’ITF en août à Ho-Chi-Minh Ville.

Dès 2018, les simples se joueraient donc au meilleur des trois sets contre cinq actuellement. En revanche, les rencontres continueront à être disputées sur trois jours, du vendredi au dimanche, et le double sera toujours joué au meilleur des cinq sets le samedi.

L’ITF annonce aussi avoir reçu des candidatures pour accueillir les finales de la Coupe Davis et de la Fed Cup, qui se joueraient sur terrain neutre. En « compensation », le tenant du titre et le finaliste des deux compétitions joueront le premier tour de l’édition suivante à domicile.

Selon le président de l’ITF David Haggerty, « la Coupe Davis et la Fed Cup sont deux des plus emblématiques compétitions par équipes dans le sport, mais il ne fait aucun doute que des changements sont nécéssaires pour maximiser tout son potentiel. »

L’ITF tente de remédier à la désaffection des stars du tennis pour la Coupe Davis. En février, un seul des dix premiers mondiaux, le Serbe Novak Djokovic, avait participé au premier tour de l’édition 2017.

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On ne l'a plus vue sur le circuit WTA depuis le début du mois de mai et les qualifications du tournoi de Rabat. A 34 ans, Daniela Hantuchova a annoncé ce jeudi à Wimbledon qu'elle prenait sa retraite.

Victime d'une fracture d'une côte, ce qui lui avait provoqué « la pire douleur de (s)a carrière », avant de disputer les qualifications du tournoi de Madrid, la Slovaque avait annoncé qu'elle serait éloignée des courts un certain temps. Mais elle a finalement dû se résoudre à prendre sa retraite. « Il est temps de me retirer du tennis professionnel. Mais cela ne veut pas dire que je dis adieu au tennis. J'ai appris qu'il était impossible de dire adieu aux gens et aux choses qu'on aime, et le tennis fait partie de cela. Le tennis fait partie de mon ADN depuis que j'ai pris ma première raquette et frappé dans ma première balle contre un mur. Je suis si reconnaissante de ce qui m'est arrivé sur et en dehors du court. Faire partie de la WTA, de l'ITF, de l'équipe de Slovaquie olympique et de Fed Cup a été un privilège et je n'ai pas assez de mots pour expliquer toute la reconnaissance que j'ai envers les organisateurs les tournois, les joueurs, et principalement vous les fans... », écrit la native de Poprad sur sa page Facebook.

Sept titres sur le circuit WTA et une Fed Cup
Depuis 2015, année de son septième et dernier titre sur le circuit WTA, à Pattaya, Hantuchova, perturbée par les blessures, avait un peu disparu de la circulation, devant même passer par les qualifications pour disputer le dernier Open d'Australie. En plus d'avoir remporté sept titres WTA (Indian Wells 2002 et 2007 notamment) et la Fed Cup 2002, Hantuchova, grande serveuse et grande volleyeuse, a disputé une demi-finale à l'Open d'Australie 2008, un quart à Wimbledon en 2002 et aux US Open 2002 et 2013. Numéro cinq mondiale fin janvier 2003 en simple, elle a aussi brillé en double, remportant les quatre Grand Chelem en double mixte (dont Roland-Garros 2005 avec Fabrice Santoro) et disputant trois finales en double dames (avec Arantxa Sanchez et Ai Sugiyama). Après Ana Ivanovic en décembre dernier, Nadia Petrova en janvier (et en attendant Francesca Schiavone et peut-être Jelena Jankovic), une autre joueuse emblématique des années 2000 stoppe donc sa carrière.

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A 25 ans, Pliskova --N.3 mondiale au début du tournoi-- atteint pour la première fois les cimes du classement WTA sans avoir soulevé un seul trophée majeur.

Elle a néanmoins atteint la finale de l'US Open l'an passé, les demi-finales de Roland-Garros cette année et a en outre remporté trois tournois en 2017 (Brisbane, Doha et Eastbourne).

Elle profite autant de la défaite de Halep que des mauvais résultats de Kerber cette saison et de l'absence de l'Américaine Serena Williams, en congé maternité depuis son titre à l'Open d'Australie en janvier.

Lauréate de l'Open d'Australie, de l'US Open et finaliste de Wimbledon l'an passé, Kerber n'a elle disputé qu'une finale en 2017, perdue à Monterrey, début avril. En Grand Chelem, elle a chuté aussi dès les huitièmes de finale à l'Open d'Australie et s'est inclinée d'entrée à Roland-Garros.

Serena Williams, lauréate d'un 23e trophée majeur à Melbourne, n'a plus rejoué depuis. L'Américaine doit donner naissance à son premier enfant en septembre et son retour sur le circuit n'est pas prévu avant l'année prochaine.

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Le Brésilien Marcelo Melo et le Polonais Lukasz Kubot ont remporté samedi au bout du suspense le tournoi de double messieurs de Wimbledon aux dépens de la paire formée par l'Autrichien Oliver Marach et le Croate Mate Pavic, s'imposant 5-7, 7-5, 7-6 (7/2), 3-6, 13-11, en 4 h 44 min de jeu.

Les deux hommes remportent ici chacun leur deuxième titre du Grand Chelem, mais leur premier depuis qu'ils jouent ensemble. Tête de série numéro 4 du tournoi londonien, la paire a confirmé ses excellents résultats cette année, après ses succès à S'Hertogenbosch, Halle, Miami et Madrid. Ils restent invaincus sur herbe cette saison.

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La paire russe Ekaterina Makarova/Elena Vesnina, tête de série N.2, a remporté samedi le double dames de Wimbledon, venant facilement à bout de la joueuse de Taipei Chan Hao-Ching, associée à la Roumaine Monica Niculescu, 6-0, 6-0. La rencontre n'a duré que 54 minutes. Makarova, 29 ans, et Vesnina, 30 ans avaient déjà été finalistes à Wimbledon en 2015. Le duo russe a remporté deux titres en Grand Chelem, Roland-Garros 2013 et l'US Open 2014. (Belga)

23 joueuses ont été N°1 WTA depuis le début de ce classement en 1975 :

Total de semaines # Joueuse Semaines no 1
1re Steffi Graf 377
2e Martina Navrátilová 332
3e Serena Williams 319
4e Chris Evert 260
5e Martina Hingis 209
6e Monica Seles 178 (113+65)
7e Justine Henin 117
8e Lindsay Davenport 98
9e Caroline Wozniacki 67
10e Victoria Azarenka 51
11e Amélie Mauresmo 39
12e Angelique Kerber 34
13e Dinara Safina 26
14es Maria Sharapova - Tracy Austin21
16e Kim Clijsters 20
17e Jelena Janković 18
18e Jennifer Capriati 17
19es Ana Ivanović - Arantxa Sánchez Vicario 12
21e Venus Williams 11
22e Evonne Goolagong 2
23e Karolína Plíšková 1

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Le capitaine de l'équipe de Fed Cup de Roumanie, Ilie Nastase, a été suspendu vendredi jusqu'en 2021 par la Fédération internationale de tennis (ITF), après son attitude agressive et ses propos racistes tenus lors de la rencontre face à la Grande-Bretagne le 22 avril.

Le Roumain a été "suspendu de tout rôle officiel (dont celui de capitaine) en compétitions ITF (...) du 23 avril 2017 au 31 décembre 2020", a annoncé l'ITF dans un communiqué.

Par ailleurs, "Nastase se verra refuser l'accès aux compétitions et circuits" de l'ITF, à savoir la Coupe Davis et la Fed Cup, "jusqu'au 31 décembre 2018", a ajouté la Fédération internationale. L'ancien numéro un mondial pourra cependant accéder aux quatre tournois du Grand Chelem, "non soumis à la juridiction de l'ITF".

Il devra aussi s'acquitter d'une amende de 10.000 dollars (8.860 euros).

Le président de la Fédération roumaine de Tennis George Cosac a estimé vendredi que "la punition est trop dure, les accusations à son encontre étant exagérées".

"On discutera avec le cabinet d'avocats qui nous représente et nous déciderons avec Ilie Nastase de ce qui est à faire, nous avons 21 jours pour faire appel", a déclaré M. Cosac dans un communiqué.

Le 22 avril, Ilie Nastase avait insulté une journaliste, la joueuse britannique Johanna Konta ainsi qu'un arbitre lors de la rencontre de Fed Cup face à la Grande-Bretagne en Roumanie. Il avait également harcelé la capitaine britannique Anne Keothavong avant la rencontre.

La veille, lors de la conférence d'avant-match, il avait tenu des propos racistes au sujet de Serena Williams, enceinte. "On va voir de quel couleur il est (le futur enfant de Serena, ndlr). Chocolat au lait?", l'ont entendu dire les journalistes à un membre de son équipe.

L'ex-vainqueur de deux tournois du Grand Chelem, l'US Open en 1972 et Roland-Garros en 1973, avait aussitôt été exclu de la compétition par l'ITF. La Fédération internationale avait dans la foulée ouvert une enquête après cette séquence.

Ilie Nastase a depuis présenté ses excuses, tout en estimant que le sujet avait été "exagéré" par les médias. L'ex-champion de 71 ans et la fédération roumaine de tennis disposent de 21 jours pour porter la décision de l'ITF en appel.

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Novak Djokovic est plus que probablement forfait pour 12 semaines.

Et si ce forfait offrait le Saladier d’argent à Bruxelles ! Le scénario est encore un peu tordu, mais il n’a rien de fantaisiste.

Le Serbe, qui devrait officialiser mercredi son forfait pour 6 à 12 semaines encore, pourrait dès lors manquer l’US Open et la demi-finale de Coupe Davis face à la France du 15 au 17 septembre. Les chances de voir la France en finale augmenteraient considérablement.

Les Français joueront sur la terre battue de Lille face à une équipe B (Troicki, Tipsarevic et Lajovic). A 31 ans, Troicki, le probable chef de file, n’a jamais passé un huitième de finale à Roland-Garros. Tipsarevic non plus.

La présence des Bleus en finale semble un fait plus que probable.

Petit retour dans l’histoire. Une certaine presse internationale avait critiqué la Belgique, qui avait profité des forfaits de Federer, Wawrinka, Raonic et de Del Potro, pour se hisser en finale en 2015. Cette année, la France a battu le Japon sans Nishikori au premier tour. Elle a enchaîné avec un quart de finale contre la Grande-Bretagne privée d’… Andy Murray. Elle devrait poursuivre avec une demi-finale contre la Serbie sans Novak Djokovic. Il est difficile de simplifier plus la route vers la finale !

Une finale équilibrée

A condition que la Belgique batte l’Australie (avec ou sans Kyrgios ?) au Palais 12 du Heysel, la bande à Goffin pourrait donc se rendre en France pour rejouer une finale de Coupe Davis. Contrairement à 2015, l’affiche serait plus équilibrée. En double, les Français sont nettement meilleurs que les Belges. En revanche, il n’est pas improbable que David Goffin ne remporte ses deux points du simple. Il ne manquerait plus qu’un exploit de Steve Darcis pour apporter le point décisif ! Qui aurait misé un euro sur un succès de Shark contre Alexander Zverev au premier tour, à Francfort ?

On vous l’accorde. On est encore loin de ce scénario. En tennis, plus que dans n’importe quel autre sport, la vérité d’un jour n’est pas celle du lendemain. Personne ne peut savoir dans quel état de forme seront les acteurs de Coupe Davis mi-septembre.

Néanmoins, ce forfait à confirmer de Novak Djokovic a ouvert la voie à une finale France-Belgique.

Une longue pause n’est pas impossible

Le premier chapitre de ce scénario se déroulera mercredi lors de la conférence de presse de Novak Djokovic. Selon la presse serbe et plus précisément Sportski Zurnal, il devrait annoncer une longue pause (entre 6 et 12 semaines sans raquette) à cause de son coude droit. "J’estime qu’il a besoin de 6 à 12 semaines", confie Zdenko Milinkovic qui a examiné la star serbe.

"Pendant 6 à 12 semaines, il ne pourra pas tenir une raquette en main, mais il pourra entretenir sa condition physique. Le prochain examen confirmera ou infirmera sa période d’indisponibilité."

Les spécialistes de Belgrade et de Toronto le poussent tous à prendre du repos. Il n’est pas impossible que le Serbe ne suive l’exemple de Federer qui avait profité d’une blessure pour prendre une pause-carrière durant 6 mois. Avec les effets bénéfiques qu’on a connus.

Nole ferait l’impasse sur la tournée asiatique et la fin de la saison. Djoko n’a plus joué depuis son abandon contre Berdych en quart à Wimbledon.

Seule certitude : les regards seront braqués sur Belgrade mercredi.

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Destins croisés pour les jumelles Pliskova. Si Karolina est actuellement au sommet du classement WTA, Kristyna (37eme) vient de vivre une mésaventure pour le moins insolite lors du tournoi de Nanchang (Chine). Alors qu'elle menait 3-0 au 2eme tour contre la Japonaise Nao Hibino (92eme), la joueuse tchèque de 25 ans a voulu régler le ventilateur qui était derrière sa chaise, mais elle a mis son doigt dedans ! Soignée plusieurs minutes, Pliskova a finalement dû se résoudre à l'abandon. La gravité de sa blessure n'est pas encore connue. Les matchs contre Hibino sont décidément spéciaux pour la joueuse tchèque, puisque c'est contre la Japonaise qu'elle avait remporté le premier titre WTA de sa carrière, en septembre dernier à Tashkent.

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L'ancien joueur de tennis français Jérôme Golmard, qui souffrait de la maladie de Charcot depuis 2014, est décédé dans la nuit de lundi à mardi à l'âge de 43 ans, a annoncé mardi la Fédération française de tennis (FFT).

Golmard, qui s'était hissé à la 22e place mondiale en 1999, se battait depuis trois ans contre la sclérose latérale amyotrophique (SLA), dite maladie de Charcot, une maladie neurologique dégénérative incurable.

Joueur professionnel de 1993 à 2006, il avait appris le 14 janvier 2014 qu'il souffrait de cette maladie détruisant progressivement les cellules nerveuses en charge des muscles moteurs, ce qui engendre affaiblissement et paralysie graduelle. L'ancien joueur qui a remporté 2 titres sur le circuit ATP (Doha en 1999 et Chennai en 2000) n'avait pas voulu baisser les bras et s'était même tourné vers la recherche avec un traitement médical expérimental qu'il avait reçu en Californie en mai 2014. "Je ne veux pas accepter, je ne veux pas y croire. Je fais tout pour y arriver", avait-il lancé lors d'un hommage qui lui avait été rendu pendant le tournoi de Roland-Garros le 31 mai 2014.

"Cela a été tellement vite la descente que je me suis dit: 'je vais y passer à ce rythme-là, c'est infernal !'. J'ai maigri, je n'ai fait que dormir, ce n'est pas possible, c'est impossible", avait-il raconté. Golmard avait créé une association pour venir en aide aux victimes de la SLA (associationjeromegolmard.org), la maladie neurologique chronique la plus courante après la maladie d'Alzheimer, qui affecte 100.000 personnes dans le monde.

Plusieurs sportifs atteints de cette maladie
"Son combat contre la maladie fut à l"image de son attitude sportive. C'était un garçon qui se battait sur le court avec une immense passion pour son sport. Il nous quitte bien trop tôt et la grande famille du tennis français est en deuil, tout comme l'équipe de France de Coupe Davis dont il fût si fier de porter le maillot", a indiqué Bernard Giudicelli, président de la FFT.

Plusieurs sportifs ont été atteints de cette maladie, qui se déclare généralement à l'âge adulte. L'Australien Brad Drewett, ancien joueur de tennis, a démissionné de son poste de président de l'ATP le 14 janvier 2013 après avoir appris qu'il avait la maladie de Charcot. Il est décédé quatre mois plus tard, le 3 mai 2013, à l'âge de 54 ans.