Eugénie Bouchard

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C’est ce qu’a annoncé l’Association professionnelle de pickleball (PPA), jeudi. La nouvelle a vite fait le tour du web sportif, suscitant une grande question : cela signifie-t-il la fin de la carrière de tennis professionnel de la Québécoise ?

La réponse à cette question est encore inconnue. Bouchard s’est contentée de relayer la publication de la PPA sur ses réseaux sociaux sans réagir ni donner plus de détails.

Si cette nouvelle sort un peu de nulle part, elle n’est pas si surprenante, considérant la tournure qu’a prise la carrière tennistique de Bouchard au cours de la dernière décennie.

L’athlète de 29 ans a connu de grands moments sur le circuit mondial en 2014, prenant part à la finale du tournoi de Wimbledon. C’est aussi cette année-là qu’elle a remporté son seul titre en simple et qu’elle a fini la saison au 7e rang mondial. Mais depuis, elle a été incapable de se relancer, elle qui a dû composer avec de nombreuses blessures. Au cours des dernières années, elle n’a fait que chuter au classement.

La Montréalaise pointe actuellement au 215e échelon du circuit de la WTA. Son dernier match sur un terrain de tennis remonte au 5 août, à l’Omnium Banque Nationale. Elle a alors été éliminée par l’Américaine Danielle Collins en qualifications. Après son élimination, elle a fait des apparitions en tant que commentatrice du tournoi pour le réseau Sportsnet.

Le pickleball
Bouchard n’est pas la première joueuse de tennis professionnelle à faire le saut au pickleball. L’Américain Jack Sock, autrefois 8e raquette mondiale chez les hommes, a notamment fait la même chose à la fin août.

Il faut dire que le « tennis léger », son autre nom, est un sport en pleine ascension. En 2023, 36,5 millions de personnes le pratiquent, une augmentation de 158,3 % depuis trois ans.

Le sport, qui rappelle évidemment le tennis, se joue tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, en simple ou en double. Les joueurs frappent une balle en plastique creuse perforée au-dessus d’un filet de 0,91 m de haut à l’aide d’une raquette à face pleine.

Le circuit de la PPA compte 25 tournois dans 14 États américains. Il y a également un évènement à Toronto. Comme au tennis, chaque tournoi est identifié par un nombre (2000, 1500 ou 1000) représentant le total de points accordés aux gagnants.

Selon ce qu’indique l’Association mondiale sur son site internet, les joueurs sont rémunérés à partir du moment où ils atteignent au minimum la ronde des 16 d’un tournoi. La somme pour le grand gagnant en simple, tant féminin que masculin, est de 12 375 $ pour un tournoi PPA 2000, 11 191 $ pour un PPA 1500 et 10 007 $ pour un PPA 1000.

À la fin de chaque saison, les huit joueurs et équipes ayant amassé le plus de points au cours des 52 semaines de la saison se qualifient pour jouer dans un tournoi ultime et lutter pour le titre de numéro un mondial.

A Guadalajara, Eugénie bat Zarazua puis accroche Kudermetova avant de s'incliner hélas en près de 3h! Prometteur, pour peu qu'elle en ait suffisamment envie...