Elle est l’une des deux novices de cette rencontre Belgique / Hongrie, à Charleroi (l’autre étant Sofia Costoulas). Kimberley Zimmermann fait partie des cinq joueuses sélectionnées par le capitaine Wim Fissette. Elle sait que si elle a la chance de monter sur le court ce week-end, ce sera forcément lors de la dernière rencontre, puisqu’elle ne joue plus qu’en double. Et si elle joue, ce sera peut-être un match à haute tension (s’il est décisif), ou un match pour l’honneur (si l’une des deux équipes s’est qualifiée après les trois ou les quatre premiers duels). Peu importe, elle verra bien. Pour le moment, l’important est d’être là.
Kimberley, vous voilà pour la première fois en équipe belge de Billie Jean Cup. Que ressentez-vous, avant même de savoir si vous allez jouer ?
Le simple fait d’être sélectionnée, c’est un honneur pour moi. J’étais très heureuse, quand Wim Fissette m’a appelée pour me dire que je faisais partie de l’équipe. En plus, c’est incroyable de pouvoir jouer en Belgique. Devant beaucoup de monde, on l’espère. J’ai vraiment hâte. Et si je peux jouer et mettre mon grain de sel dans la victoire de la Belgique, ce sera encore mieux. De toute façon, je serai présente pour encourager mes copines en simple, avant éventuellement le double.
Cette sélection, vous la prenez comme une récompense pour votre saison, pour les saisons précédentes, pour tout ce que vous donnez ?
D’une certaine manière oui. Je pense que j’ai eu une bonne saison, et qu’elle était encore meilleure l’année dernière. En 2023, c’était un peu plus constant, mais il y a eu moins de coups d’éclat. Je vois cela comme une récompense pour mon travail, oui. J’espérais être sélectionnée, à un moment. Cela arrive ici. Et que ce soit en Belgique, c’est encore un point positif en plus.
Cela se passe au Dôme de Charleroi, qui n’a plus accueilli de rencontres de tennis depuis quelques années. Que pensez-vous de l’endroit ?
Ca a l’air super, le court est très beau. Et l’équipe belge est vraiment incroyable. On s’entend très bien entre les joueuses, et avec le staff. Tout est bien, et l’ambiance est là.
Contrairement à ce qui se passe dans les tournois traditionnels, vous ne savez pas avec qui vous joueriez, si vous avez l’occasion de monter sur le court. Cela semble délicat. Il ne vous faut pas longtemps, en général, pour vous adapter à une nouvelle coéquipière ?
Non, je change souvent de partenaire dans mes tournois habituels. Je m’adapte facilement à celles qui jouent à côté de moi. J’essaye de trouver directement les meilleures tactiques à deux. En plus, je connais les joueuses hongroises, donc c’est positif aussi.
Il y a en d’ailleurs une que vous connaissez particulièrement bien…
Oui, c’est vrai. Anna Bondar est une fille avec laquelle je joue très souvent. Et on est également de très bonnes amies en dehors du terrain. On a un double avantage, pouvoir jouer à la maison, et connaître nos adversaires. Elles nous connaissent forcément aussi, cela dit.
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