Jo-Wilfried Tsonga - 2

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Tennis - ATP - Munich : Tsonga s'arrête là


Balayé par l'Allemand Tommy Haas en deux petits sets (6-1, 6-4), Jo-Wilfried Tsonga n'a pas avancé dans sa préparation pour Roland-Garros.

Jo-Wilfried Tsonga, pourtant tête de série N°1 du tournoi, n'a pas franchi le seuil des huitièmes de finale à Munich. Le Français s'est incliné dès son premier match face à l'éternel Allemand Tommy Haas (34 ans) sur le score de 6-1, 6-4. Tsonga, qui restait sur un quart de finale à Monte-Carlo n'a pas résisté plus d'une heure face à l'Allemand, pourtant tombé à la 134e place mondiale. Trahi par son service, le Français s'est fait breaker à deux reprises dans la manche initiale (2e et 4e jeux).

S'il a bien tenté de réagir en début de second set, sa révolte ne fut qu'un feu de paille illustré par un nouveau break au cinquième jeu (2-3) alors que Hass n'a jamais été inquiété sur ses propres mises en jeu. Le vétéran allemand mène désormais 2-1 dans ses face à face avec Tsonga et affrontera en quart de finale le Chypriote Marcos Baghdatis, tombeur d'un autre Allemand, Dustin Brown (1-6, 6-4, 6-4).

Tsonga, lui, va poursuivre sa préparation pour Roland-Garros avec les Masters 1000 de Madrid et Rome.

62 76, Jo s'impose avec sérieux face à Harrison à Madrid !!

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Tennis - ATP - Madrid : Tsonga se lance bien


Jo-Wilfried Tsonga a dominé Ryan Harrison (6-2, 7-6 [4]), mercredi à Madrid. Le Français, qui n'a jamais été plus loin que les huitièmes de finale dans ce tournoi, y retrouvera Alexandr Dolgopolov.

Son élimination au premier tour du tournoi de Munich, la semaine passée, était donc un simple accident. Car mercredi, Jo-Wilfried Tsonga a réussi son entrée en lice à Madrid, en dominant l'Américain Ryan Harrison (6-2, 7-6 [4], 1h22'). Le Français, tête de série n°4, s'est rassuré et s'est qualifié pour les huitièmes de finale du Masters 1000 madrilène.

S'il a mené les débats avec aisance dans le premier set, en prenant deux fois le service du jeune 61e mondial, il a connu plus de résistance dans le second. Harrison, 20 ans depuis deux jours, a accroché Tsonga, sauvant trois balles de break et poussant son aîné au tie-break. Le n°1 français, qui a pu compter sur son service solide (4 aces, 80% de points réussis sur sa mise en jeu) a eu le dernier mot pour battre son adversaire une deuxième fois cette saison, après les quarts de finale de la Coupe Davis, à Monte-Carlo. «Je suis content de mon début de match. Après la suite, j'ai été bon sur mon service. Il n'y a vraiment pas eu de souci», a-t-il résumé,

Jo-Wilfried Tsonga n'a encore jamais été plus loin que les huitièmes de finale à Madrid. Affaire à suivre pour le Français, qui sera opposé à l'atypique Ukrainien Alexandr Dolgopolov. Les deux joueurs sont à égalité 2 à 2 dans leurs confrontations directes, mais ne se sont jamais affrontés sur terre. (Avec AFP)

57 63 67 C'est hélas terminé pour Jo qui s'incline en 8ème à Madrid, face à Dolgopolov.

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Tennis - ATP - Madrid : Tsonga tombe dans le piège


Jo-Wilfried Tsonga s'est incliné en huitièmes de finale du tournoi de Madrid, jeudi, face à l'Ukrainien Alexandr Dolgopolov (7-5, 3-6, 7-6 [2]).

Tsonga a souffert, Tsonga s'est battu, mais Tsonga a fini par s'incliner, jeudi, lors de son huitième de finale face à Dolgopolov (7-5, 3-6, 7-6 [2]) après 2h18 de jeu. Et après Gaël Monfils, il est le deuxième Français battu en huitièmes, en attendant le résultat de Richard Gasquet contre Roger Federer. Le n°5 mondial avait pourtant entamé ce match de la meilleure des manières, en breakant son adversaire pour prendre le large 4-1 dans le premier set. Sous le soleil espagnol et sur cette fameuse terre battue bleue asséchée, et arrosée à chaque changement de côté, Tsonga semblait capable de prendre le meilleur face à l'Ukrainien au jeu si atypique.

Et puis la belle machine tricolore s'est enrayée et Dolgopolov est revenu comme une furie (5-5) avant de conclure cette première manche. Dans la deuxième, Tsonga faisait à nouveau course en tête, mais cette fois il tenait bon, et en signant le break qu'il fallait, réussissait à revenir à hauteur de son adversaire (6-3). Celui-ci reprenait l'avantage en début de troisième set (3-1). Tsonga répliquait immédiatement pour recoller à 4-4. Aucun des deux hommes ne lâchait plus son service et le sort du match allait se régler au tie-break. Et là, encore une fois, le 20e joueur mondial se montrait plus fiable et efficace, prenant rapidement le large (2-0 puis 4-1). Une seule balle de match, à 6-2, lui suffisait pour s'ouvrir la route des quarts, où il affrontera Cilic ou Del Potro.

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Jo Tsonga > Tsonga : "Je suis moins saignant"

Par Maxime Benmussa, samedi 12 mai 2012 à 17:23


Jo-Wilfried Tsonga est revenu sur ses objectifs pour les tournois à venir. Le Français espère retrouver de l'efficacité pour pouvoir faire un bon résultat à Roland Garros.

"J'ai du mal à pousser la machine, à retrouver un Jo conquérant. Je suis moins saignant Si je gagnais tous les tournois, tout serait un peu plus sous contrôle. Mais pour l'instant, Roland c'est un peu loin". 'aimerais pouvoir couper six semaines comme Federer et reprendre après. Mais c'est impossible si je veux rester à un bon niveau au classement. J'ai des objectifs qui arrivent, alors ça devrait repartir."

63 62 Jo se défait "tranquillement" de Troicki à Rome !

EXPLOIT de Jo qui s'offre Del Potro en 8ème à Rome, 64 61 !!!

Bon, à relativiser quand même car apparemment JM était diminué physiquement .......

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Tennis - ATP - Rome : Tsonga sort Del Potro


Jo-Wilfried Tsonga (n°5) domine jeudi un Juan Martin Del Potro (n°10) affaibli (6-4, 6-1 en 1h24'). Le voici en quarts de finale contre Novak Djokovic (n°1).

La Tour de Tandil s'effrite. Strappé au genou gauche, Juan Martin Del Potro est à la peine. S'il breake le premier sur un passing de revers long de ligne (3-2), l'Argentin cède son engagement dans la foulée sur un coup droit dans le filet (3-3). Et s'arrache nerveusement son bandage. Très mobile, Jo-Wilfried Tsonga tient lui parfaitement la cadence que son vis-à-vis tente toutefois d'imposer en fond de court. Et trouve souvent la faille le premier.

Sur une double faute, Juan Martin Del Potro offre une première balle de set au Manceau (à 4-5). Une occasion que le numéro 1 français ne laisse pas passer sur un revers long de ligne. La seconde manche est un long chemin de croix pour l'ancien vainqueur de l'US Open, qui fait appel au médecin.

Contre un adversaire affaibli, il est difficile de ne pas dévier de sa trajectoire. Jo-Wilfried Tsonga tient pourtant bon jusqu'au bout, décrochant au passage sa première victoire de la saison contre un Top 10. Il retrouvera désormais Novak Djokovic, qu'il a dominé cinq fois (en neuf matches). En jeu : une première demi-finale en Masters 1000 en 2012.

67 16 Jo a résisté à Nole pendant 1 Set avant de s'effondrer totalement dans le 2ème ....... Typically french !!! ..................... Bon, à sa décharge Nole est monté en puissance en cours de Partie ...

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Tennis - ATP - Rome : Djokovic éteint Tsonga


Jo-Wilfried Tsonga n'a tenu qu'un set face à Novak Djokovic. Le n°1 mondial s'est qualifié pour la demi-finale (7-5, 6-1) où il pourrait retrouver Roger Federer.

Passer après Rafael Nadal pousse évidemment à la comparaison. Et vendredi, elle n'a pas été forcément en faveur de Novak Djokovic. Le n°1 mondial et tenant du titre a certes assuré l'essentiel : la victoire (7-5, 6-1) face à Jo-Wilfried Tsonga. Ce dernier, en se battant comme un beau diable pendant un set a, tout comme Juan Monaco jeudi, poussé Djokovic à exposer ses failles du moment. Nerveux, hésitant, partant facilement à la faute, le Serbe a douté et ça s'est vu. Mais entre le faire douter et le faire plier, il y a un fossé que le 5e joueur mondial n'est pas parvenu à combler.

Tsonga a sans doute revu un bon moment dans le deuxième set cette double-faute qui lui a coûté la première manche. Il venait d'effacer trois balles de set de très belle manière dont une volée haute de revers de toute beauté. Djokovic, qui avait déjà fait deux fois le break (3-1, 4-2) dans ce set approchait le point de rupture. Mais le Serbe a jeté une douche glacée en sortant un énorme passing de coup droit court croisé pour se donner une nouvelle chance. Sous pression malgré ses 73% de premières balles tant le Djoker est une machine à retourner, Tsonga s'est senti obligé de prendre un risque et ça lui a coûté cher. Cinq jeux plus tard, il passait des applaudissements d'un public séduit par sa résistance - échanges au couteau, coup droit supruissant, revers des grands jours - aux sifflets de spectateurs convaincus qu'il balançait. Mais il n'a pas balancé : il a juste pris un gros coup sur la tête.

Djokovic, la vie sous pression
Entre ces deux-là de toute manière, c'est souvent au mental que cela se joue. Djokovic est désormais à 5-5 dans leurs duels et n'a jamais caché qu'il n'aimait pas beaucoup voir le Français sur sa route. Et Tsonga le sait bien. Convaincant la veille face à Juan Martin Del Potro, Tsonga l'a été tout autant pendant une heure face à Djokovic à qui il faisait visiter tout le court. Mais les quelques coups du chapeau du Serbe en fin de manche ont tout fait basculer. Derrière, l'un a surfé sur la confiance et le soulagement, tandis que l'autre n'a pas pu oublier. Une tête a respiré, l'autre s'est consumée. Comme Gasquet contre Ferrer, Tsonga n'est pas si loin de tomber un cador sur une surface qui n'est pourtant pas sa favorite. Mais comme son compatriote, il a encore du mal sur la durée. Les longues distances en revanche Djokovic connaît : il a un titre à défendre dans le viseur, puis un Grand Chelem historique à aller chercher à Roland-Garros. Et son pays attend l'or olympique à Wimbledon. Est-ce parce qu'il voit si loin qu'on le sent si fébrile ? Lui seul le sait.

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Tennis - Roland Garros : Tsonga passe le bac


Roland-Garros, c'est le temps du dilemme pour les lycéens et les étudiants qui doivent parfois choisir entre leurs révisions et les matches. Nous avons donc inversé les rôles et proposé une interview baccalauréat à Jo-Wilfried Tsonga.

La question philo
Jean Giraudoux écrit que le « sport est l'espéranto des races », qu'en pensez-vous ?
«Je suis d'accord. Le sport peut véhiculer des valeurs universelles : la camaraderie, le respect, le respect de règles universelles, le respect de soi-même, la tolérance. Concernant le racisme dans le sport, je ne considère pas qu'il y ait du racisme au sens où on l'entend généralement : tu es blanc, tu es noir, tu es jaune. Le racisme ne part pas de la couleur de peau. Cela va plus loin que cela, ce sont des gens qui ne supportent pas la différence. Ce n'est pas une question d'être noir, blanc ou rouge. Quand des supporters jettent des pétards ou des fumigènes à un autre kop de supporteurs, c'est déjà du racisme. Pour moi, le racisme est le fait de ne pas tolérer que l'autre soit différent.

La question maths
Quelle est l'équation la plus difficile que vous ayez à résoudre dans votre carrière ?
Le plus difficile est de savoir quel pourcentage doit représenter ma vie privée dans ma carrière. Je n'ai pas encore résolu cette équation.

La question histoire
Quel est le match qui représente le mieux le tennis ?
C'est Guga (Ndlr : Gustavo Kuerten en 2001) qui dessine un coeur sur le court. Cela représente le tennis. Il n'a pas oublié les gens, il n'est pas tout seul sur le terrain, il a pensé aux autres à ce moment-là et c'est extraordinaire. Au lieu de se dire c'est moi, je suis champion, j'ai gagné, il partage avec les gens. La victoire de Yannick (Ndlr : Noah en 1983) représente le tennis. Quand il gagne, il tombe dans les bras de son père, il n'est pas tout seul. Quand Goran (Ndlr : Ivanisevic à Wimbledon en 2001) monte dans les tribunes pour aller voir son clan, c'est fort. Quand Dédé (Ndlr : André Agassi en 1999) remporte Roland-Garros, il n'y croit pas, il a les larmes aux yeux. Ce sont ces images que je garde. Le tennis, c'est ça. Ce n'est pas un grand match, un grand revers ou coup droit.

La question géo
Quel est l'endroit le plus « improbable » où vous ayez joué ?
Je suis allé au fin fond de la Russie, à Togliatti (il prend l'accent russe). Je logeais dans un hôtel de passe avec une horloge au-dessus de ma tête qui faisait tic-tac toute la nuit, un carreau pété en deux, des chaussettes dégueulasses laissées dans les tiroirs. Toute la nuit, il y avait la fête dans les couloirs avec des prostituées partout. J'ai gagné le tournoi (2004), j'ai voulu rentrer, mais mon visa avait expiré d'un jour. Je me suis retrouvé avec des mecs en kalachnikovs à l'aéroport. Je leur disais de m'éjecter en France et ils n'ont pas voulu. J'ai dû prendre un vol de quatre ou cinq heures pour aller à Moscou. Quand j'arrive à Moscou, on me dit que c'est à 1h30 en taxi et que je dois attendre le lendemain pour refaire mon visa. Finalement une fille me tape sur l'épaule et me dit : je connais tout le monde ici, je peux t'avoir un visa dans les 30 minutes. J'ai eu mon visa et en rentrant, je lui ai fait envoyer des fleurs (rires).

La question langues vivantes
Comment avez-vous vécu votre première intervention en anglais ? C'était une angoisse ?
Complètement. Le premier vrai stress était à l'Open d'Australie. Je suis en finale, je perds, je ne suis pas bien et je dois parler en anglais devant 15 000 personnes alors que je ne parle pas un mot. Je n'avais rien préparé, mais je n'ai pas été trop mauvais (sourire). « El caméleon » (avec l'accent espagnol), c'est moi (rires).

La question sports
Hormis le tennis, quel sport auriez-vous choisi au bac ?
Tous sauf la gymnastique (rires). J'aime tous les sports, mais j'aurais peut-être choisi un sport de raquette comme le badminton. »

16 63 62 64 Jo passe à l'expérience et au physique face à Kuznetsov au 1er Tour de RG mais ce jeune russe de 21 ans en a de l'Avenir, on en reparlera !!!! J'ai BEAUCOUP aimé le SUPERBE Revers, la Qualité de Retours et le CULOT de ce garçon que j'ai découvert !!!!!!!
Dommage qu'il ait assez rapidement baissé physiquement et surtout, donné trop de Points mais c'est l'expérience qui rentre ..

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Tennis - Roland Garros (H) : Tsonga en deux temps


Malgré une alerte en début de match, Jo-Wilfried Tsonga se reprend bien et s'impose (1-6, 6-3, 6-2, 6-4) contre le talentueux Andrey Kuznetsov. Au deuxième tour, il affrontera Cedrik-Marcel Stebe.

A 1-5, il enlève la casquette. Après la perte du premier set, il change de polo et passe du blanc au bleu. Le central se tait. En 36 minutes, Jo-Wilfried Tsonga vient d'encaisser 6-1 au premier set face à Andrey Kuznetsov, 159e mondial et issu des qualifications. Rien ne sort de sa raquette. Tout réussit au jeune Russe, auteur de 17 points gagnants en sept jeux ! Il faut donc changer un truc. La casquette, le tee-shirt... et surtout les intentions pour rejoindre (1-6, 6-3, 6-2, 6-4 en 2h18') l'Allemand Cedrik-Marcel Stebe au deuxième tour.

Alors le 5e mondial met plus de poids dans sa balle, retrouve du dynamisme physique et fait redescendre de son nuage le vainqueur de Wimbledon juniors en 2009. A sa dixième occasion de break, il prend le service de son adversaire pour mener 3-1 au deuxième set. Il tient sa proie et ne la lâche plus. En surchauffe, Andrey Kuznetsov explose en vol, multiplie les fautes (53 au total) et Jo-Wilfried Tsonga trouve la bonne carburation.
Tsonga : 63% de premières balles, 10 aces, 1 double faute, 26 fautes directes, 28 coups gagnants, 4 breaks sur 18 occasions.Kuznetsov : 59% de premières balles, 7 aces, 2 doubles fautes, 53 fautes directes, 32 coups gagnants, 2 breaks sur 6 occasions.Son service (63% de premières balles, 10 aces) le protège des déconvenues et le poids de sa balle empêche le Russe de balancer ses grandes frappes à plat. Le public retrouve de la voix et peut se donner à son jeu favori, la ola. Le Manceau conclut tranquillement avec une de ses séquences préférées : une première à 227 km/h et un coup droit gagnant. Après 36 minutes difficiles, il a retrouvé ses bonnes habitudes.

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Tennis : Tsonga : «Je suis monté en puissance»


Après sa victoire en quatre sets contre Andrey Kuznetsov, Jo-Wilfried Tsonga retient surtout la performance de son adversaire au premier set et sa montée en puissance au fil du match.

« Jo-Wilfried Tsonga, comment analysez-vous votre match ?
Je suis tombé sur un joueur qui était en forme dès le début du match. Il m'a empêché de bien rentrer dans mon match, il frappait fort et était dans le terrain. Je ne le connaissais pas et je ne savais pas trop où le jouer. J'ai mis un peu de temps à me « libérer ». Au début du deuxième set, je me suis dit qu'il fallait que je mette davantage d'intensité dans mes premier et deuxième coups. Dès que j'ai fait ça, le match a tourné. Après, j'étais assez tranquille. Au fur et à mesure du match, je suis monté en puissance, notamment au service. C'est une bonne entrée en matière.

En début de set, la balle ne semblait pas bien sortir de votre raquette ?
Cela ne partait pas bien, mais j'ai eu l'impression que cela ne partait pas pendant tout le match. Cela ne partait pas bien parce que j'étais toujours en difficulté, je n'étais jamais sur mes appuis car il frappait très fort et jouait profond. Dans l'intensité, j'ai pas mal démarré car je me suis procuré des balles de break rapidement. J'ai raté deux ou trois trucs et il s'est libéré pour jouer un super tennis. Sur mes secondes balles qui sont quand même correctes, il avançait et je ne touchais même pas la balle.

Face à un joueur en totale réussite, est-ce que vous vous dites que cela ne peut pas durer et qu'il faut attendre que ça passe ?
On n'attend pas que cela passe, on essaie de trouver des solutions. Au début du deuxième set, je me suis dit que j'allais mettre plus d'intensité dans les deux premières frappes pour le repousser et l'empêcher de m'agresser. Cela a bien marché. Contre ce genre de joueur, on se dit : je laisse passer l'orage et dans une demi-heure, on verra ce qui va se passer.

Aviez-vous le trac en entrant sur le central ?
Bien sûr, il y a toujours du trac, surtout lors d'un premier tour. Pour moi, ce sont surtout les premiers tours qui sont un peu plus difficiles à gérer. J'ai du mal car il faut prendre ses repères. Un match d'entraînement n'a rien à voir avec un match officiel. Quand on débute un tournoi, on n'a pas ses marques. »