INFOS TENNIS : RESULTATS ET "BREVES"

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Tennis - ATP : Intersaison, mode d'emploi


Qu'ils finissent leur saison en octobre ou fin novembre, les joueurs ont le même problème : gérer la coupure puis la reprise. Paul Quétin, préparateur physique à la FFT et au sein de l'équipe de France pour la Coupe Davis, nous explique comment ça marche.

Après l'US Open, il y a trois mots qui commencent à faire le buzz : fin de saison. Avec comme l'impression d'un Eldorado à portée de mains. Tous ne l'atteindront pas au même moment, mais tous devront quasiment reprendre en même temps. Ont-ils vraiment coupé ? Comment remet-on la machine en route ? Jouer interclubs ou exhibitions est-il un risque ? Éléments de réponse avec Paul Quétin.

Il faut couper
Les vacances font partie de la base à respecter. «La règle c'est de prendre 10-15 jours de repos total pour une complète décompression, pour se ressourcer. On ne fait ni physique ni tennis.» Quels risques prennent ceux qui écourtent leurs vacances pour jouer des exhibitions ou des interclubs ? «Avec les exhibitions, la marge de manoeuvre diminue pour le temps du travail foncier. Ils doivent s'entraîner en même temps. Certains ne veulent pas couper avec la compétition trop longtemps, il y a donc des arbitrages à faire. Pour moi ce n'est pas la meilleure stratégie même si faire des matches c'est très bien aussi. Le danger est pour ceux qui partent en Amérique du Sud en s'infligeant la fatigue des voyages et du décalage horaire.»

L'heure du bilan
Ce 26 novembre marque la rentrée de nombreux joueurs français. Mais on ne se remet pas au boulot comme ça. «Avant, les joueurs font des bilans médicaux complets : sur le plan biologique, morphostatique. Il y aussi un passage chez le dentiste, chez l'ophtalmo ainsi que la réalisation d'une échographie cardiaque et d'un test d'effort.» Après une longue saison, la coupure n'est-elle pas trop courte ? «Elle n'est pas longue mais gérable avec une reprise progressive et une montée dans l'intensité. Aujourd'hui tout s'est amélioré (préparation, récupération) et autour du joueur c'est un peu une écurie de Formule 1, d'où le fait de voir des trentenaires encore très bons sur le circuit.»

4 semaines dans le dur
Avec un calendrier qui ne permet quasiment plus les phases de travail en cours de saison, l'hiver est la période à ne pas rater. «On part sur 4 semaines de préparation. On commence par du footing, du renforcement musculaire, du vélo et tout un travail en aérobie. A cela s'ajoute un travail tennistique et de l'analyse vidéo.» Sur quel rythme ? «J'aime bien un programme sur sept jours : 2 jours et demi de travail, une demi-journée de récupération, ce qui ne veut pas dire repos mais sauna, cryothérapie, piscine, etc. Le dimanche, ils ont un jour off. Sur les 15 premiers jours on a une séance de tennis et une de physique par jour, séquences pouvant atteindre 2h30 ou 3h. Les deux dernières semaines on passe à deux séances de tennis par jour. Mais ajouter trop de quantité ne mène pas, j'ai remarqué, à plus de qualité.» Une fois ce bloc réalisé, ce sera l'heure de s'envoler pour Brisbane ou Doha. Les vacances sont déjà loin.

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Tennis - ATP : Söderling se bat toujours


Robin Södelring n'a plus joué depuis juillet 2011. Dans un entretien à ESPN, le Suédois décrit sa situation actuelle et explique pourquoi il pense pouvoir faire son retour. Sans en être totalement certain.

«Je ne veux pas que ce soit la fin de ma carrière. Je sens que j'ai encore au moins cinq ans de tennis en moi.» C'est un des commentaires les plus optimistes donnés par Robin Söderling. Une sévère mononucléose l'a mis au tapis. Et refuse de le lâcher. Dans un entretien à ESPN, le Suédois explique pourquoi il espère encore revenir sur le circuit ATP. A 28 ans, il est devenu papa il y a six semaines d'une petite Olivia. Alors il a pris du recul. Mais son métier lui manque : «Je sais que j'ai eu déjà beaucoup de chance dans ma vie, que je n'ai pas à me plaindre. Et puis cette mononucléose j'aurais pu l'attraper à 18 ou 20 ans et pas à 27. Jusque-là j'ai eu une excellente carrière.»

L'aspect positif ? Un retour régulier à l'entraînement avec des séances d'une heure par jour. L'aspect inquiétant ? Des rechutes, à l'image de la grippe qui l'a mis au repos forcé pour plus de deux semaines ou des soucis de thyroïde. «Ces deux derniers mois j'ai connu mes meilleures semaines, ce qui me donne de l'espoir. Mais j'ai connu des rechutes où je me suis vraiment senti très mal. D'une manière générale je vais mieux, mais je ne suis plus aussi obsédé par l'idée de revenir demain. Je vais essayer de revenir, mais j'ai appris à vivre avec l'idée que peut-être ce ne sera pas possible.»

«L'espoir, la fin de l'espoir, et puis son retour, et puis à nouveau ça s'en va : ça me tue vraiment»Quand il analyse sa saison 2011, il trouve les premiers signes de la maladie à Roland-Garros avec une fatigue tous les matins et après les entraînements. A Wimbledon, il vomit le matin et a de la fièvre, mais il continue. A Bastad quand il s'impose il est soudain en forme. Pour mieux plonger ensuite. «Je ne sais pas pourquoi j'ai joué Wimbledon alors que je n'allais pas bien du tout. Mais bon c'est Wimbledon et puis c'est ce que j'ai fait toute ma vie. J'ai mis ma fatigue et mes sensations de côté. J'ai très bien joué à Bastad mais quelque chose clochait. Et quelques jours après je suis vraiment tombé très malade.»

Alors que la saison 2013 approche, Söderling n'a plus de classement. Mais il aimerait avoir seulement ce souci là. Pour l'instant, il en est toujours à ''vais-je pouvoir rejouer ou pas?''. «L'espoir, la fin de l'espoir, et puis son retour, et puis à nouveau ça s'en va : ça me tue vraiment. Je me sens bien, alors je recommence à m'entraîner et je me dis que dans deux mois ça y est je vais pouvoir revenir. Et puis là j'en fais un peu trop et je me réveille un matin en me sentant de nouveau mal.» Dans sa tête il reste un joueur professionnel. Il serait bien triste que son corps refuse de suivre.

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Tennis
Murray et Raonic seront là
Publié le 27/11/2012 à 15:21, mis à jour le 27/11/2012 à 15:26


Cinq des 20 meilleurs joueurs au monde participeront au tournoi de Brisbane du 30 décembre au 6 janvier 2013. Après l'invitation donnée à Lleyton Hewitt, Andy Murray et Milos Raonic ont de leur coté confirmé leur présence. "Je suis vraiment impatient d'aller à Brisbane. J'ai déjà bien joué en Australie et pouvoir le refaire dans une autre ville sur la côté Est est une belle opportunité pour moi de bien commencer." Gilles Simon, Alexandr Dolgopolov et Kei Nishikori seront également là.

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Juniors > Le point sur le circuit masculin

Par Luis Revol, mardi 27 novembre 2012 à 18:35


Filippo Baldi (ITA) a remporté la Yucatan Cup (Grade 1) au Mexique, samedi dernier. En finale il a battu l'Américain Thai-Son Kwiatkowski, en deux manches, 6-1 6-4. Grâce à ce succès, l'Italien a gagné 44 places, et se retrouve désormais 30ème au classement des juniors. Thai-Son Kwiatkowski avance de neuf places et pointe au 31ème rang.

Le classement est toujours dominé par le Canadien Filip Peliwo.

Classement mondial des juniors :
1. Filip Peliwo (CAN)
2. Kimmer Coppejans (BEL)
3. Gianluigi Quinzi (ITA)
4. Nick Kyrgios (AUS)
5. Luke Saville (AUS)
6. Liam Broady (G-B)
7. Nikola Milojevic (SER)
8. Frederico Ferreira Silva (POR)
9. Kaichi Uchida (JAP)
10. Mateo Nicolas Martinez (ARG)

Le premier joueur français pointe au 45ème rang, il s'agit de Mathias Bourgue, récemment finaliste du tournoi futur de Merida, au Mexique. Il est suivi par Maxime Hamou, 47ème.

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Juniors > Le point sur le circuit féminin

Par Luis Revol, mardi 27 novembre 2012 à 19:35


Le tournoi le plus important du circuit féminin juniors se déroulait également du côté de la Yucatan Cup (Grade 1), au Mexique. La victoire est revenue à la joueuse locale, Marcela Zacarias. Tête de série numéro trois, la Mexicaine a dominé en finale la tête de série numéro une du tableau, la Canadienne Francoise Abanda, en deux manches sèches 6-0 6-2. Avec cette victoire, Zacarias grimpe de sept places et se retrouve 12ème cette semaine. La Canadienne augmente de deux places, et se retrouve désormais sixième. Un classement mondial toujours dominé par l'Américaine Taylor Townsend.

Classement mondial des juniors :
1. Taylor Townsend (E-U)
2. Eugenie Bouchard (CAN)
3. Katerina Siniakova (RTC)
4. Antonia Lottner (ALL)
5. Anett Kontaveit (EST)
6. Francoise Abanda (CAN), +2
7. Petra Uberalova (SLO), -1
8. Elizaveta Kulichkova (RUS), -1
9. Anna Danilina (KAZ), +1
10. Belinda Bencic (SUI), +1

La première française se classe 91ème cette semaine, il s'agit de Fiona Ferro.