Coupe Davis 2012

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Isner, plusieurs classes au-dessus


Gilles Simon n’a pas réussi à faire vaciller John Isner lors du deuxième simple du quart de finale qui oppose la France aux Etats-Unis. Les deux équipes sont à égalité au terme de la première journée.

John Isner s’affirme véritablement comme l’épouvantail du week-end pour les Bleus. Plus que jamais leader d’une équipe américaine privée de Mardy Fish (forfait) et d’Andy Roddick (désireux de laisser la place à la nouvelle génération), le géant (2,06m) a parfaitement supporté la pression face à Gilles Simon (6/3 6/2 7/5), oubliant totalement qu’il n’avait pas le droit à l’erreur après la défaite de son compatriote Ryan Harrison, battu par Tsonga dans le premier simple.

Isner confirme ses progrès
L’Américain était pourtant loin de ses standards habituels au service dans le premier set (seulement 39% de premières balles, 5 double-fautes). Il parvenait malgré tout à prendre l’ascendant derrière ses deuxièmes balles kickées qui rebondissaient au-dessus de l’épaule adverse. Parvenant à faire le point sur deux ou trois coups droits (10 dans le premier set), il multipliait également les retours gagnants. Déjà dominateur dans la première manche (6/3), Isner haussait encore son niveau de jeu dans la deuxième, montrant toute son habileté au filet et en touché avec de nombreuses amorties gagnantes en plus de trouver les bons réglages au service.

J’ai des regrets sur ce troisième set
— Gilles Simon

Contraint de laisser passer l’orage (6/2), Simon profitait d’une petite baisse de régime de son rival pour refaire surface dans le troisième acte, se procurant même trois balles de break, dont une de set (une à 3/2, 4/3 puis 5/4). Moins fringant physiquement, Isner n’en demeurait pas moins costaud mentalement. Et sur une volée de revers amortie exceptionnelle, c’est lui qui faisait finalement la différence (6/5) avant de conclure sur un jeu blanc (7/5). «J’ai un peu de regrets sur ce troisième set. J’ai des occasions mais je n’arrive pas à les concrétiser», résumait Simon à la fin du match. La France et les Etats-Unis sont donc à égalité (1-1) à l'issue de la première journée. Le double opposant la paire Julien Benneteau/Michaël Llodra aux frères Bryan s'annonce décisif...



Tsonga met Simon à l’aise


Vainqueur de Ryan Harrison lors du premier simple du quart de finale de Coupe Davis qui oppose la France aux Etats-Unis, Jo-Wilfried Tsonga place Gilles Simon dans de bonnes conditions. Le Niçois peut apporter le deuxième point aux Bleus face à John Isner.

La France peut toujours compter sur le «soldat» Tsonga. Même quand il n’évolue pas à son meilleur niveau, le Manceau fait toujours le travail. Bousculé par Ryan Harrison (19 ans, appelé à la dernière minute après les problèmes cardiaques de Mardy Fish) qui n’avait rien à perdre, le Bleu a assuré l’essentiel en apportant le premier point à son pays (7/5 6/2 2/6 6/2).

Harrison multiplie les double-fautes
C’est pourtant l’Américain qui réalisait le premier break de la partie (1/2). Malheureusement pour lui, il perdait son service dans la foulée sur l’une de ses nombreuses double-fautes (10 dont 5 dans le seul premier set). Tsonga avait pourtant du mal à lâcher ses coups et devait s’accrocher sur chaque engagement. Plus appliqué en fin de set, il bouclait toutefois la première manche sur un jeu de retour (7/5). Le deuxième acte était plus aisé (6/2), surtout après qu’Harrison a perdu son service et ses nerfs, fracassant sa raquette après un seul point disputé avec suite à une nouvelle double-faute (3/1).

La machine s’enrayait toutefois quelque peu. Incapable de remporter ses jeux de service, Tsonga laissait défiler le score et se retrouvait mené 1/5 dans le troisième set, qu’il cédait finalement après avoir obligé Harrison à prendre ses responsabilités (2/6). A nouveau concentré sur le sujet, Tsonga réalisait le break d’entrée de quatrième set (2/0). Offensif, le Français serrait la vis au filet, multipliant les smashes et les volées gagnantes. Logiquement, il concluait l’affaire (6/2) et apportait le premier point à la France (1-0). Gilles Simon aura donc moins de pression face à John Isner, qu’il n’a jamais battu…



Forget : «Ça se jouera sur un coup de dés»


Après la première journée du quart de finale de Coupe Davis où son équipe est à un point partout contre les Etats-Unis, Guy Forget reste confiant.

Le Figaro : John Isner vous a-t-il impressionné ?
Guy Forget : Il a confirmé la confiance et le nouveau statut qu’il a acquis en battant Federer en Coupe Davis et Djokovic à Indian Wells. C’est le numéro un de l’équipe américaine. Jim Courier, le capitaine, comptait sur lui pour ramener les équipes à égalité et c’est ce qu’il a fait. Même s’il a commis quelques fautes, il a réussi un nombre énorme de points. Il y avait très peu de déchet dans son service et il n’a laissé à Gilles quelques miettes. Le score est un peu sévère, mais pourtant Gilles n’est pas très loin de l’accrocher. S’il avait pris un set, avec la nuit qui tombait, le court qui devenait plus lent, je pense que cela aurait avantagé Gilles. Mais Isner a eu la réussite et la confiance dans ces moments-là également et il faut reconnaître qu’il a été plus fort.

Qu’avez-vous pensé du match de Jo-Wilfried Tsonga contre Ryan Harrison ?
Guy Forget : Jo a rempli son contrat. Il a été solide même s’il nous a fait une frayeur dans le troisième set, contre un joueur largement à sa portée et qui est un peu en dessous des autres en simple sur ce que j’ai vu. Harrison a joué avec beaucoup de cœur et de courage, même s’il s’est agacé, frustré et a commis des erreurs.

Durant cette première journée, John Isner a été plus convaincant que Jo-Wilfried Tsonga, est-ce inquiétant ?
Guy Forget : Isner a été plus convaincant que Jo, dans leurs schémas respectifs, c’est vrai. Maintenant, on peut penser que lorsqu’ils vont jouer l’un contre l’autre dimanche, les schémas tactiques seront différents. Je pense que Jo jouera mieux. Il faut qu’il reste concentré, travaille sur son service, sa qualité de jeu. On va tout faire pour cela d’ici à dimanche. Ce sera un match très difficile, mais Jo connaît bien la Coupe Davis.

Comment Llodra et Benneteau peuvent-ils remporter le point du double Samedi en double, contre les Bryan qui sont la meilleure équipe du monde ?
Guy Forget : Ce sera chaud bouillant et très serré. En double, une saute de concentration et en 45 secondes un set peut partir à la casserole. Le vent risque également de rendre les choses plus aléatoires. Je ne pense pas que les Bryan puissent passer au travers d’un match de cette importance. La capacité des joueurs à gérer leurs émotions, leur frustration sera capitale. Je vais essayer de booster Mika (Llodra) et Julien (Benneteau) au maximum pour qu’ils aient une attitude de vainqueurs. A mon avis, ils ont l’un et l’autre toutes les armes pour terrasser cette équipe.

La France est-elle en ballottage favorable ou défavorable ?
Guy Forget : Le double va être capital. Un point partout après la première journée, c’était prévisible. Mais qu’il s’agisse d’un premier tour ou d’une finale, cela se jouera sur un coup de dés.

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L’Espagne fait le break
6/04 16h09 - Tennis, Coupe Davis


Après deux simples, l’Espagne mène déjà 2-0 face à l’Autriche en quarts de finale de la Coupe Davis. Andreas Haider-Maurer n’a pas pesé bien lourd face à David Ferrer ce vendredi (6/1 6/3 6/1).

Résultats :
Almagro (Esp) - Melzer (Aut) 6/2 6/2 6/4
Ferrer (Esp) - Haider-Maurer (Aut) 6/1 6/3 6/1

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Darcis et Rochus font le job


La Belgique mène 2-0 en Grande-Bretagne dans son match comptant pour le 2e tour du groupe 1 de la zone Euro-Afrique de la Coupe Davis, à la suite de la victoire 3-6, 6-4, 7-6 (9/7), 6-4 d'Olivier Rochus (ATP 59) face à Daniel Evans (ATP 344) dans le second simple disputé à la Braehead Arena de Glasgow.

Plus tôt dans la journée, Steve Darcis (ATP 68) avait offert le premier point à la Belgique en battant dans le match d'ouverture Josh Goodall (ATP 253).

Le Liégeois, 68ème mondial, a battu en match d'ouverture Josh Goodall, 253e joueur mondial, en quatre sets: 6-7 (2/7), 6-3, 6-4 et 6-4. Dans la première manche, même si chaque adversaire réussit à conserver son service jusqu'au jeu décisif, l'avantage se porta plutôt du côté britannique. N'ayant rien à perdre et s'appuyant sur un bon premier service, Goodall obtint même 3 balles de set dans le 10e jeu mais Darcis les sauva toutes. Fort tendu pour son entrée en matière le Belge n'eut pas droit au chapitre dans le tie-break (7/2).

Il fallut attendre le 8e jeu de la 2e manche pour que la rencontre ne bascule en faveur de la Belgique. Darcis profitait de sa 5e balle de break pour prendre le service de Goodall pour la première fois dans le match et s'envoler vers le gain du set. Des breaks d'entrée dans les deux manches suivantes mirent le N.2 belge sur du velours, concluant la partie au terme de près de trois heures de jeu.

La seconde rencontre de la journée verra Olivier Rochus, 59ème mondial, affronter Daniel Evans (ATP 344). Le vainqueur de cette rencontre disputera du 14 au 16 septembre les barrages pour la montée au sein du Groupe mondial.

Mené dans le 1er set, Olivier Rochus est parvenu à revenir à un set partout. La 3e manche, indécise, allait se décider au tie break. Le numéro un belge a dû écarter deux balles de set dans le tie break, avant de s'adjuger la manche sur sa 1e balle de set.

Distancé 4-2 dans le 4e set, Rochus remontait son adversaire pour finalement conclure sur sa 1e balle de match, permettant ainsi à la Belgique de boucler cette 1e journée avec un avantage de deux points.

La rencontre se poursuivra samedi avec le double, et les deux derniers simples dimanche. Le vainqueur de ce duel belgo-britannique disputera du 14 au 16 septembre les barrages pour la montée au sein du Groupe mondial

A la veille de l'Ultime Journée de ces 1/4, TOUT reste à faire !!!
Avantage USA face à la France, Avantage Tchéquie face à la Serbie, Avantage Espagne face à l'Autriche et Avantage Argentine face à la Croatie.

Dans le Groupe Mondial I, Avantage Belgique face aux britanniques.
Ca passe pour l'Australie et pour Israël !!

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Tennis - Davis
Les Bryan implacables


Les frères Bob et Mike Bryan ont largement dominé (6-4, 6-4, 7-6 [4] en 2h07') Michaël Llodra et Julien Benneteau. Les Etats-Unis mènent donc 2-1 dans ce quart de finale contre la France.

Si vous passez le permis de conduire, vous pouvez regarder le double entre Julien Benneteau/Michaël Llodra et les Bryan pour visualiser le sens unique ! Pendant 2h07' et une défaite (6-4, 6-4, 7-6 [4]), les Français ne voient jamais la lumière et doivent attendre 1h51' de match à 5-4 au troisième set pour marquer trois points sur le service des Américains. La complémentarité et les automatismes sont les piliers de la terre battue et les numéros 1 mondiaux en double personnalisent à merveille la discipline.

Au filet, les jumeaux se démultiplient, brouillent les cartes en permanence avec des interceptions parfaites et ne ratent rien. En retour, ils ne donnent pas de points gratuits et au service, ils varient en permanence. Seul le doute peut enrailler la machine. Avec des breaks au premier jeu des deux premiers sets, ils peuvent regarder l'avenir serein. Tendus, les Français n'y arrivent pas. Après quatre minutes, une double faute de Michaël Llodra donne le ton et le break aux USA. Après trente-huit minutes et un set, les Bleus comptabilisent cinq points sur le service adverse. Après quarante quatre minutes, Julien Benneteau lâche son service sur quelques volées approximatives.

Les Américains se trouvent les yeux fermés, les Français se cherchent dans les tréfonds de leur manque d'automatismes et sous le poids de la pression. Bob et Mike Bryan donnent une leçon, Julien Benneteau et Michaël Llodra subissent. Face à la solidité adverse, seule l'excellence peut les sauver. Mais rien ne va et aucune balle de break ne se pointe. Ils tentent de percer en force, ils se prennent un mur au filet. Leurs volées ne claquent pas.

La petite étincelle n'arrive jamais. Même le mini-break à 2-1 au tie-break ne perturbe pas les protégés de Jim Courier, tranquillement assis sur sa chaise. A 34 ans, les Bryan en ont vu d'autres et enchaînent quatre points. Une bonne première balle et le tour est joué. Synchros jusque dans la victoire, Mike et Bob ajustent leur petit saut et se frappent la poitrine. C'est simple et implacable. Avec les Bryan, c'est aussi simple que 1+1=2...

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Tennis - Davis
Forget appelle «à la révolte»


Guy Forget est remonté à bloc et ne mâche pas ses mots. Le capitaine de l'équipe de France met ses joueurs devant leurs responsabilités avant de disputer dimanche (11h00) les deux derniers simples.

« Guy Forget, vous sembliez très remonté après la défaite du double...
J'étais énervé à la fin du match d'être mené 2-1. J'ai un peu la rage. Il y a encore une journée. On a nos balles, notre surface, notre public, on va la jouer et la gagner la journée de demain (dimanche). On va booster les troupes ce soir (samedi). Les meilleurs l'ont emporté sur le papier. Jo (Tsonga) devait battre Harrison, Isner est mieux classé que Gilles (Simon) et les Bryan devaient battre Mica (Llodra) et Bennet (Benneteau). La logique a été respectée, qu'elle le soit demain et gagnons ces deux points de simple.

Dans quel état d'esprit êtes-vous à 2-1 contre vous ?
Jo est notre leader, il est 6e mondial, il souhaitait jouer contre Isner sur terre battue, joue le match et gagne. Pareil pour Gilles. On a tous des devoirs et des responsabilités. Demain (dimanche), on va les prendre nos responsabilités. Sur le terrain, j'attends de leur part une attitude, une qualité de jeu, des bons choix et une victoire. On ne va pas dire que c'est l'exploit du siècle si Jo bat Isner ! Si Gilles joue à 2-2 contre Harrison, est-ce que Gilles Simon, 13e mondial, ne peut pas battre Ryan Harrison, chez lui à dix minutes d'où il a grandi, face à un mec de 20 ans et 66e mondial ? Les deux matches de demain, on va les jouer et les gagner. Je n'envisage pas la défaite une seule seconde ce soir et c'est ce que je vais leur dire avec encore plus d'énergie et de conviction (sourires) !

Qu'attendez-vous de vos joueurs lors des deux derniers simples ?
Jusque-là, la logique a été respectée, j'ai donc envie de me dire que la victoire de Jo et celle de Gilles seront aussi logiques. Sinon on n'a pas notre place en demi-finale. On nous a vendu les Mousquetaires il y a quatre ans. Quatre ans plus tard, on est face à nous-mêmes et face à des joueurs qui sont à notre portée. Ce n'est pas Nadal non plus, allons les battre. On est sur notre surface, avec nos balles, notre public. Si on ne gagne pas - ce que je n'envisage pas une seule seconde - c'est qu'on n'a pas notre place et qu'on n'est pas assez bons. On fera un constat. Pour autant, je suis gonflé à bloc ce soir que ce soit dit. J'ai le droit et même le devoir en tant que sélectionneur d'appeler à la révolte. Aux armes, citoyens ! Faisons-nous respecter demain sur le terrain, chez nous !

Quelle sera la clé du match pour Jo-Wilfried Tsonga face à John Isner ?
La capacité de bien servir dans la durée sera importante. Jo (Tsonga) a d'autres arguments à faire valoir que Gilles (Simon) : son punch au service notamment. J'imagine qu'il va poser beaucoup de problèmes au retour à Isner. Quand Jo passera sa première, il va se décaler en coup droit et le faire voyager. Isner se déplace moins vite que Harrison, Jo va engranger des points, mais il faut qu'il tienne son service coûte que coûte. Tant qu'on tient nos jeux de service et qu'on arrive au tie-break, on se dit que tout est possible. Je ne peux pas imaginer Jo faire deux breaks par set, cela n'arrivera pas. S'il en fait un de temps en temps, ce sera très bien. On risque donc d'arriver sur des tie-breaks. John Isner va jouer en trois coups de raquette. Jim (Courier, le capitaine américain) va lui dire : rentre lui dedans, fais un décalage coup droit, pilonne lui le revers, prends le de vitesse. Il faudra que Jo joue dans ce même registre. Ca ne sera pas un match typique de terre battue. J'espère que l'expérience, le public, la longueur du match vont jouer en faveur de Jo, mais Isner joue très bien. Ce sera un gros match, un match de poids lourds. Ce sont des gros cogneurs, des joueurs surpuissants qui vont régler ça entre hommes. »

J'aime bien la réaction de Guy, faut les secouer de temps en temps ces garçons et les mettre face à leurs responsabilités en luttant à tout prix contre ceux qui s'installent dans une sorte de "confort" bien tranquille !!!!!!

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R. tchèque - Serbie : 2-1


Samedi à Prague, le double Berdych/Stepanek a permis à la République tchèque de virer en tête en s'imposant face à Nenad Zimonjic - Ilija Bozoljac (6-4, 6-2, 7-6[4]). Vendredi, Tomas Berdych avait ouvert le quart de finale contre les Serbes par une victoire contre Viktor Troicki. Mais Janko Tipsarevic avait ensuite réagi face à Radek Stepanek au terme d'un match qui avait duré plus de cinq heures (9-7 dans la dernière manche) mettant les deux équipes à égalité.

Les résultats :
Berdych (RTC) bat Troicki (SER) : 6-1, 6-2, 6-1.
Tipsarevic (SER) bat Stepanek (RTC) : 5-7, 6-4, 6-4, 4-6, 9-7.
Stepanek/Berdych (RTC) - Zimonjic/Bozoljac (SER) : 6-4, 6-2, 7-6[4]

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Espagne - Autriche : 2-1


Mené 0-2, l'Autriche a cependant réagi samedi à Castellon. Le double emmené par Alexander Peya et Oliver Marach est contre toute attente venu à bout de Marc Lopez et Marcel Granollers. Vendredi à Castellon, David Ferrer et Nicolas Almagro avaeint expédié leurs adversaires, Andreas Haider-Maurer et Jurgen Melzer. Ils s'étaient tous les deux imposés en trois manches.

Les résultats :
Ferrer (ESP) bat Haider-Maurer (AUT) : 6-1, 6-3, 6-1.
Almagro (ESP) bat Melzer (AUT): 6-2, 6-2, 6-4.
Peya/Marach (AUT) bat Lopez-Granollers (ESP) : 3-6, 6-4, 6-4, 7-6[12].

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Argentine - Croatie : 2-1


Samedi, le double entre l'Argentine et la Croatie a de nouveau donné lieu à un thriller. David Nalbandian et Eduardo Schwank ont fini par s'en sortir et l'Argentine mène désormais 2-1. A Buenos Aires vendredi, la Croatie avait marqué le premier point après la victoire de Marin Cilic sur David Nalbandian au terme d'un marathon de 5h09'. Juan Martin Del Potro, un temps incertain à cause de maux d'estomac et de nausées, avait cependant corrigé le tir par la suite face à Ivo Karlovic.

Les résultats :
Cilic (CRO) bat Nalbandian (ARG) : 5-7, 6-4, 4-6, 7-6[2], 6-3.
Del Potro (ARG) bat Karlovic (CRO) : 6-2, 7-6[7], 6-1.
Nalbandian/Schwank battent Cilic/Karlovic 3-6, 7-6[6], 6-3, 6-7[6], 8-6

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Le double pour les Britanniques


Grâce à sa victoire dans le double, la Grande-Bretagne est revenue à 1 point à 2 face à la Belgique lors de la deuxième journée du 2e tour de la zone Europe-Afrique de la Coupe Davis à la Braehead Arena de Glasgow.

David Goffin et Ruben Bemelmans, associés, se sont en effet inclinés face à l'expérimentée paire de double composée de Colin Fleming et Ross Hutchins, en quatre manches: 4-6, 7-5, 6-3 et 6-4, après un peu plus de 3 heures de jeu.

Les deux jeunes belges n'ont pas démérité, faisant même douter leurs adversaires en empochant le premier set. Ils forcèrent presque le jeu décisif dans la 2e manche, mais durent ensuite reconnaître la maîtrise des solides Britanniques, classés en double ATP 25 pour Fleming, et ATP 30 pour Hutchins.

Vendredi, Steve Darcis (ATP 68) avait battu Josh Goodall (ATP 253) en quatre sets: 6-7 (2/7), 6-3, 6-4 et 6-4 et Olivier Rochus (ATP 59) avait ensuite apporté le deuxième point à la Belgique en prenant la mesure de Daniel Evans (ATP 344), également en quatre manches: 3-6, 6-4, 7-6 (9/7) et 6-4.

Dimanche, à partir de 14h00, se disputeront les deux derniers simples, qui mettront aux prises, dans l'ordre, Goodall à Rochus et Evans à Darcis. La Belgique a encore besoin d'un succès pour s'assurer le droit de disputer les barrages pour la montée au sein du Groupe mondial, du 14 au 16 septembre.

Ca va le faire, ALLEZ !!!!

Qualification pour les 1/2 des USA .... Qualif' aussi de l'Espagne ... Qualifs' également de la Tchéquie et de l'Argentine !