ACTU FOOT DIVERSE - 4

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Foot - POR - 9e j.
Porto met la pression sur Benfica


Benfica, qui reçoit Olhanense samedi, sait ce qu'il doit faire : gagner. En effet, le club de Lisbonne est deuxième derrière un Porto qui ne chôme pas. Ce vendredi soir, les Dragons ont battu Paços de Ferreira (3-0) en match avancé de la 9e journée. Avec Guarin, Moutinho ou encore James sur le banc, Porto a mis du temps à débloquer la rencontre. C'est d'ailleurs sur un but gag qu'il a ouvert le score, le centre d'Alvaro Pereira étant dégagé par Luisinho dans les jambes de Melgarejo qui a envoyé le ballon dans ses filets (45e). A la 64e, trois joueurs sortis du banc ont mis les leurs à l'abri : Moutinho a décalé James dont la frappe repoussée par Cassio a été reprise par le jeune Brésilien Kléber. A la dernière minute, Kléber n'a pas pu contrôler un centre d'Alvaro Pereira mais a finalement permis à Moutinho d'enfoncer le clou. Invaincu après neuf journées, Porto possède trois points d'avance en tête du Championnat. Pour le moment...

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Foot - ARG
Deux amicaux Boca-River en janvier


Descendu en deuxième division argentine, River Plate va pouvoir affronter son grand rival de Boca Juniors lors de deux matches amicaux. Le premier superclasico se jouera le 25 janvier 2012 à Resistencia, ville de la province del Chaco. Le second aura lieu le 29 janvier au Malvinas Argentinas de Mendoza.

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Foot - ANG - 10e j.
Arsenal, confirmation attendue


En regain de forme depuis quinze jours, Arsenal va passer un véritable test samedi (13h45) à Chelsea. Focus.

Les enjeux
- Déjà distancé par Manchester City, qui compte six points d'avance après neuf journées, Chelsea n'a pas le droit à l'erreur contre Arsenal s'il veut garder une infime chance de continuer à titiller les clubs de Manchester, notamment United, deuxième, une unité devant les Blues.
- Pour Arsenal, les enjeux sont différents. Après un début de saison catastrophique, dont la déroute (2- contre Manchester United, les Gunners se sont ressaisis et remontent tranquillement au classement. Dix-septièmes mi-septembre, les Gunners ont grappillé dix places depuis. Ils sont revenus à deux points du sixième, Liverpool.

La forme
- Chelsea a connu un sérieux coup d'arrêt le week-end dernier contre les Queens Park Rangers, puisqu'ils se sont inclinés (0-1) contre Taarabt et sa bande, alors qu'ils restaient sur une série de trois victoires de suite en Premier League. Ils ont retrouvé le goût de la victoire en milieu de semaine contre Everton, en League Cup (2-1).
- Arsenal, qui a déjà perdu à quatre reprises en Championnat, a enchaîné les résultats positifs ces dernières semaines. Les Gunners restent sur quatre succès d'affilée. Deux en Premier League, contre Sunderland (2-1) et Stoke City (3-1), un en Ligue des champions, contre Marseille (1-0), et un dernier mardi contre Bolton (2-1) en League Cup.

Les joueurs
- Ramires est entièrement remis de sa blessure au genou survenue contre Everton il y a quinze jours et postule pour une place dans le squad. Hilario, le gardien numéro 2, ne souffre plus du dos, mais il est tombé malade. Etant donné que le numéro 3, Ross Turnbull est suspendu, Villas-Boas a convoqué trois gardiens : Petr Cech, Rhys Taylor et Jamal Blackman. A l'exception de Michael Essien, absent de longue date, tous les joueurs sont aptes.
- Victime de crampes contre Bolton, Thomas Vermaelen est remis et postule pour une place de titulaire. A droite, Carl Jenkinson, qui s'était blessé contre Marseille, a repris l'entraînement, mais Arsène Wenger ne sait pas encore s'il va faire jouer son jeune latéral droit, remplaçant attitré de Bacary Sagna.

La phrase :
«Nous allons jouer deux matches de coupe en quelques jours. Contre Chelsea puis contre Marseille mardi, où nous aurons l'occasion de nous qualifier pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions. Chelsea, c'est un match très important pour nous. La seule chance que nous avons pour gagner, c'est de nous concentrer sur notre performance et de bien jouer.» Arsène Wenger.

La stat : 0
Comme le nombre de défaites de Chelsea à Stamford Bridge depuis le début de la saison. En sept rencontres toutes compétitions confondues, les Blues se sont imposés six fois et ont concédé un nul contre Fulham (0-0).
A.D.

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Foot - ANG - 10e j.
Arsenal retrouve de l'éclat


Sur une pente ascendante, Arsenal a infligé à Chelsea sa première défaite à domicile de la saison (3-5, triplé de Van Persie). Manchester United a tranquillement géré son match face à Everton (1-0).

Au tableau d'honneur de ce Chelsea - Arsenal (3-5) de gala, il y avait un choix à faire, une logique à privilégier. Y épingler les prouesses des attaquants des deux camps, ou y clouer au pilori les grossières erreurs défensives qui ont émaillé ce derby londonien du samedi. En ces heures agitées en Premier League, la pensée positive prévaudra. Surtout pour Arsenal qui, après des mois difficiles, reprend de flamboyantes couleurs rouges, alignant sa 5e victoire d'affilée toutes compétitions confondues. Arsène Wenger avait déclaré qu'il saurait, à l'issue de cette rencontre, si ses hommes pourraient batailler avec les ténors cette saison. Désormais sixièmes, à trois points de leur adversaires du jour, ces derniers l'ont aidé à y voir plus clair. Et plus haut.

Plus haut, certes, mais en corrigeant presto les grossièretés défensives qui ont compliqué la vie des Gunners ce samedi. Arsène Wenger n'a sans doute guère goûté les absences de Mertesacker, au marquage de Terry sur le 2e but de Chelsea (44e, 2-1), ou la relance ratée de Santos (80e, 2-2), qui a permis à Mata de remettre son camp dans le sens du vent. Ceci dit, le constat valait tout autant pour les hommes de José Vilas-Boas, qui n'ont pas reconnu leurs adversaires au retour des vestiaires. Plus incisif et volontaire, Arsenal a imposé son rythme en deuxième période, et en est sorti vainqueur au mérite. Robin van Persie, déjà auteur de l'égalisation à la 36e minute sur une passe de Gervinho, a soigné ses stat's du droit (85e) et du gauche (90e+2) pour atteindre le 10/10 (10 buts en 10 matches de Championnat). Une note référence pour une victoire qui l'est tout autant, de bon augure avant la réception mardi de ... Marseille en Ligue des champions.

United sans encombres
Le week-end dernier, c'était à Manchester, lors d'un autre derby, que le festival de buts était programmé (6-1). Mais ce samedi, il n'était pas tant question de savoir si le champion en titre se remettrait de sa cuisante correction contre City, mais plutôt qui en ferait les frais dans la compo de départ. Réponse de Sir Alex : Nani et Rio Ferdinand mis au banc. Ceci étant, les Red Devils ont donc pris la mesure d'Everton (1-0) pour rester dans le tempo de leurs rivaux, qui accueillent Wolverhampton. Un but rapide de Javier Hernandez (19e), servi par Patrice Evra, a mis les hommes de Sir Alex en orbite, et ces derniers n'ont véritablement tremblé que lorsque le coup-franc de Leighton Barnes a heurté leur barre transversale en fin de première période. Trois points bons pour le moral, c'était capital. A.-S.B

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Foot - ANG - Arsenal
«Absolument fantastique»


Arsène Wenger (entraîneur d'Arsenal, au micro de Sky Sports) : «C'était absolument fantastique à voir. Après la pause, nous avons complètement dominé le match et nous avons eu occasion sur occasion. Nous avons serré le jeu au milieu. Dans l'ensemble, nous avons montré de la qualité et aussi de la force mentale car être mené juste avant la mi-temps par une équipe comme Chelsea et revenir n'était pas facile. Nous avons fait coup double en gagnant un grand match à l'extérieur et en le faisant avec classe. C'est le genre de football que nous voulons jouer. Des erreurs défensives comme celles que nous avons faites en première mi-temps, on peut s'en débarrasser. Mais si on n'avait pas de potentiel devant, ce serait plus difficile à résoudre. Il faut enchaîner et nous reconcentrer pour mardi car nous avons un autre gros match à jouer contre Marseille». (AFP)

BRAVO A EUX !!!!!

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Foot - L2 - 13e j.
Le Mans sort du rouge


Le Mans a signé samedi à domicile son deuxième succès de la semaine contre Boulogne (1-0) et n'est plus relégable (16e). Le déclic ?

Quelle belle semaine ! A nouveau impeccable au MMArena en Coupe de la Ligue, mercredi face à Rennes (0-0 ap, 4 tab à 1, troisième victoire à domicile dans la compétition), Le Mans a enfin signé dans son stade une deuxième victoire en Championnat face à Boulogne-Sur-Mer, samedi après-midi (1-0), et n'est plus relégable (16e). Les Boulonnais qui restaient sur deux victoires consécutives depuis l'arrivée sur le banc de leur nouvel entraîneur Pascal Plancque, ont été cueillis dans le temps additionnel alors qu'ils avaient profité de la fatigue mancelle pour se créer les meilleures situations dans la dernière demi-heure par Allart (61e), Ducatel (70e) et Soumaré (81e).

Le héros du jour se nomme Kervens Belfort, le jeune (19 ans) attaquant international haïtien du Mans. Alors qu'il avait pêché plus tôt par gourmandise en tentant sa chance alors qu'un centre s'imposait (58e), il est rentré depuis son aile droite pour enrouler une merveille de frappe du gauche dans le petit filet de Gurtner, le portier nordiste, sur l'un des rares ballons d'attaque des Manceaux en fin de match (90e+2).

Boulogne perd une place
«J'étais très triste des trois défaites concédées ici (en Championnat), et j'ai dit aux joueurs que ce n'était pas possible de faire ça à nos supporters, à nos familles. On s'est bagarré jusqu'au bout. C'est bien» : Arnaud Cormier, le coach du Mans FC pouvait se monter soulagé. Pour la première fois de la saison, son équipe enchaîne deux succès. Ajouté au nul (1-1) obtenu le week-end dernier à Reims, le leader d'alors, la série mancelle ressemble à un déclic et annonce, peut-être, deux derniers tiers de Championnat plus riants. Un renouveau à confirmer la semaine prochaine chez un autre gros mal parti : Monaco, la lanterne rouge. Boulogne, tout près d'engranger son 7e point sur 9 possibles en trois matches perd une place (13e). -Rédaction

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Foot - ITA - Fiorentina
Kharja mis à l'amende


Houssine Kharja, milieu de la Fiorentina, a été sanctionné financièrement par son club pour ses multiples voyages à Milan. Le capitaine du Maroc, arrivé l'été dernier de l'Inter Milan, effectue trois allers-retours par semaine vers la capitale lombarde pour y voir sa famille. «Nous avons découvert cela jeudi, a raconté l'entraîneur Sinisa Mihajlovic. Bien sûr nous sommes tous énervés, et nous lui avons infligé une amende selon notre règlement interne. C'est un problème parce que cela met en cause le professionnalisme. Le joueur a quelques problèmes familiaux, mais à ce niveau il faut mettre le travail au premier plan.» (Avec AFP)

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Foot - ANG - C.Ligue
Chocs en stock


Arsenal et Manchester City s'affronteront dans le choc des quarts de finale de la Coupe de la Ligue anglaise, qui se joueront lors de la semaine du 28 novembre. Liverpool se rendra à Chelsea pour un autre choc qui promet !

Le tirage au sort
Arsenal - Manchester City
Chelsea - Liverpool
Manchester United - Crystal Palace (D2)
Cardiff (D2) - Blackburn

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Foot - ANG - 10e j.
City met le bleu de chauffe


Auréolé de son large succès contre Manchester United (6-1), Manchester City a bataillé pour venir à bout de Wolverhampton (3-1). Dzeko, l'homme en forme, a encore marqué. Kompany a été expulsé.

L'ADN de Manchester City est double. Spectaculaire, comme lors de son retentissant succès lors du derby mancunien la semaine passée (6-1) ou face à Aston Villa (4-1), l'équipe de Roberto Mancini sait également se retrousser les manches et être un monstre de sang-froid. Face à Wolverhampton (3-1), les Citizens ont fait le boulot comme contre Villarreal en C1 (2-1) : laborieux mais vainqueurs. Ainsi, ils ont conservé leurs trois points d'avance sur Manchester United. Après avoir fait tourner en Coupe de la Ligue face aux... Wolves en milieu de semaine (5-2), le technicien italien a aligné son onze de gala contre cette même équipe, même si un match à Villarreal en Ligue des champions s'annonce mercredi. Nasri, Silva, Agüero et Dzeko ont ainsi débuté une rencontre qui a été d'un faible niveau en première période.

Kompany manquera le match à QPR
Sûrement bougés par Mancini dans l'intimité des vestiaires, les Blues de Manchester se sont réveillés après la pause. Ils ont surtout profité d'une énorme bévue d'Hennessey, le gardien de l'équipe adverse, qui n'a pas su gérer un dégagement face à Agüero. L'Argentin a contré le ballon et Dzeko a pu marquer tranquillement (52e). Avec quatre buts et une passe décisive lors des trois derniers matches, l'attaquant bosnien est l'homme en forme à City. L'Espagnol Silva est également chaud en ce moment. Sa frappe repoussée par Hennessey est tombée dans les pieds de Kolarov qui a permis aux siens de faire le break (67e) et de ne pas être inquiétés malgré la réduction du score sur penalty de Hunt (75e) sur lequel Kompany a été expulsé directement. La semaine prochaine, City (qui a marqué une troisième fois par Johnson, sur un service de Touré) ne pourra pas compter sur son défenseur international belge chez les QPR. Mais son effectif, taillé pour le titre après avoir notamment marqué 24 fois lors des six derniers matches, devrait pouvoir supporter ce petit contretemps. - C.O.

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Foot - ALL - 11e j.
Le Bayern remet les gaz


Le Bayern s'est bien remis de sa défaite contre Hanovre en étrillant Nuremberg (4-0). Schalke 04, vainqueur d'Hoffenheim (3-1), passe deuxième.

Dix buts en une semaine. Quand le Bayern Munich doit se remettre d'une petite défaite en Championnat (1-2) contre Hanovre, il met le paquet. Ingolstadt en Coupe mercredi (6-0) et Nuremberg ce samedi (4-0) en ont donc fait les frais. Dans ce derby de Bavière, en vérité, les hommes de Dieter Hecking n'ont jamais vraiment existé, Franck Ribéry et les siens dominant leurs sujets dans tous les champs du jeu. Une prestation de leader, entamée sur les chapeaux de roue grâce à Mario Gomez (2e) de la tête, poursuivie sur une frappe des 25 mètres de Schweinsteiger (19e), emballée d'un tir rasant de Ribéry (39e) et conclue sur le doublé de Gomez (68e).

Mais attention, le leader a un nouveau dauphin ce samedi. Auteur du nul sur la pelouse de Wolfsburg (1-1), le Borussia Dortmund cède sa place à Schalke 04, qui a pris la mesure, à domicile, d'Hoffenheim (3-1). L'équipe d'Huub Stevens se positionne de journée en journée comme le rival numéro un des Bavarois dans la course au titre. Comme Klaas-Jan Huntelaar confirme son statut d'outsider de choix de Mario Gomez au classement des buteurs (10 buts).

Le Néerlandais a signé le doublé salvateur en fin de rencontre (73e, s.p., 76e.) La troisième victoire d'affilée pour la formation de Gelsenkirchen, qui se maintient à quatre longueurs du Bayern. Battu sur les terres du Borussia Mönchengladbach (2-1), Hanovre, quant à lui, dégringole à la 6e place. Son bourreau du jour s'appelle Marco Reus, le jeune milieu offensif et néo-international, auteur d'un doublé... Voilà qui devrait encore plus titiller le chéquier de Karl-Heinz Rummenigge. A.-S.B

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Foot - ANG - 10e j.
Liverpool déroule


Auteur d'une belle série de six matches consécutifs sans défaite en Championnat, Liverpool remonte bien au classement et pointe à la cinquième place de la Premier League en attendant la rencontre entre Tottenham et QPR de dimanche. Samedi soir, les Reds s'inquiétaient de l'état de santé de Luis Suarez, touché lors du match de Coupe de la Ligue gagné à Stoke (2-1). Incertain jusqu'au dernier moment, l'attaquant uruguayen a été très précieux face à un WBA privé de sa star Shane Long (2-0). Il a d'abord obtenu un penalty transformé par Adam (9e) avant de servir parfaitement Carroll à la 45e pour le but du K.-O. Downing a touché du bois en toute fin de match, pour le 10e poteau de Liverpool en autant de journées ! A noter que Pepe Reina, qui disputait son 162e match de Premier League de suite, n'a pas du tout été inquiété. - C.O.

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Foot - ITA - 10e j.
Grand spectacle en Serie A


La Juventus, leader de la Serie A, s'est imposée chez l'Inter Milan (2-1). Elle possède 2 points d'avance sur l'AC Milan qui a battu la Roma (3-2) au cours d'une journée trépidante.

Il n'y a pas qu'en Angleterre où les buts pleuvent et les matches font frissonner de plaisir ! La Serie A n'est pas en reste et les fans de football italien ont eu le privilège d'assister à deux très grands matches ce samedi. La Juventus, leader du Championnat, s'est imposée chez une Inter qui n'avance plus (2-1). La première période a été passionnante avec pas moins de 21 tirs ! Et, à ce petit jeu, c'est Turin qui s'est montré le plus adroit, Vucinic étant présent pour reprendre un second ballon suite à un tir de Matri (12e) puis Marchisio faisant fructifier une jolie combinaison avec ce même Matri (33e). Entretemps, Maicon avait été bien trouvé par Sneijder et avait égalisé d'un coup de canon sous la barre (28e). Le Brésilien, très actif, a bien failli faire une passe décisive pour Pazzini mais la tête de l'Italien a terminé sur la barre (32e). Privé de Julio César et de Motta, l'Inter n'a pris que quatre points lors de ses cinq dernières rencontres. En cas de succès de Bologne et Novare dimanche, elle sera relégable...

Ibrahimovic a marqué un doublé contre la Roma.
Si l'Inter va mal, son voisin de l'AC Milan se porte bien. Il est sorti vainqueur de son difficile déplacement chez la Roma (3-2), son portier Abbiati ayant effectué un match magnifique, stoppant plusieurs tentatives d'Osvaldo (71e, 85e) ou de Pjanic (58e). Le club lombard n'a eu besoin de cadrer que trois tirs pour marquer trois fois ! Les Milanais ont montré leur suprématie aérienne, Zlatan Ibrahimovic (photo Reuters) inscrivant un doublé de la tête (17e, 78e) et Nesta marquant de la sorte suite à un corner de Robinho à la 30e. Passionnant, le match a été chaud sur le terrain puisque Boateng et l'entraîneur Max Allegri ont été expulsés par l'arbitre. Après quatre victoires de suite en Serie A, le Milan est à deux points du leader turinois.

Derrière, Naples lâche prise
Mis très tôt sur les bons rails avec un but signé Cavani après 29 secondes de jeu, Naples s'est finalement incliné à Catane (1-2). Le Napoli, qui n'a pris que quatre points lors des quatre derniers matches, a été plombé par l'expulsion de Santana à la 43e. Juste avant, les joueurs locaux étaient revenus au score par Marchese. Bergessio a même donné l'avantage à Catane rapidement de la tête (48e). Buteur mercredi contre la Lazio (1-1), l'ancien Stéphanois permet à son équipe de pointer à la sixième place, avec une seule défaite au compteur !

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Foot - POR - 9e j.
Benfica souffre mais gagne


Mis sous pression par le succès de Porto vendredi soir contre Paços de Ferreira (3-0), le Benfica Lisbonne s'est imposé dans la douleur face à Olhanense (2-1). Rodrigo Moreno, attaquant des Espoirs espagnols formé par le Real, a inscrit un doublé. Bien trouvé par l'excellent Gaitan dès la 25e seconde de jeu, il a encore trouvé le chemin des filets sur une tête à la 13e. Mais les Aigles, qui avaient aligné une équipe bis en vue de la C1, se sont vus trop beaux et ont souffert, Wilson Eduardo réduisant le score dès le retour des vestiaires (47e) et Olhanense se montrant dangereux jusqu'à la fin de la rencontre.

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Foot - BRE
Neymar fait exploser l'Atlético-PR


Muricy Ramalho, l'entraîneur de Santos, a déclaré vendredi que Neymar serait «le meilleur joueur du monde» lors de l'été 2014 qui verra le Mondial se disputer au Brésil. En attendant, l'attaquant international brésilien de 19 ans multiplie les bonnes performances dans le Brasileirao même s'il est sous la menace d'une suspension de six matches après avoir applaudi ironiquement l'arbitre le 13 octobre dernier face à l'Atlético Mineiro. Ce samedi, il a carrément inscrit un quadruplé, le tout premier de sa carrière, lors de la victoire de Santos face à l'Atlético-PR (4-1). Mais son club n'est que neuvième, payant son mauvais début de saison.

Dans la lutte pour le titre, Botafogo et Fluminense ne lâchent rien. Le club à l'étoile s'est imposé contre Cruzeiro grâce à un but du "Loco" Abreu (1-0) pour revenir à hauteur du deuxième, les Corinthians. Flu, lui, se trouve deux points derrière malgré son succès à Ceara (2-1). Rafael Sobis, ancien espoir brésilien qui n'a pas percé lors de son passage au Betis, a inscrit un doublé.

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Foot - ESP - 11e j.
Barça et Real ne lâchent pas


Mis sous pression par le large succès du Barça contre Majorque (5-0, triplé de Messi), le Real Madrid s'est imposé chez la Real Sociedad grâce à Higuain (1-0).

Dans toute l'Espagne, le sujet de la semaine était le mutisme récent de Lionel Messi. L'Argentin, qui n'avait plus marqué depuis trois matches avec Barcelone, a fait taire tout le monde en inscrivant un triplé en seulement trente minutes contre Majorque (13e, 21e, 29e). Avec treize réalisations en dix rencontres de Liga jouées, il domine le classement des buteurs. Face aux insulaires, Guardiola avait décidé de laisser Xavi dans les tribunes et de mettre Iniesta, Puyol, Fabregas ou encore Piqué sur le banc. Pour le deuxième match de suite, le jeune Cuenca a donc été titularisé et il a été très bon ! A l'origine de l'action qui a mené au penalty de la 13e, il a bien décalé Adriano à la 21e avant que le Brésilien ne trouve Messi dans l'axe. L'ailier de 20 ans, passé par l'Espanyol lorsqu'il était enfant et prêté à Sabadell l'an passé, a ensuite marqué son premier but avec le Barça à la 50e, bien lancé par Thiago Alcantara. Passeur sur l'une des réalisations de Messi, Dani Alves a terminé le travail catalan d'une frappe surpuissante en lucarne (90e). Barcelone, qui n'a plus encaissé de but depuis 787 minutes toutes compétitions confondues, n'a cependant pas pu distancer le Real Madrid.

Higuain a marqué contre la Real Sociedad.
La Maison blanche s'est en effet imposée chez la Real Sociedad (1-0). Sans Benzema, Kaka, Khedira ni Marcelo, qui ont commencé sur le banc, le club de la capitale a été soporifique à Anoeta. Mais lorsque l'équipe de Mourinho n'arrive pas à développer son jeu, elle gagne quand même et prouve qu'elle peut rivaliser avec le Barça cette saison. Le salut est encore venu d'Higuain qui a piqué son ballon au-dessus de Bravo après une ouverture de Coentrao (8e, photo Reuters). Entré en cours de jeu, le Français Griezmann aurait pu marquer de loin mais Casillas a sauvé le coup à la 66e. A voir l'immense joie de Mourinho à la fin de la rencontre, on peut penser que ce succès a vraiment été arraché de haute lutte.

Feghouli se montre enfin à Valence
Dans les autres rencontres de la soirée, Valence a vu Sofiane Feghouli trouver (enfin) le chemin des filets. Et à deux reprises ! Arrivé de Grenoble lors de l'été 2010, prêté à Almeria, le milieu offensif franco-algérien a inscrit un doublé face à Getafe (3-1). Présent sur un second ballon après une frappe repoussée de Jonas (12e), il a encore trouvé le chemin des filets à la 26e sur un ballon qui a traîné dans la surface. Très bon ce samedi soir, Banega a ensuite offert une passe décisive à Aduriz pour le troisième but des Valenciens qui n'ont plus perdu depuis cinq rencontres de Liga. De son côté, Villarreal s'est relancé face au Rayo Vallecano (2-0). Le Sous-marin jaune, qui n'avait pris que trois points sur les quinze derniers possibles, peut remercier son meneur Borja. Ce dernier a d'abord déposé un coup-franc sur la tête de Bruno Soriano (20e) avant de marquer suite à une action personnelle (67e). A noter que Cani s'est peut-être blessé gravement à un genou et que Senna a manqué un penalty à la 39e. Le vétéran espagnol ne tirait plus les penalties depuis son échec face au Deportivo en février 2009... Il ne risque pas d'en retenter un de sitôt !

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Foot - ESP - 11e j.
Kaka a retrouvé la joie


Redevenu titulaire au Real Madrid, opposé à la Real Sociedad samedi à 22 heures, Kaka revit après deux ans catastrophiques. Le milieu offensif brésilien, rappelé jeudi en Seleçao, réalise le meilleur début de saison de sa carrière européenne.

José Mourinho a toujours cru en lui mais il n'imaginait sûrement pas que Kaka serait aussi précieux pour son Real Madrid version 2011-2012. En effet, le milieu offensif brésilien réalise le meilleur début de saison de sa carrière européenne. Avec trois passes et quatre buts en 570 minutes de jeu, il s'avère décisif toutes les 81,42 minutes. C'est mieux que lors des douze premiers matches de 2006-2007, durant lesquels il avait marqué neuf fois et fait deux passes mais avait passé beaucoup plus de temps sur le pré (970 minutes, décisif toutes les 90 minutes). A l'issue de cette saison, il avait d'ailleurs été élu Ballon d'Or France Football. «Je ne sais pas si je serai un jour le Kaka du Milan, mais les choses s'enchaînent à nouveau très bien. Il y a des signes», expliquait le 17 octobre dernier celui qui a été acheté 67 millions d'euros par le Real à l'été 2009.

Titulaire sept fois sur les neuf derniers matches de la Maison blanche, il est en train de pousser Mesut Özil sur le banc (l'Allemand n'a commencé que cinq des neuf dernières rencontres madrilènes), Di Maria et Cristiano Ronaldo étant incontournables derrière l'unique attaquant de pointe. Contre le Betis (4-1), il a notamment marqué d'une subtile balle enroulée. Dix jours avant, il participait à l'un des buts collectifs de l'année avant de marquer face à l'Ajax (3-0). Mercredi, il a scoré d'une frappe placée du gauche face à Villarreal (3-0). «Il est de retour au top et c'est super pour le foot mondial, s'est réjoui Mourinho vendredi. Il a tellement travaillé pour cela... J'ai connu le vrai Kaka, en Italie, et désormais, vous y avez droit aussi.» Kaka, 29 ans, est donc de retour au plus haut niveau après avoir cru que sa carrière était brisée par une pubalgie tenace puis par des problèmes aux deux genoux.

«Il n'y a pas si longtemps, je trouvais que le terrain était trop grand. Même une passe me semblait compliquée à faire. Je me sentais perdu, a-t-il avoué sur Real Madrid TV. Je menais la vie d'un athlète de haut niveau et, au lieu d'être dynamique et naturel, je me sentais rigide et mécanique. Sur un terrain, j'étais devenu un robot. (...) Il m'est arrivé de jouer, d'être mauvais, de revenir chez moi, de me remettre en tenue et de m'entraîner. Je ne comprenais pas pourquoi je n'y arrivais plus. J'ai souvent pleuré.» Jeudi, il a encore pleuré. De joie cette fois : il a été rappelé en sélection brésilienne pour la première fois depuis le Mondial, soit près de 500 jours. «Je suis très content. C'est génial. Merci à tous ceux qui, comme moi, attendaient cela avec impatience», a twitté le joueur qui devrait encore débuter contre la Real Sociedad, samedi (22h00).

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Foot - ITA - 10e j.
Pjanic : «Je m'éclate»


Victime d'une petite élongation la semaine passée, Miralem Pjanic est apte pour le choc contre l'AC Milan, samedi (18h00). Il nous raconte son AS Rome.

«Un grand club», des supporters «fanatiques» qui lui rappellent ceux de la Bosnie, une ville idyllique... Miralem Pjanic n'est arrivé à Rome qu'à la toute fin du mercato, mais il s'y sent déjà «chez (lui)». Après un mois passé à l'hôtel, l'ancien Lyonnais a enfin trouvé un appartement. Faute de temps, il n'a pas encore pu explorer totalement son nouvel environnement, mais quelques balades dans le centre-ville lui font déjà dire «qu'ici, il y a toujours un truc à faire». Après trois saisons à l'OL, il sent que «toutes les conditions sont (enfin) réunies» pour «exploser». Il ne parle pas seulement de son nouveau cadre de vie, mais d'une intégration réussie à tout point de vue. «Ça commence bien sûr par le foot».

A Rome, Pjanic a trouvé un entraîneur, Luis Enrique, qui le désirait vraiment. Il assure que c'était également le cas de Rémi Garde à Lyon, mais jouer les jokers de luxe ne lui convenait pas. «Ici, je joue !», s'exclame-t-il. «L'OL devait également vendre et on était trois pour un poste». Même s'il n'a pas hésité très longtemps, l'international bosnien jure que partir ne figurait pas dans ses objectifs estivaux. On lui demande s'il regrette de n'avoir laissé comme trace que celle d'un espoir ? Il acquiesce tout en se trouvant des circonstances atténuantes. «Ma deuxième saison, ma première en tant que titulaire, avait été bonne, rappelle-t-il. La troisième, on ne m'a pas trop donné ma chance. On a recruté quelqu'un à mon poste (Gourcuff) qui a tout le temps joué alors que je pensais mériter ma place. Ce n'était pas évident, surtout que personne n'est venu me parler alors que j'avais besoin d'être rassuré. Surtout à mon âge...».

Avec Luis Enrique, les relations s'inscrivent dans un tout autre registre. Au quotidien, à travers des petits mots d'encouragement, des discussions sur sa façon de jouer, Pjanic a enfin le sentiment qu'«on croit en (lui)». Impression renforcée par la manière dont le reste du groupe l'a accueilli. Proche de Heinze, avec qui il s'exprime en français, de Kjaer et Juan, avec qui il communique en allemand, ou encore de Borini et Borriello, il a eu également le droit à l'attention de Francesco Totti en personne. «Ils savent que je suis un joueur de ballon, ils font tout pour que je puisse m'exprimer et montrer ce que je peux faire». Par son aisance technique, Pjanic rentre totalement dans la philosophie de jeu que souhaite instaurer Luis Enrique : «avoir la possession de balle» malgré un Championnat «bien plus tactique» que la L1. Pour faire de la Roma un petit Barça? «On va y aller doucement (rires). Pour l'instant, on est encore un peu irrégulier, mais on veut créer notre propre identité de jeu...». Dans un dernier sourire, il conclut par un «je m'éclate» qui en dit long.