Andy Murray

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Murray, c’est l’avenir
Andy Murray est un des favoris pour le Masters


Auteur d’une fin de saison canon, Andy Murray exprime enfin tout son potentiel, débarrassé de ses maux physiques. Proche du Top 3, l’Ecossais de 21 ans est aujourd’hui la menace la plus sérieuse pour les Nadal, Federer et Djokovic.

John McEnroe et Bjorn Borg l’adoubent. Fabrice Santoro se régale à le voir jouer. Rafael Nadal, Roger Federer et Novak Djokovic, trois de ses victimes en 2008, le redoutent. En moins d’un an, Andy Murray a pris une autre dimension, gagnant le respect des anciens et de ses adversaires. En l’absence du numéro un mondial, beaucoup voient même en lui le favori pour le Masters de Shanghaï qui débute dimanche. C’est que l’Ecossais termine la saison en trombe. Vainqueur du Masters Series de Madrid et du tournoi de Saint-Pétersbourg, Murray restait sur une série de 14 victoires d’affilée, avant sa défaite à Bercy contre David Nalbandian. A 21 ans, c’est dans la peau du 4e joueur mondial, son plus haut rang, qu’il se présente à son premier Masters. Comment expliquer cette irrésistible ascension d’un garçon à qui l’on prédit la possibilité de trôner un jour à la tête du tennis mondial ?

Le déclic face à Gasquet à Wimbledon
Selon John McEnroe, deux facteurs ont été prépondérants. «Il est en meilleure condition physique, ce qui lui permet de croire en lui plus longtemps. Le second gros changement, c’est qu’il utilise son énergie de façon plus positive, qu’il ne s’éparpille plus», explique l’Américain sur le site du Masters. Il est vrai que depuis ses débuts, celui qu’on surnommait «Angry Murray» s’est assagi. Il est également vrai que la résistance physique de l’Ecossais était jusque-là sujette à caution, marquée par des douleurs récurrentes au dos. La tête et les jambes de concert, le natif de Dunblane a enfin pu exprimer son incroyable talent, dont Wimbledon fut un extraordinaire témoin en 2008. Mené deux manches à rien en 8es de finale par Richard Gasquet, Murray, tout biceps dehors, renverse la situation devant un Centre Court transformé en volcan. L’expression même d’une volonté féroce que dissimule mal une apparence dilettante, cheveux bouclés mal soignés et barbe de trois jours.

«Un cerveau pour le tennis»
Comme lorsqu’à 14 ans, il décide de quitter sa famille pour se forger à l’école espagnole d’Emilio Sanchez. Ou quand fin 2007, il expédie Brad Gilbert pour voler de ses propres ailes. Cette force mentale, Murray la puise dans un souvenir sordide, échappant de justesse au massacre de Dunblane à l’âge de 8 ans, une tuerie ayant fait 17 morts dans une école primaire en 1996. L’Ecossais a toujours refusé d’aborder le sujet, regardant devant lui, guidé par des objectifs précis. «Quand Andy Murray a débarqué sur la scène il y a trois ou quatre ans, on disait déjà qu’il pouvait gagner des Majeurs. Il est en train de le prouver», souffle John McEnroe. Légèrement moins précoce que Novak Djokovic, dont il partage le même âge, ou que Rafael Nadal, plus vieux d’un an, Murray apparaît pourtant presque plus complet, grâce à une palette de coups plus large et un œil de lynx. «Ce que j’aime le plus chez lui, c’est son incroyable faculté à bouger sur le court. Il est capable de trouver des angles incroyables. La façon qu’il a de maintenir son adversaire sur les talons est vraiment difficile à réaliser. Il varie énormément, il a le toucher pour conclure au filet. Son cerveau et sa tête sont faits pour le tennis», admire McEnroe.

Des progrès à faire sur terre battue et gazon
Voilà pourquoi Fabrice Santoro, autre tortureur, a fait du Britannique son joueur préféré. Murray, c’est l’art du contre-pied, du contretemps, ne jouant jamais deux fois de suite le même coup et frappant toujours là où on ne l’attend pas. Cette intelligence tactique lui a permis de remporter cinq titres en 2008 (Doha, Marseille, Cincinnati, Madrid, Saint-Pétersbourg) et d’atteindre une première finale de Grand Chelem, à l’US Open (battu par un Roger Federer intouchable). Tous ont le point commun de s’être déroulés sur dur ou en indoor. Pour se hisser parmi le trio de tête, Murray sait ce qui lui reste à faire. «J’ai besoin de m’améliorer sur terre battue et sur gazon. Nadal et Federer sont clairement de meilleurs joueurs que moi sur cette surface», explique-t-il à la BBC, sans cacher ses faiblesses. En attendant, c’est avec son habituel cocktail fait de décontraction et de détermination qu’il aborde le Masters, malgré un groupe redoutable (Federer, Murray, Roddick, Simon). «Je ne m’en fais pas. Ce sera une bonne expérience et effectivement, peut-être que je peux gagner le tournoi…»


Sport24.com

Andy aura un sacré match face à Roddick lundi à partir de 13 h ...

Il faudra bien servir et, comme il sait bien le faire, s'appliquer dans la relance, ça doit le faire !!

Come on Murray

Andy défie Roddick ce lundi à partir de 13 h

Andy mène 4/2 face à l'américain, ils ne se sont plus joués depuis Miami 2007 ...

Andy a beaucoup progressé depuis, tant techniquement que stratégiquement et que mentalement ...
Avec sa qualité de services, le meilleur relanceur du circuit doit pouvoir gagner cette rencontre très importante dans ce groupe de la mort !!

COME ON ANDY !!

11 Allé Andy

21 Je crois qu'on va avoir droit à une bataille de services lol

22 ta raison ça cogne

Déjà 5 aces pour Andy en deux jeux de services, plus que Fed en 3 sets ...

Il peut le breaker la allé

balle de break

32

yesss 32 ça vaut cher un break face à Roddick

Continues comme ça Murray

42

Il garde son break d'avance mais ça a été plus accroché là ... Une petite baisse au service qui a failli couter cher ...