ACTU FOOT DIVERSE - 3

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Foot - ESP
La Liga pourrait finir plus tard


La dernière journée de la Liga pourrait se disputer les 11-12 juin au lieu des 21-22 mai, en raison d'une grève décidée par la Ligue pour la prochaine journée (30e), les 2 et 3 avril. La LFP avait décidé du principe de cette grève le 11 février en protestant contre l'obligation de diffuser gratuitement à la télévision un match par journée de championnat. «L'assemblée de la 1re division de la LFP a été informée (mardi soir) de l'inexistence d'avancées dans les négociations entre la Liga, le gouvernement, le Conseil supérieur des sports et les groupes parlementaires», a expliqué la Ligue dans un communiqué. Le report de la 30e journée chamboulerait le calendrier de fin de saison. Le «Clasico» Real Madrid-Barcelone prévu le 16 avril, aurait lieu après la finale de la Coupe du Roi le 20 avril à Valence. (Avec AFP)

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Foot - ANG - Everton
Saha : «Je ne suis pas bien»


Touché à la cheville contre Fulham (2-1), samedi, Louis Saha ne sait pas s'il rejouera avant la fin de la saison. Une énième coup dur pour l'international français.

La poisse. Louis Saha ne voit pas d'autre explication à sa blessure à la cheville contractée contre Fulham (2-1) ce week-end. Alors qu'il venait de demander à être remplacé en raison de douleurs aux ischio-jambiers, un dernier ballon aérien joué a replongé l'international français dans le noir.

«Louis Saha, pouvez-vous nous donner des nouvelles de votre cheville ?
Je suis en béquille, je ne suis pas bien. Est-ce que j'en ai pour des jours, des semaines ou des mois ? Je ne sais pas. Mais ça va être compliqué de rejouer d'ici la fin du Championnat...

Comment vivez-vous ces blessures à répétition ?
C'est lassant parce que ça arrive toujours au moment où je suis en train de démarrer quelque chose. C'est dur, c'est chiant, mais quand je vois ce qui se passe au Japon, je n'ai pas envie de me plaindre. Je suis quelqu'un qui essaye toujours de positiver. Si je me posais systématiquement ces questions, je ne m'en sortirais plus, ça me rendrait fou. J'en ai juste marre qu'on ne parle de moi qu'à cause de ça.

A aucun moment vous n'avez pensé à mettre prématurément fin à votre carrière ?
Il y a eu beaucoup de moments où j'ai eu envie de tout laisser tomber, à Manchester notamment. Heureusement que je suis bien entouré et qu'on m'aide à voir le bon côté de la vie parce qu'à un moment, j'en avais marre. Ma blessure contre la Biélorussie par exemple, ça a été mon petit tsunami à moi...

Pensez-vous que le train bleu soit définitivement passé ce soir-là ?
J'ai été appelé au début d'une aventure, je me suis retrouvé dans une situation vachement intéressante, j'ai mis toutes les chances de mon côté, et il a suffi d'une blessure pour me mettre K.O. Encore une fois, pas de bol. Malgré mon âge (32 ans), j'espérais donner un coup de main. Ça m'aurait plu d'encadrer la jeune génération.

Juste avant France-Brésil (1-0), vous aviez inscrit un quadruplé contre Blackpool. A ce moment-là, suiviez-vous toujours les listes de Laurent Blanc ?
Oui, bien sûr. Je sais que par des intermédiaires, Laurent Blanc continue de demander de mes nouvelles. Ça motive !

Vous dites-vous parfois, que vous êtes passé à côté d'une grande carrière ?
On peut vivre avec des regrets, mais moi, je n'en ai aucun dans la mesure où j'ai toujours donné mon maximum, où je n'ai jamais retiré mon pied dans un contact. J'ai eu des opportunités. Pour des raisons x ou y, je n'ai pas pu les saisir. Tant pis.

On vous sent fataliste...
Oui parce que je n'ai pas le choix et qu'il n'y a rien à faire. Cette année a été très frustrante. J'ai fait toute la préparation physique, et je me suis blessé dans la foulée. Pour un footballeur, il n'y a rien de plus dur. Ensuite, je reviens bien en janvier et voilà que cette nouvelle tuile me tombe dessus. Franchement, il faut avoir du mental, et c'est ce qui me rend fier. Tout le monde ne peut pas revenir comme je l'ai fait à chaque fois. J'ai encore beaucoup de choses à donner».

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Foot - NAT
Les joueurs de Gueugnon en grève


Pour protester contre les retards dans le versement de leurs salaires, les joueurs de Gueugnon ont décidé de se mettre en grève, au grand dam de leur patron Tony Vairelles.

Les joueurs du FC Gueugnon, lanterne rouge de National, se sont mis en grève ce mercredi en raison des retards répétés dans le versement de leurs salaires. Ils attendent toujours leur paie du mois de février (1 500 euros pour les plus élevés). Les Forgerons ont refusé de s'entraîner, et le FCG pourrait recevoir Niort, vendredi (31e journée) avec une équipe composée en grande partie de jeunes joueurs. Le FC Gueugnon est dans une situation financière très délicate et entretient des relations conflictuelles avec les collectivités publiques, la Ville mais aussi le Conseil régional.

T. Vairelles : «J'ai du mal à comprendre»
«J'ai du mal à comprendre ce mouvement alors qu'il n'y a que 16 à 17 jours de retard pour le salaire de février, a déclaré Tony Vairelles, le président du club. Les joueurs se tirent une balle dans le pied et pourraient ne pas se relever.» Le patron gueugnonnais met en avant le fait qu'il se soit «porté garant auprès de la DNCG pour un montant de 500 000 euros sinon le club ne repartait pas en National. La moitié a été versée pour démarrer, en attendant les subventions votées et le solde le sera si nous terminons la saison. Nous savions que nous aurions des difficultés de trésorerie.» Vairelles n'entend en tout cas pas déclarer forfait face à Niort : «Si nous avons le nombre réglementaire de joueurs ( pour affronter Niort, nous jouerons. Je n'ai pas envie de déclarer forfait.» (Avec AFP)

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Foot - ANG
Terry : «Aucun problème» avec Bellamy


A trois jours de retrouver Craig Bellamy, qui l'avait sévèrement critiqué l'an dernier lors du ''Terrygate'', John Terry a fait profil bas, tout en adressant une petite pique à l'attaquant gallois.

Le 27 février 2010, alors que le scandale du ''Terrygate'' était encore tout frais, Craig Bellamy et John Terry avaient livré un duel très viril à l'occasion de Chelsea-Manchester City (2-4). L'attaquant gallois avait également sévèrement critiqué le défenseur anglais dans les médias. Interrogé mercredi sur ses retrouvailles avec Bellamy à l'occasion de Pays de Galles-Angleterre, prévu samedi à Cardiff, John Terry a préféré calmer le jeu, tout en adressant une petite pique à l'ancien Citizen.

«Je l'ai croisé depuis. Il n'y a pas de problème, a assuré Terry. Si je l'avais connu personnellement, cela m'aurait affecté, mais ce n'est pas le cas. Je ne suis pas ce genre de personnage. Heureusement, n'importe quelle personne qui a passé du temps avec moi aurait dit la même chose : je suis un mec gentil, avec les pieds sur terre. Je n'ai pas répondu parce qu'il n'a pas passé plus de trois ou quatre minutes avec moi.»

Si John Terry n'apprécie pas forcément l'homme, il a a en revanche avoué son admiration pour le joueur : «Bellamy est un adversaire très dur à jouer. J'aime sa passion sur le terrain. Il veut toujours gagner, et emmène ses coéquipiers dans son sillage.»

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Foot - BRE
Deco marque, Rogerio aussi


Le joueur de Fluminense, Deco a fêté son retour à la compétition par un but. Entré en jeu à la 52e minute de la rencontre de Copa Libertadores opposant son club à America Mexico, le milieu de terrain portugais a inscrit le but de la victoire (3-2) en toute fin de match (87e). L'ancien pensionnaire de Chelsea était pourtant absent des terrains depuis deux mois à cause d'une blessure sérieuse aux adducteurs. «Je suis heureux de pouvoir exercer de nouveau mon métier, c'est un des buts les plus importants de ma carrière.», s'est enthousiasmé le principal intéressé.

De son coté, le gardien de Sao Paulo Rogerio Ceni a marqué le 99e but de sa carrière mercredi contre Paulista dans le championnat de Sao Paulo (2-3). Agé de 38 ans, l'ancien international brésilien est un véritable spécialiste des penalties et des coups francs. Rogerio Ceni pourra tenter de franchir la barre des 100 réalisations dans le derby contre les Corinthians dimanche. «Le club est beaucoup plus important que de marquer 100 buts», a-t-il expliqué. (Avec AFP)

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Foot - ITA
Lippi pense au retour mais pas en Italie


L'ancien sélectionneur italien Marcello Lippi envisage un retour à la compétition. Agé de 62 ans, Lippi n'a plus exercé ses fonctions d'entraîneur depuis l'élimination de l'Italie en phase de poules lors de la Coupe du monde en Afrique du Sud. «Je reviendrai si une occasion se présente, a-t-il expliqué. Je veux faire encore deux ou trois ans, mais pas en Italie, à l'étranger». Concernant un retour à la Juventus, Lippi se montre catégorique. Il ne veut pas revenir à Turin, même si Luigi Del Neri quitte le club à la fin de la saison. «A Chaque fois que l'équipe a eu des difficultés ces dernières années, on a parlé de moi. Il y a eu des contacts mais il y a quelques années», a-t-il revendiqué. (Avec AFP)

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Foot - ANG
Benitez rêve de retourner à Liverpool


L'Espagnol Rafael Benitez, qui a quitté la saison dernière Liverpool pour l'Inter Milan, a affirmé jeudi qu'il rêvait d'entraîner à nouveau les Reds. «Je suis vraiment fier d'avoir été manageur de Liverpool et j'aimerais y retourner dans l'avenir, a-t-il expliqué sur Sky Sports. On ne sait jamais ce que peut vous réserver l'avenir, d'autant que Kenny (Dalglish) fait du bon travail. Mais je serais vraiment heureux d'y retourner. Ce serait alors un rêve». Le technicien, sans club depuis son renvoi de l'Inter en décembre, a ajouté qu'il n'accepterait aucune offre de des deux grands rivaux de Liverpool, Everton et Manchester United. «Les fans de Liverpool connaissent les noms des clubs que je n'accepterais jamais de diriger. Mais je pense que ces clubs, que je ne citerai pas, ne feraient jamais appel à moi», a revendiqué l'intéressé. (Avec AFP)

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Foot - ESP
Six clubs contre la grève


Six clubs du Championnat d'Espagne, dont Villarreal et Séville, ont annoncé jeudi avoir saisi la justice pour annuler la grève, qu'ils jugent «contraire aux intérêts des clubs», décidée par la Ligue professionnel les 2 et 3 avril. «L'Espanyol Barcelone, Villarreal, Saragosse, l'Athletic Bilbao, la Real Sociedad et le Séville FC ont intenté une action devant les tribunaux de Madrid pour dénoncer l'accord adopté lors de l'assemblée générale extraordinaire de la LFP le 11 février», ont annoncé les clubs concernés jeudi dans un communiqué.

Les six formations demandent que la 30e journée ait bien lieu aux dates prévues, que des horaires soient fixés et des arbitres désignés. Ils considèrent que cette grève est «une mesure disproportionnée, inopportune, contraire aux intérêts des clubs, de la compétition et des supporteurs et, en plus, contraire à la loi». La Ligue avait décidé d'une grève pour protester contre l'obligation de diffuser gratuitement à la télévision un match par journée de championnat. (Avec AFP)

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Foot - MLS
Beckham de nouveau capitaine


David Beckham portera de nouveau, ce samedi, le brassard de capitaine de l'équipe américaine des Los Angeles Galaxy, contre le Real Salt Lake. «Bruce (Arena, l'entraîneur des Galaxy) m'a demandé de le porter et j'en serai fier, a ainsi révélé le milieu de terrain anglais. Cela ne changera pas ma manière de jouer. Il s'agit là d'une chose que vous êtes très fier d'arborer, mais on a besoin de plus d'un leader sur le terrain.» Beckham avait été nommé capitaine de son équipe à son arrivée aux Etats-Unis, en 2007, mais avait cédé son brassard, le 26 octobre 2008, à Landon Donovan. En raison de blessures et de son prêt à l'AC Milan, l'ancien Madrilène n'a pu disputer que sept rencontres de MLS la saison passée. (Avec AFP)

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Foot - Concaf
Warner seul candidat


Jack Warner sera seul candidat à sa succession en tant que président de la Confédération de football d'Amérique du Nord, centrale et des Caraïbes (Concacaf). Le Trinidadien, président de l'instance depuis 1990, sera donc réélu pour un sixième mandat lors du Congrès de la confédération qui se tiendra le 3 mai à Miami.

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Foot - USA
Dempsey, le fou chantant


On parle peu de Clint Dempsey, pilier des USA qui affrontent l'Argentine samedi soir (23h00). Milieu rugueux et buteur avec Fulham, "Deuce" est pourtant l'un des meilleurs joueurs d'Angleterre.

Un milieu tout-terrain, technique et efficace
Avec Clint Dempsey, il y a toujours du spectacle. A Fulham, on le sait mieux que personne, puisque le milieu de 28 ans y empile les matches depuis son arrivée du New England Revolution à l'été 2006. En quatre saisons et demi, il a marqué 21 fois et fait 11 passes décisives en Premier League. Cette saison, il a déjà marqué à dix reprises. Pas mal pour un milieu très travailleur, qui évolue souvent sur l'aile droite ! Un peu à la manière de l'Australien Tim Cahill, Dempsey joue beaucoup plus avancé en sélection nationale (68 capes). Du coup, il marque plus (19 réalisations) et a réussi de superbes performances. Buteur lors des Coupes du monde 2006 et 2010, il a été élu troisième meilleur joueur de la Coupe des Confédérations 2009, dont il a atteint la finale. Repéré par les Texans de Dallas alors que c'est son grand frère qui était venu faire un essai, Dempsey avait été accepté au centre de formation d'Arsenal, mais a préféré y renoncer pour rester aux côtés d'un membre de sa famille, gravement malade. Il a tout de même atteint son rêve : jouer en Premier League.

Un dur au mal qui ne s'en laisse pas compter
Tout au long de sa carrière, des faits de jeu ont fait entrer Clint Dempsey dans la légende. En 2004, alors qu'il est au New England Revolution, il joue deux matches avec la mâchoire cassée. Arrêté par son club, il revient quelques semaines plus tard mais se donne une grosse entorse à une cheville. Très énervé, il termine tout de même son match en serrant les dents... Mais Dempsey est aussi, et surtout, un déménageur qui a le sang chaud. En mars 2006, il est suspendu deux semaines par son club pour s'être battu lors d'un entraînement avec son coéquipier Joe Franchino. Cette même année, il est suspendu deux fois par la MLS pour comportement violent, puisqu'il avait notamment cassé la mâchoire de Jimmy Conrad, qu'il côtoyait en sélection nationale. La féroce Premier League ne l'a évidemment pas calmé. En octobre 2007, il casse la pommette de John Terry lors d'un duel aérien.

Un rappeur fan de Maradona et de l'Argentine
Aussi travailleur sur qu'en dehors des terrains, le gamin élevé dans un campement de caravanes au Texas s'est vite passionné pour l'Argentine, qu'il va rencontrer samedi. Etudiant tous les matches de l'Albiceleste lorsqu'il était adolescent, il adore alors Diego Maradona. Lors du Mondial 1994, le gamin de 11 ans fond en larmes quand il apprend que El Pibe de Oro ne va pas jouer le Argentine - Bulgarie pour cause de contrôle positif à la cocaïne. «J'avais ma place pour le voir à Dallas. Je l'adorais. Je voyais chacun de ses matches», expliquait Dempsey à ESPN en 2005. Outre Maradona, il adore... le rap. Avec XO et feu Big Hawk, celui qu'on appelle "Deuce" lorsqu'il chante a écrit un titre et tourné un clip avant le Mondial 2006. Samedi, c'est donc un fou chantant qui fera face à Messi et compagnie. - Cyril OLIVES

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Foot - CHL
Sanchez, le pilier de Borghi


Impressionnant cette saison avec l'Udinese, Alexis Sanchez doit faire progresser le Chili, qui affronte le Portugal samedi en amical (20h45). Cela tombe bien : le nouveau sélectionneur Borghi l'adore.

«Le plus grand changement depuis le Mondial concerne Alexis Sanchez, a expliqué cette semaine Claudio Borghi, le nouveau sélectionneur du Chili. Il a tout juste 22 ans, mais il faut le voir conseiller Felipe Gutierrez, par exemple, qui n'a que deux ans de moins que lui !» La Marea Roja, huitième de finaliste du Mondial sud-africain, a perdu son sorcier argentin Marcelo Bielsa. Mais elle a récupéré l'un de ses compatriotes, Claudio Borghi, grand admirateur d'Alexis Sanchez. Pas étonnant, tant l'attaquant de l'Udinese a pris une autre dimension cette saison (12 buts et 5 passes en Serie A). «Il s'est vraiment amélioré et s'est rendu compte de son potentiel», a renchéri son équipier à Udine, Mauricio Isla. «Si on enlève Messi et Ronaldo, au-dessus du lot, il fait partie des phénomènes du moment, nous déclarait son coéquipier Mehdi Benatia il y a quelques semaines. Il est comme la foudre, imprévisible. C'est en plus quelqu'un de très simple, super à vivre.»

Impressionnant techniquement lors de la dernière Coupe du monde, celui qu'Udine a prêté par le passé à Colo-Colo ou River Plate mettait trop de temps à lâcher son ballon et manquait de lucidité devant le but. Un peu comme Cristiano Ronaldo (blessé, le Portugais ne jouera pas samedi face au Chili) à ses débuts. Mais, comme le joueur du Real, "El Nino Maravilla" (l'enfant prodige) a optimisé son jeu et gagné en maturité. Il est naturellement devenu la cible des grands clubs européens pour l'été prochain. «Tout le monde le veut ! Ce n'est pas étonnant mais je ne serai pas surpris qu'il reste chez nous», a tenté de rassurer son entraîneur Francesco Guidolin. Le président frioulan, lui, ne lâchera pas son joyau de poche (1m68) en-dessous de 30 millions d'euros.

Côté sélection, Alexis Sanchez évoluait surtout sur l'aile droite avec Bielsa. Très offensif, il devait quand même s'acquitter des tâches défensives. «Avec Borghi, on devrait le voir jouer avec plus de libertés. Il partira de plus loin et occupera tout le front de l'attaque, a expliqué au Mercurio l'ancien international Hugo Eduardo Rubio, qui a côtoyé Borghi à Colo-Colo en 1992. Ce joueur dépasse les systèmes de jeu. Il peut gagner un match à lui seul. Mais c'est aussi quelqu'un qui harcèle toujours les défenseurs adverses.» Contre la Selecçao, il devra avant tout se concentrer sur ses tâches offensives : en l'absence de Suazo, Paredes, Pinilla et Mancilla, tous blessés, il sera le seul attaquant de pointe... - Cyril OLIVES

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Foot - POR - Sporting
Lopes annonce Paciência


Traversant une crise profonde depuis des mois et ayant vu son président Bettencourt démissionner en janvier dernier, le Sporting Portugal a élu Luis Godinho Lopes à sa tête. Lors d'un scrutin houleux ayant nécessité l'intervention des forces de l'ordre, le dirigeant de 58 ans a obtenu 36,55% des votes des quelque 88 000 membres du club, avec seulement 360 voix d'avance sur Bruno de Carvalho (39 ans). Lopes, ancien vice-président du club, a annoncé l'arrivée de Domingos Paciência au poste d'entraîneur l'été prochain. Ce dernier sera en fin de contrat avec Braga.

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Foot - ESP
Mourinho a failli entraîner PSG


Jose Mourinho, qui s'est longuement confié à L'Equipe, évoque le fait qu'il a failli signer au Paris-SG et les progrès de Karim Benzema.

José Mourinho confie dans un entretien à paraître lundi dans L'Equipe qu'il a failli entraîner le Paris-SG après avoir été limogé de Chelsea. A la question «Vous avez, aussi, été proche de signer à Paris ? », après Chelsea et avant de choisir finalement l'Inter Milan, l'entraîneur du Real Madrid répond : «Oui, oui». A la relance, « Pourquoi cela ne s'est-il pas concrétisé ? », il développe : «Je ne sais pas. Peut-être à cause de la sensation que l'Angleterre, l'Espagne ou l'Italie sont des championnats plus puissants, et que nous devons profiter des meilleures années de notre carrière pour travailler là où le niveau d'exigence est le plus élevé.»

José Mourinho revient également longuement sur Karim Benzema, actuellement en pleine confiance après un début de saison très décevant. « Il y avait presque une obsession autour de lui : il fallait qu'il devienne un grand joueur, un joueur important du Real. Pour cela, on était presque tentés de lui faciliter la vie : OK, tu ne joues pas très bien mais tu joues, tu ne travailles pas beaucoup mais tu dois jouer, parce qu'on ne peut pas bloquer la progression d'un talent qui a coûté je ne sais combien de millions d'euros ! Moi, je pensais exactement le contraire : tu vas y arriver, mais tu vas y arriver grâce à tes efforts, à ta persévérance, à ta conviction. Je ne vais rien te donner. Si tu ne gagnes pas, tu te noies. Mais si tu gagnes, tu sortiras beaucoup plus fort de tout cela. »

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Foot - BRE
Et de 100 pour le gardien buteur


Rogerio Ceni, le gardien de Sao Paulo, a marqué dimanche le 100e but de sa carrière, toutes compétitions confondues. Il a atteint ce chiffre étonnant lors de la victoire (2-1) de son équipe dans le clasico face aux Corinthians dans le Championnat de Sao Paulo. La petite histoire retiendra que l'ancien international brésilien (il est champion du monde 2002) a inscrit son but symbole sur coup franc, le 56e pour ce joueur atypique qui a également transformé 44 penalties. Rogerio Ceni, 38 ans, qui est fidèle à son club depuis ses débuts pros en 1992, a inscrit son premier but en 1997.