Ana Ivanovic - 2

Matthieu a écrit:

Citation :

Tennis - WTA - Bali
Le titre pour Ivanovic


Ana Ivanovic a remporté le Masters "bis" de Bali en battant en finale la Russe Alisa Kleybanova (6-2, 7-6 [5]) dimanche. L'affaire aurait pu se compliquer pour la Serbe dans le tie break du deuxième set. Elle menait 6-3 avant que Kleybanova ne sauve deux balles de match, puis cède sur la 3e (7-5). Ivanovic, ancienne n°1 mondiale (en 2008), confirme avec ce titre sa bonne passe du moment après sa victoire à Linz en octobre. Une bonne période conclue lundi par son retour dans le Top 20 mondial.

De son côté, Kleybanova aura marqué les esprits dans ce tournoi et confirmé sa progression constante. La jeune Russe, 27e mondiale, a éliminé en quarts de finale la tenante du titre française Aravane Rezaï avant de se défaire de Daniela Hantuchova en demi-finales. Dans le match pour la troisième place, la vétérane japonaise Kimiko Date-Krumm a battu la Slovaque Daniela Hantuchova (7-5, 7-5).

elle retrouve une place à la hauteur de son talent!! BRAVO ANA!!!

jadorana a écrit:

Jolie performance, car Kleybanova avait montré l'excellence de sa forme.

Et jolies photos. J'aurais aimé être à la place du koala.

Elles en étaient à 2 Victoires Chacune cette Année, à chaque fois assez facilement pour la Lauréate, mais une Ana à son Vrai Niveau semble supérieure à Alisa, confère ses 3 Succès récents à la suite : Stanford, Tokyo et Bali !

Citation :

“La vie sur le circuit est brutale”

La tenniswoman serbe évoque ses deux années de galère alors qu’elle vient de réintégrer le Top 20 après ses succès à Linz et au Masters B de Bali

Du haut de son splendide 1,86 m, elle a traîné pendant deux ans des langueurs de joueuse perdue, prise dans une spirale noire de cruels échecs. Ex-numéro 1 mondiale et vainqueur de Roland-Garros en 2008, Ana Ivanovic a vécu des temps difficiles : 5e en 2008, 22e en 2009, elle vient de revenir dans le Top 20 mondial (17e) grâce à son succès lors du Masters B de Bali, après avoir échoué à la 65e place mi-juillet. On l’avait interviewée une première fois à Wimbledon, alors qu’elle touchait le fond. Toujours aussi majestueuse, elle avait expliqué sa difficulté à remonter la pente. Débit ultrarapide, ton saccadé, pour expliquer l’inexplicable. Comment avait-elle pu tomber si bas ? Puis, son ciel a recommencé à s’éclaircir. Demi-finales à Brisbane, Rome... et Cincinnati, le 14 août, contre Kim Clijsters, où, nouvel accroc, elle fut forcée d’abandonner à cause d’une blessure, alors qu’elle semblait retrouver son jeu. Un Kim qui se dressa encore sur sa route, à l’US Open, en quarts . Depuis, la belle Ana a aligné les bonnes performances, et renoué avec le succès, à Linz, en octobre, à Bali, le week-end dernier lors du Masters B, avec, aussi des quarts à Luxembourg et à Pékin...

Ana, après les mois de doutes et toutes les contre-performances qui ont été les vôtres, avez-vous commencé à croire à une malédiction ?

“J’essaie toujours de voir le bon côté des choses. J’ai enfin rejoué du très bon tennis et ma confiance a été requinquée par quelques victoires.”

Qu’avez-vous ressenti au cours de cette descente aux enfers, qui vous a fait glisser jusqu’au 65e rang mondial ?

“Ce n’était pas drôle du tout, mais il y a bien longtemps que je ne regarde plus le classement. Lorsque j’étais jeune, et quand je grimpais, j’étais très excitée par ses évolutions, avec toujours cet objectif d’atteindre le Top 10. Puis je me suis aperçue qu’il valait mieux regarder ailleurs pour tenter de m’améliorer et que le classement viendrait avec.”

À Montréal, où vous vous étiez imposée en 2006, le directeur du tournoi vous a même refusé une wild-card, ce qui vous obligeait à jouer les qualifications. Avez-vous vécu cela comme une humiliation ?

“Humiliation est un mot trop fort. Déception, certainement. Si vous m’aviez demandé d’établir une liste des tournois chers à mon cœur, Montréal aurait été tout en haut. C’est là, en 2006, que j’ai remporté mon premier succès très important. Je me souviens avoir sablé le champagne avec l’équipe dirigeante du tournoi, pour laquelle j’ai même fait beaucoup de relations publiques depuis, afin de promouvoir leur événement. Quand vous n’allez pas bien, vous avez envie que vos vieux amis vous soutiennent, n’est-ce pas ? Cela n’a pas été le cas. Par le biais de déclarations de presse, ils m’ont même enfoncé la tête sous l’eau. C’est très décevant.”

Comment aviez-vous perdu la confiance qui vous habitait lorsque vous étiez la meilleure joueuse du monde ?

“La confiance est une chose étrange, difficile à contrôler. Elle est partie soudainement... Après ma victoire à Roland-Garros, en 2008, j’ai enchaîné plusieurs blessures et, à chaque fois que je reprenais la compétition, j’espérais pouvoir rejouer comme avant. Mais être sur la touche pendant un moment rend votre retour très dur. Vous devez retrouver le rythme des matches. Or j’ai dû affronter de bonnes adversaires, j’ai eu des matches difficiles et des défaites douloureuses. J’ai beaucoup travaillé à l’entraînement pour retrouver cette confiance, mais j’avais l’impression que plus je la cherchais, plus elle m’échappait. Plutôt que de laisser aller les choses et de me faire plaisir, je cherchais absolument à ce que ça revienne.”

Alors qu’il vous aurait fallu être patiente...

“C’est comme avec tout. Il y a des choses qui prennent du temps. Vous les faites correctement, mais, comme vous ne voyez pas arriver les résultats de vos efforts tout de suite, vous vous mettez à douter au lieu de vous en tenir à ce que vous avez à faire. Quand tout va bien, quand vous gagnez, c’est facile d’oublier ce qui vous a amené à ce niveau de jeu.”

Quelle est la différence entre Ana Ivanovic en confiance et Ana Ivanovic qui en est dépourvue ?

“Bonne question. Je suis une joueuse très agressive qui aime prendre le contrôle de l’échange afin de le dicter. Mais quand je suis moins sûre de moi, je deviens hésitante et passive. Je ne joue plus mon jeu et je ne suis donc plus moi-même. Et je perds des matches comme celui contre Kateryna Bondarenko au 1er tour de l’US Open, l’an dernier, alors que j’avais eu une balle de match. Vous laissez les événements vous échapper. Cette défaite a été sans doute le moment le plus cruel de ces deux dernières années. Il m’a fallu du temps pour m’en remettre.”

Vous avez commencé à travailler avec une femme, Marija Lojanica, qui s’occupait de vous à l’adolescence. Pour quelle raison et qui a eu l’idée de ce retour aux sources ?

“Je connais Marija depuis que j’ai 13 ans et elle fait également partie de l’encadrement de l’équipe serbe de Fed Cup. C’est elle qui s’occupe désormais de ma condition physique et j’ai déjà fait de très gros progrès avec elle. J’avais besoin de quelqu’un de nouveau, mais en qui j’avais déjà confiance.”

Le choix d’une femme n’est peut-être pas anodin. Plus de douceur, plus de compréhension par rapport à votre sensibilité ?

“Exactement. Comme elle me connaît depuis longtemps, elle sait quelles sont mes fragilités. Et puis, en dehors du court, j’ai quelqu’un avec qui je peux me divertir ou échanger. On peut faire des trucs de filles. Oui, c’est un bon changement d’avoir une femme à mes côtés.”

Mais il y a aussi votre mère, qui voyage toujours à vos côtés. Vous avez 23 ans. Pourquoi avoir encore besoin de sa présence ? Vous êtes adulte, vous pourriez être plus autonome…

“Que voulez-vous dire ? Je prends mes décisions toute seule ! Et puis, pourquoi devrais-je me priver d’un avis aussi précieux que le sien ? Ma mère est ma meilleure amie, mon meilleur conseiller. Elle est l’épaule qui me protège et sur laquelle je peux pleurer quand cela ne va pas. Mais, rassurez-vous, elle me laisse de l’espace. Elle ne me surprotège pas. J’adore l’avoir à mes côtés.”

Quand vous avez gagné Roland-Garros, vous étiez peut-être en avance sur votre programme. Justine venait de quitter la scène, personne ne s’y attendait… Ce sacre n’est-il pas venu trop tôt ?

“Je pense que voir les choses comme ça est un manque de respect car il y a tellement de bonnes joueuses sur le circuit ! Vous ne pouvez pas dire que c’est parce que Justine est partie que j’ai gagné. J’avais déjà joué deux finales de Grand Chelem avant (NdlR : Open d’Australie 2008, battue par Maria Sharapova, et Roland-Garros 2007, battue par Justine Henin). Donc, je méritais cette victoire. Un Grand Chelem, ça n’arrive jamais trop tôt. Vous gagnez parce que vous êtes meilleure que les autres à ce moment-là... Mais j’ai aussi peut-être réalisé que j’avais atteint le grand rêve de ma vie. Et peut-être que j’ai pensé que ce serait facile désormais. J’ai pris cela pour acquis plutôt que de travailler dur comme à mes débuts. J’ai peut-être changé d’état d’esprit et j’ai pensé que les choses viendraient plus facilement. Or ce n’est pas le cas, mais j’en ai tiré des leçons. Chaque match est différent, chaque adversaire, aussi. Et il faut bosser dur.”

Être soudainement devenue une star dans votre pays, avoir le président serbe présent à votre 20e anniversaire, par exemple, ça a dû aussi ajouter de la pression, non ?

“Je ne pense pas. En Serbie, le tennis est devenu très populaire, tout le monde suit ça de près, mais je ne vois pas ça comme de la pression, plutôt comme de la motivation, comme de l’inspiration.”

Trouvez-vous que la vie sur le circuit est brutale ?

“Oui, elle l’est. Vous êtes seule, c’est difficile d’avoir des amies puisque vous êtes rivales. Vous restez avec votre équipe, vous voyez toujours les mêmes têtes. Vos amis, votre famille vous manquent. Le fait de rentrer à la maison aussi. C’est dur. C’est pour ça qu’on doit avoir quelque chose à côté...”

Comme les séances de photos de mode que vous faites beaucoup, peut-être trop ?

“Non, je n’en fais pas beaucoup. J’en fais une tous les deux mois, mais j’ai d’autres hobbies. J’adore lire, voir des films. J’aime passer du temps avec ma famille et j’étudie l’économie. J’étale mes études sur plusieurs années, ce n’est pas pressé, mais je veux avoir un diplôme pour la fin de ma carrière.”

De quoi rêvez-vous ?

“Je crois que je peux encore gagner de nombreux titres du Grand Chelem. Je n’ai que 23 ans et je reste persuadée que le meilleur est toujours devant moi. Oui, il va encore se passer beaucoup de choses. Vous devez continuer à suivre votre chemin si vous croyez que c’est le bon plutôt que chercher une autre solution. Car c’est là que vous vous perdez. Parfois, les réponses sont là et vous ne les voyez pas.”


© La Dernière Heure 2010

Steph' a écrit:

Citation :

“La vie sur le circuit est brutale”

La tenniswoman serbe évoque ses deux années de galère alors qu’elle vient de réintégrer le Top 20 après ses succès à Linz et au Masters B de Bali

Du haut de son splendide 1,86 m, elle a traîné pendant deux ans des langueurs de joueuse perdue, prise dans une spirale noire de cruels échecs. Ex-numéro 1 mondiale et vainqueur de Roland-Garros en 2008, Ana Ivanovic a vécu des temps difficiles : 5e en 2008, 22e en 2009, elle vient de revenir dans le Top 20 mondial (17e) grâce à son succès lors du Masters B de Bali, après avoir échoué à la 65e place mi-juillet. On l’avait interviewée une première fois à Wimbledon, alors qu’elle touchait le fond. Toujours aussi majestueuse, elle avait expliqué sa difficulté à remonter la pente. Débit ultrarapide, ton saccadé, pour expliquer l’inexplicable. Comment avait-elle pu tomber si bas ? Puis, son ciel a recommencé à s’éclaircir. Demi-finales à Brisbane, Rome... et Cincinnati, le 14 août, contre Kim Clijsters, où, nouvel accroc, elle fut forcée d’abandonner à cause d’une blessure, alors qu’elle semblait retrouver son jeu. Un Kim qui se dressa encore sur sa route, à l’US Open, en quarts . Depuis, la belle Ana a aligné les bonnes performances, et renoué avec le succès, à Linz, en octobre, à Bali, le week-end dernier lors du Masters B, avec, aussi des quarts à Luxembourg et à Pékin...

Ana, après les mois de doutes et toutes les contre-performances qui ont été les vôtres, avez-vous commencé à croire à une malédiction ?

“J’essaie toujours de voir le bon côté des choses. J’ai enfin rejoué du très bon tennis et ma confiance a été requinquée par quelques victoires.”

Qu’avez-vous ressenti au cours de cette descente aux enfers, qui vous a fait glisser jusqu’au 65e rang mondial ?

“Ce n’était pas drôle du tout, mais il y a bien longtemps que je ne regarde plus le classement. Lorsque j’étais jeune, et quand je grimpais, j’étais très excitée par ses évolutions, avec toujours cet objectif d’atteindre le Top 10. Puis je me suis aperçue qu’il valait mieux regarder ailleurs pour tenter de m’améliorer et que le classement viendrait avec.”

À Montréal, où vous vous étiez imposée en 2006, le directeur du tournoi vous a même refusé une wild-card, ce qui vous obligeait à jouer les qualifications. Avez-vous vécu cela comme une humiliation ?

“Humiliation est un mot trop fort. Déception, certainement. Si vous m’aviez demandé d’établir une liste des tournois chers à mon cœur, Montréal aurait été tout en haut. C’est là, en 2006, que j’ai remporté mon premier succès très important. Je me souviens avoir sablé le champagne avec l’équipe dirigeante du tournoi, pour laquelle j’ai même fait beaucoup de relations publiques depuis, afin de promouvoir leur événement. Quand vous n’allez pas bien, vous avez envie que vos vieux amis vous soutiennent, n’est-ce pas ? Cela n’a pas été le cas. Par le biais de déclarations de presse, ils m’ont même enfoncé la tête sous l’eau. C’est très décevant.”

Comment aviez-vous perdu la confiance qui vous habitait lorsque vous étiez la meilleure joueuse du monde ?

“La confiance est une chose étrange, difficile à contrôler. Elle est partie soudainement... Après ma victoire à Roland-Garros, en 2008, j’ai enchaîné plusieurs blessures et, à chaque fois que je reprenais la compétition, j’espérais pouvoir rejouer comme avant. Mais être sur la touche pendant un moment rend votre retour très dur. Vous devez retrouver le rythme des matches. Or j’ai dû affronter de bonnes adversaires, j’ai eu des matches difficiles et des défaites douloureuses. J’ai beaucoup travaillé à l’entraînement pour retrouver cette confiance, mais j’avais l’impression que plus je la cherchais, plus elle m’échappait. Plutôt que de laisser aller les choses et de me faire plaisir, je cherchais absolument à ce que ça revienne.”

Alors qu’il vous aurait fallu être patiente...

“C’est comme avec tout. Il y a des choses qui prennent du temps. Vous les faites correctement, mais, comme vous ne voyez pas arriver les résultats de vos efforts tout de suite, vous vous mettez à douter au lieu de vous en tenir à ce que vous avez à faire. Quand tout va bien, quand vous gagnez, c’est facile d’oublier ce qui vous a amené à ce niveau de jeu.”

Quelle est la différence entre Ana Ivanovic en confiance et Ana Ivanovic qui en est dépourvue ?

“Bonne question. Je suis une joueuse très agressive qui aime prendre le contrôle de l’échange afin de le dicter. Mais quand je suis moins sûre de moi, je deviens hésitante et passive. Je ne joue plus mon jeu et je ne suis donc plus moi-même. Et je perds des matches comme celui contre Kateryna Bondarenko au 1er tour de l’US Open, l’an dernier, alors que j’avais eu une balle de match. Vous laissez les événements vous échapper. Cette défaite a été sans doute le moment le plus cruel de ces deux dernières années. Il m’a fallu du temps pour m’en remettre.”

Vous avez commencé à travailler avec une femme, Marija Lojanica, qui s’occupait de vous à l’adolescence. Pour quelle raison et qui a eu l’idée de ce retour aux sources ?

“Je connais Marija depuis que j’ai 13 ans et elle fait également partie de l’encadrement de l’équipe serbe de Fed Cup. C’est elle qui s’occupe désormais de ma condition physique et j’ai déjà fait de très gros progrès avec elle. J’avais besoin de quelqu’un de nouveau, mais en qui j’avais déjà confiance.”

Le choix d’une femme n’est peut-être pas anodin. Plus de douceur, plus de compréhension par rapport à votre sensibilité ?

“Exactement. Comme elle me connaît depuis longtemps, elle sait quelles sont mes fragilités. Et puis, en dehors du court, j’ai quelqu’un avec qui je peux me divertir ou échanger. On peut faire des trucs de filles. Oui, c’est un bon changement d’avoir une femme à mes côtés.”

Mais il y a aussi votre mère, qui voyage toujours à vos côtés. Vous avez 23 ans. Pourquoi avoir encore besoin de sa présence ? Vous êtes adulte, vous pourriez être plus autonome…

“Que voulez-vous dire ? Je prends mes décisions toute seule ! Et puis, pourquoi devrais-je me priver d’un avis aussi précieux que le sien ? Ma mère est ma meilleure amie, mon meilleur conseiller. Elle est l’épaule qui me protège et sur laquelle je peux pleurer quand cela ne va pas. Mais, rassurez-vous, elle me laisse de l’espace. Elle ne me surprotège pas. J’adore l’avoir à mes côtés.”

Quand vous avez gagné Roland-Garros, vous étiez peut-être en avance sur votre programme. Justine venait de quitter la scène, personne ne s’y attendait… Ce sacre n’est-il pas venu trop tôt ?

“Je pense que voir les choses comme ça est un manque de respect car il y a tellement de bonnes joueuses sur le circuit ! Vous ne pouvez pas dire que c’est parce que Justine est partie que j’ai gagné. J’avais déjà joué deux finales de Grand Chelem avant (NdlR : Open d’Australie 2008, battue par Maria Sharapova, et Roland-Garros 2007, battue par Justine Henin). Donc, je méritais cette victoire. Un Grand Chelem, ça n’arrive jamais trop tôt. Vous gagnez parce que vous êtes meilleure que les autres à ce moment-là... Mais j’ai aussi peut-être réalisé que j’avais atteint le grand rêve de ma vie. Et peut-être que j’ai pensé que ce serait facile désormais. J’ai pris cela pour acquis plutôt que de travailler dur comme à mes débuts. J’ai peut-être changé d’état d’esprit et j’ai pensé que les choses viendraient plus facilement. Or ce n’est pas le cas, mais j’en ai tiré des leçons. Chaque match est différent, chaque adversaire, aussi. Et il faut bosser dur.”

Être soudainement devenue une star dans votre pays, avoir le président serbe présent à votre 20e anniversaire, par exemple, ça a dû aussi ajouter de la pression, non ?

“Je ne pense pas. En Serbie, le tennis est devenu très populaire, tout le monde suit ça de près, mais je ne vois pas ça comme de la pression, plutôt comme de la motivation, comme de l’inspiration.”

Trouvez-vous que la vie sur le circuit est brutale ?

“Oui, elle l’est. Vous êtes seule, c’est difficile d’avoir des amies puisque vous êtes rivales. Vous restez avec votre équipe, vous voyez toujours les mêmes têtes. Vos amis, votre famille vous manquent. Le fait de rentrer à la maison aussi. C’est dur. C’est pour ça qu’on doit avoir quelque chose à côté...”

Comme les séances de photos de mode que vous faites beaucoup, peut-être trop ?

“Non, je n’en fais pas beaucoup. J’en fais une tous les deux mois, mais j’ai d’autres hobbies. J’adore lire, voir des films. J’aime passer du temps avec ma famille et j’étudie l’économie. J’étale mes études sur plusieurs années, ce n’est pas pressé, mais je veux avoir un diplôme pour la fin de ma carrière.”

De quoi rêvez-vous ?

“Je crois que je peux encore gagner de nombreux titres du Grand Chelem. Je n’ai que 23 ans et je reste persuadée que le meilleur est toujours devant moi. Oui, il va encore se passer beaucoup de choses. Vous devez continuer à suivre votre chemin si vous croyez que c’est le bon plutôt que chercher une autre solution. Car c’est là que vous vous perdez. Parfois, les réponses sont là et vous ne les voyez pas.”


© La Dernière Heure 2010

Elle décrit très bien l'importance essentielle du Mental en Sport, essentielle mais si fragile et si difficile à "palper".
C'est un témoignage assez touchant qui se penche aussi d'une façon générale sur la difficulté du Sport de Haut Niveau, l'"isolement" auquel souvent il conduit ...
On sent qu'elle a beaucoup appris, mûri, elle fait preuve de sagesse et de recul là. Je pense que c'est la Meilleure attitude possible vu ce qu'elle a traversé.

Tout à fait d'accord!! cette interview est très bien, on voit qu'elle a beaucoup réfléchi, cogité à ce qui se passait dans sa tête...elle en sort grandie! et puis surtout je pense qu'Ana est simplement une fille intelligente qui est capable de se remettre en question!

Citation :

WTA > Le 1er candidat pour coacher Ivanovic est...

Par Pauline Dahlem, mercredi 17 novembre 2010 à 18:15


...John Van Lottum, ex-62e joueur mondial et "retraité" depuis 2007. Ce coach hollandais a été mis avec en contact avec Ivanovic par Sven Groeneveld, ancien entraîneur de la Serbe. "Je pense qu'ils pourraient bien s'entendre" assure Groeneveld. "Il s'agit maintenant de savoir ce que va faire Ana parce que John n'est pas le seul candidat." Van Lottum y va aussi de son petit commentaire : "Ana a le talent pour dominer le tennis féminin pendant des années. Je peux l'aider. Mais je veux vraiment lui apporter quelque chose. Je ne suis pas là pour ramasser les balles." Verdict de la joueuse serbe dans les prochaines semaines.

Citation :

WTA > Ivanovic teste van Grichen

Par Thomas Lombardi, mercredi 15 décembre 2010 à 11:38


Actuellement en préparation pour l'Open d'Australie, Ana Ivanovic continue de tester son nouveau coach Antonio van Grichen. Le premier Grand Chelem de la saison sera l'occasion pour le duo de tester l'efficacité de leur travail ces dernières semaines. L'entraîneur portuguais est réputé pour avoir hissé Victoria Azarenka au 6e rang du classement WTA, en 2009, et pour avoir collaboré avec Vera Zvonareva, Sorana Cirstea et Alize Cornet.

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WTA > Ivanovic nominée aux Baseline Tennis Awards

Par Thomas Lombardi, vendredi 17 décembre 2010 à 15:26


Sur son site officiel, on apprend qu'Ana Ivanovic est nominée dans six catégories différentes des Baseline Tennis Awards. Des récompenses remises par onthebaseline.com, l'un des principaux sites indépendants de tennis. La Serbe est en lice pour le "Retour de l'année", le "Coup de coeur de l'année", l' "Humaniste de l'année", la "Page Facebook de l'année", la "Meilleure page officielle de l'année" et la "Meilleure finale hors Grand Chelem de l'année".

76 61 pour Ana face à Shvedova à la Hopman Cup !

Et Victoire en Double avec Nole, 76 64, face à la Paire Shvedova/Golubev !

Citation :

Tennis - Hopman Cup
Djoko-Ivanovic trop forts


Favorite de la Hopman Cup, la paire Djokovic/Ivanovic a porté haut les couleurs la Serbie malgré une panne au démarrage pour le numéro trois mondial.

Sous le soleil de Perth, malgré la chaleur, il a tremblé Novak Djokovic. Le temps d'un set. Opposé à Andrey Golubev dans son match de poule pour le compte de la Hopman Cup, le numéro trois mondial a subi le jeu du Kazakhe, 36e joueur à l'ATP. Djokovic concède la première manche mais une fois le jet lag encaissé, le Serbe se reprend pour finalement remporter la rencontre (4-6, 6-3, 6-1) et le point de la victoire pour son drapeau.

La guerre des nerfs
Une victoire de la Serbie rendue possible également grâce à la belle prestation d'Ana Ivanovic un peu plus tôt : l'ancienne numéro un mondiale s'est imposée 7-6, 6-1 face à Yaroslava Shvedova. La Serbe remontée au 17e rang de la WTA après sa dégringolade début 2010 a haussé son niveau de jeu lors du second set alors que de son côté Shvedova, 36e mondiale, a multiplié les fautes directes. Ivanovic en a profité pour remporter cette guerre des nerfs. « Nous étions toutes les deux très nerveuses et nous avions du mal à servir, confie la Serbe. C'est seulement dans le tie-break et dans le deuxième set que j'ai commencé à assurer mes mises en jeu.» Le duo serbe a également remporté le double, devenu anecdotique, en deux sets (7-6 [2], 6-4). Novak Djokovic et Ana Ivanovic forment la paire favorite de la 23e édition de la Hopman Cup. Déjà associés en 2006, ils avaient alors terminé à la deuxième place.

Les résultats :
Groupe A :
Serbie bat Kazakhstan 3-0
Ana Ivanovic (SER) bat Yaroslava Shvedova (KAZ) 7-6 (8/6), 6-1
Novak Djokovic (SER) bat Andrey Golubev (KAZ) 4-6, 6-3, 6-1
Ivanovic/Djokovic (SER) bat Shvedova/Golubev (KAZ) 7-6 (7/2), 6-4

Ana sans pitié pour Molik en Hopman Cup, 64 60 !

Et Victoire en Double avec Nole, face à Molik/Hewitt, 67 75 106.

vivement ce petit "choc" avec Justine

Ana s'incline face à Juju, 46 36.